Lorsque Noël arrive, j’aime contempler les représentations de l’enfant Jésus. Ces images qui nous montrent l’anéantissement du Seigneur, me rappellent que Dieu nous appelle, que le Tout-Puissant a voulu se présenter démuni, qu’Il a voulu avoir besoin des hommes. Dès le berceau de Bethléem, le Christ me dit, et te dit, qu’Il a besoin de nous; Il nous invite à mener une vie chrétienne, sans compromission, une vie de générosité, de travail, de joie.
(…) Il arrive couramment que même des âmes bonnes se créent des problèmes personnels, qui peuvent déboucher sur des préoccupations sérieuses, mais qui manquent entièrement de base objective. Ces problèmes ont leur origine dans un manque de connaissance de soi, qui conduit à l’orgueil: désir de devenir le centre de l’attention et de l’estime de tous, souci de faire bonne figure, résistance à faire le bien en passant inaperçu, préoccupation pour la sécurité personnelle. C’est ainsi que beaucoup d’âmes qui pourraient goûter une joie immense, deviennent, par orgueil et présomption, malheureuses et stériles.
Le Christ fut humble de cœur. Tout au long de sa vie, Il ne voulut aucune faveur, aucun privilège. (Quand le Christ passe, 18)