Profiter bien des vacances : le projet Edéa

Pendant la période de vacances universitaires, un groupe d’étudiants des Universités de Yaoundé I, Yaoundé II, Douala et Buea ont participé à une rencontre de travail dans la ville d’Edéa, à 180 km environ de la capitale du pays. La rencontre était organisée par le Centre d’Etudes Nolanga de Yaoundé.

Paroisse « St. Jean Bosco du Quartier d’Amour »

Cyrille Futcha, étudiant de Physique à l’Université de Yaoundé I, a été un des participants.

Cyrille, en quoi a consisté cette activité ? 

Le projet Edéa avait pour objectif de donner un coup de main à la construction de la Paroisse « St. Jean Bosco du Quartier d’Amour ». Nous étions logés au Centre d’accueil du diocèse. Chaque matin tout au long des deux semaines de la rencontre, après avoir assisté à la Messe, nous avons bâti un des murs latéraux de l’église, de 35 m de longueur par 6 m de hauteur, en travaillant coude à coude avec quelques paroissiens.

Paroisse « St. Jean Bosco du Quartier d’Amour »

Les après-midi étaient dédiées aux enfants de la Paroisse. Plus de 70 garçons et filles, dont l’âge variait entre 8 et 12 ans, sont passés par les deux salles qui ont été préparées pour recevoir des cours de catéchèse, mathématiques, français, anglais et espagnol, animés par des jeux et des chansons. Après toutes ces activités, nous faisions tous les jours un moment de prière.

 

Qu’est-ce que tu as appris pendant ce séjour?

Cyrille Futcha

Pendant ces journées, je me suis rendu compte qu’on peut allier, avec plein de naturel, la réalisation d’un travail intense à l’accomplissement des pratiques de piété chrétiennes comme la participation à la messe, la récitation du chapelet, l’oraison mentale, etc. Aussi j’ai appris à m’occuper plus des autres en me consacrant à leur formation intellectuelle et en les distrayant. A travers les différentes visites qu’on a eu à effectuer (en particulier celle au Sanctuaire de Marienberg, la première église catholique du pays) j’ai pris conscience des grands sacrifices consentis pour les premiers missionnaires venus au Cameroun. Ceci m’a fait prendre plus conscience de ma responsabilité de défendre ma foi et de la propager. Avec la participation à la construction de l’église j’ai aussi apporté ma modeste contribution à l’édification de l’Eglise catholique au Cameroun.

Cyrille, est-ce que cela en a valu la peine ? Répéterais-tu l’expérience ?

Oui, bien sûr ! J’encourage d’ailleurs tout le monde à faire cette expérience, après laquelle on voit la vie d’une autre façon.

Quelques enfants pendant un jeu

Et après ce Projet, qu’est-ce que vous envisagez à Nolanga ?

Nous avons voulu prolonger cette expérience en créant un « Club de Solidarité », pour encourager les garçons qui viennent au centre à consacrer une partie de leurs week-ends aux personnes qui en ont besoin (malades, personnes âgées, etc.). Et je peux dire que la réponse des garçons, jusqu’à maintenant, est très positive…