Projet Edéa-Ndogmbiang 2012

Durant les premiers jours du mois d’août, 35 étudiants et jeunes professionnels camerounais ont participé au Projet Edéa-Ndogmbiang 2012

Jeux didactiques à Edéa

 Durant les premiers jours du mois d’août, 35 étudiants et jeunes professionnels qui fréquentent les activités du Centre d’Etudes Nolanga de Yaoundé, et le Centre Culturel Lobéké de Douala ont participé au Projet Edéa-Ndogmbiang 2012. 

C’est la quatrième édition du Projet qui avait commencé en 2009 à Edéa. Cette année, onze participants sont restés à Edéa pour donner un coup de main aux travaux de finition de la Paroisse Saint Jean Bosco du Quartier d’Amour. Par ailleurs, ils ont organisé des cours de soutien scolaire et des jeux didactiques pour un nombreux groupe d’enfants.

Le reste de l’équipe a travaillé au village de Ndogmbiang situé à Yassoukou, à 50 km d’Edéa, dans une zone d’accès très difficile à cause des pluies abondantes. Le travail effectué là-bas comprenait plusieurs volets :

Campagne de santé

-  Une campagne de santé : plus de 320 personnes consultées et traitées, dont plus de 30 enfants de moins de 5 ans.

-  La continuation des travaux de construction de la nouvelle église du village commencée l’année derniere.

-  Le commencement des travaux pour la construction de sanitaires pour l’école primaire.

-  Une caravane informatique destinée à dispenser une initiation de base en informatique aux jeunes du village.

Enfants de Yassoukou

-  Des cours de soutien scolaire et des jeux didactiques pour les enfants.

Pour les étudiants qui y ont participé l’experience a été très positive. Cyrille, qui se trouvait dans le groupe d’Edéa, est un des plus experimentés car il a participé aux quatre éditions du Projet. Pour lui, « le camp de travail Edéa-Ndogmbiang 2012 a été une très bonne occasion de donner mon temps aux autres ». Pour Hubert, qui participait pour la première fois et se trouvait à Yassoukou, « ce projet m’a poussé à comprendre qu’aider son prochain et l’aimer c’est se sentir aimé par Dieu, et découvrir les réalités du monde rural où les populations manquent d’eau potable, d’électricité, de centre de santé fonctionnel et de route d’accès »