Un séminaire à Rome

Le service d’information et de communication de l’Opus Dei en France a organisé du 7 au 9 avril un séminaire à Rome à l’université de la Sainte Croix afin d’aider les journalistes français à appréhender les enjeux du pontificat de Benoît XVI.

Yves, qui a participé au séminaire pour journalistes à Rome

Yves, notre envoyé spécial, nous raconte.

Quel était l’objet de ce séminaire ?

J’ai eu la chance de pouvoir suivre ce séminaire regroupant 15 journalistes français venant de Paris ou de Rome. Certains étaient des correspondants locaux de grands journaux de presse écrite, d’autres des « vaticanistes », d’autres encore suivent l’Eglise pour leur journal parmi d’autres sujets de société.

Ce séminaire professionnel sur le thème Les enjeux du pontificat de Benoît XVI   avait pour objectif de leur fournir des clés pour comprendre : ce que l’Église dit d’elle-même et de sa mission dans le monde d’aujourd’hui ; les prises de position de Benoît XVI et le sens de ses interventions et enfin comment l’Église mène ses relations avec les États, et notamment la France.

Conçu comme un outil de formation professionnelle, ce séminaire se voulait aussi un moment de dialogue entre responsables de l’Église et journalistes, dans un contexte où les attentes des uns et des autres ont parfois du mal à se rencontrer.

Comment s’est-il déroulé ?

Des collaborateurs étroits de Benoît XVI, ainsi que des professeurs de l’Université pontificale de la Sainte Croix, sont intervenus pour apporter des éclairages de fond et nouer un dialogue suivi avec les participants.

Dès le jeudi 7 avril, Alexandre Morois, ministre-conseiller à l'ambassade de France près le Saint Siège est venu à l’université de la sainte Croix pour expliquer le rôle d’une ambassade auprès du Saint Siège et la manière dont étaient organisées les relations diplomatiques. Son intervention a été suivie par celle de Mgr Jacques Suaudeau de l’Académie Pontificale pour la Vie sur la position du Saint Siège en matière de morale sexuelle.

La journée s’est achevée par un dîner sur la personnalité de Jean-Paul II avec le journaliste Marco Tosatti, vaticaniste au journal italien La Stampa. Présent dans l’avion de Jean Paul II lors de tous ces déplacements, il l’a très bien connu et cela a profondément changé sa vie. 

La journée du 8 avril s’est déroulée dans des locaux proches du Vatican sur la via della Conciliazione. Dans la salle de presse, le Père Federico Lombardi, Directeur du bureau de presse du Saint-Siège nous a parlé de la communication du saint Siège, exposé suivi par une conférence de Mgr. Claudio Maria Celli, Président du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales sur Les grandes thématiques de Benoit XVI (quelles priorités, quel sens ?)

Le déjeuner avec l’Abbé Laurent Touze, Professeur à la faculté de Théologie de l'Université pontificale de la Sainte Croix, sur le célibat, le discernement et la formation des candidats à la prêtrise a été tout à fait passionnant.

Après quelques heures de liberté, les travaux se sont poursuivis sur le thème  des  Relations extérieures du Vatican et la liberté religieuse avec Mgr Jean-Pierre Schouppe, Professeur à la faculté de Droit canonique de l'Université pontificale de la Sainte Croix; Défenseur du lien et promoteur de justice du Tribunal interdiocésain de première instance des diocèses francophones de Belgique.  

La journée du samedi 9 avril s’est à nouveau déroulée dans les locaux de l’université de la Sainte Croix. Mgr Lafitte, Secrétaire du Conseil pontifical pour la famille y a abordé Les valeurs et les principes non négociables pour l’Eglise, suivi par M le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue interreligieux sur Le statut des différentes religions en France.

Enfin, le déjeuner réunissait les participants autour de Mgr Guillaume Derville, Directeur spirituel de la Prélature de l’Opus Dei et a permis aux journalistes de poser toutes les questions qu’ils souhaitaient.

Comment était l’ambiance ?

Au départ, les journalistes ne se connaissaient pas entre eux en dehors de quelques exceptions. Mais l’ambiance a très vite été très conviviale. Les petites places et les glaces romaines y ont également contribué. Le dialogue s’est établi et les questions ont été nombreuses. Chacun est reparti plus riche qu’en arrivant.