Action sociale à Edéa et Yassoukou

Au début du mois d’Août 2011, un camp de travail regroupant les jeunes des centres d’étude Nolanga à Yaoundé et Lobéké à Douala a été organisé dans la ville d’Edéa et dans le canton de Yassoukou. Cyrille Futcha a été un des participants du Projet Edéa 2011.

Cyrile, comment vous vous êtes organisés ? Qu’est-ce que vous avez fait ?

Les journées étaient sensiblement organisées de la même manière aussi bien à Edéa qu’à Yassoukou à savoir : le matin, après la messe et le petit déjeuner, travaux au chantier. A Edéa, le plus gros du boulot consistait à aider des charpentiers dans la pose des lambris du plafond de la paroisse St Jean-Bosco du quartier d’Amour et à élever les murs de clôture, tandis qu’à Yassoukou, les gars ont travaillé à faire les fouilles pour les fondations de l’église de ce village et à confectionner et transporter les parpaings, en plus du travail à l’hôpital pour l’équipe médicale. Les après-midi furent marqués par des cours et de jeux avec les enfants des localités respectives, qui se sont achevés en apothéose, dans une belle ambiance, la veille de notre retour, par la distribution des cadeaux et des fournitures scolaires. L’activité avec les enfants a consisté en des cours de français, d’anglais, de mathématiques, de catéchèse, suivis de jeux pour clôturer la journée.

 

C’est la troisième année qu’on organise cette rencontre et la troisième fois que tu participes. Quelles ont été les différences cette année ?  

A la différence des deux dernières années, les deux groupes (celui d’Edéa et celui de Yassoukou) vivaient de manière séparée et ne se sont retrouvés qu’au départ et à la fin du camp et pour le grand match de football qui s’est déroulé à Yassoukou. En outre, dans la délégation des garçons qui ont participé à ce camp (nous étions trente étudiants et lycéens), il y avait une équipe médicale composée d’un quatuor d’étudiants en médecine, de Yaoundé et de Douala, avec à leur tête un médecin. Ils ont organisé une campagne de santé au village Yassoukou qui a duré tout le long du séjour et ils ont consulté presque 300 personnes, surtout des enfants et des anciens.

Une conclusion…

Ce qui m’a beaucoup marqué pendant toutes ces journées est la bonne humeur et la bonne ambiance qui y régnaient et nous faisaient même oublier toutes les difficultés que nous rencontrions parfois et qui n’étaient pas des moindres. Nous ne restions jamais oisifs et chaque seconde était vécue à fond dans un esprit de service et de don de soi aux autres. Ces jours m’ont permis d’être plus prêt du Seigneur, en m’efforçant malgré la fatigue inévitable, de me dépenser généreusement pour les autres et ils me le rendaient bien. Si c’était à refaire, je le referais cent mille fois.