Quelques déclarations autour du centenaire de la naissance de Mgr Escriva

Nous proposons une sélection de commentaires à l'occasion du centenaire de la naissance du bienheureux Josémaria.

Card. Lustiger : « Je remercie Dieu de pouvoir fêter la prochaine canonisation de Josémaria Escriva. »

Le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, a présidé le 8 janvier une concélébration eucharistique en ouverture au centenaire de la naissance du bienheureux Josémaria Escriva.

Le cardinal a rappelé qu’il avait « pu célébrer cette messe anniversaire il y a dix ans lors de la béatification de Josémaria Escriva, et aujourd’hui  », a-t-il ajouté, «  la Providence permet aussi que je puisse fêter sa prochaine canonisation en priant avec vous. De cela je remercie Dieu ».

Dans son homélie, l’archevêque de Paris a évoqué la figure de Josémaria Escriva, « une de ces figures qui traversent les siècles et révèlent, d’une certaine façon, à l’observateur qui sait voir, ce que l’Esprit est en train de faire dans son Église. Avec bien d’autres, et on pourrait dire depuis un siècle, Dieu a ainsi suscité des hommes et des femmes qui ont d’avance réalisé ce que l’Esprit allait faire clarifier au concile Vatican II, à savoir, notamment sur l’œuvre précise à laquelle la Providence a appelé le bienheureux Josémaria, mettre en œuvre l’appel à la sainteté de tout le peuple chrétien. »

Mgr Olivier de Berranger : « La pensée de Josémaria Escriva permet de vivre l’évangile à travers la profession et les engagements sociaux. »

À Paris, le 2 février, Mgr de Berranger, évêque de Saint-Denis et président de la commission sociale des évêques de France, présidera un colloque sur le message du bienheureux Josémaria. Questionné à ce sujet par Radio Notre-Dame, il a notamment déclaré :

« Le bienheureux Escriva de Balaguer est un des bienheureux parmi d’autres. Il sera d’ailleurs bientôt canonisé. Je ne vois pas comment un évêque de l’Église catholique refuserait de présider un colloque à son sujet. Surtout que le thème me paraît fort important, en tant que président de la commission sociale : la sanctification de la vie ordinaire, voilà un très grand sujet ! Je trouve que Josémaria Escriva de Balaguer a une pensée personnelle et un témoignage qui peut aujourd’hui permettre à des chrétiens de vivre plus intérieurement l’évangile, à travers leur profession, à travers leurs engagements sociaux. »

Mgr Émile Marcus : « Nous fêtons aujourd’hui le centième anniversaire de la naissance du bienheureux Josémaria. Nous le faisons avec grande joie ! »

Monseigneur Marcus, arhevêque de Toulouse, au début de la concélébration eucharistique qu’il a présidée le 9 janvier à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du bienheureux Josémaria, a dit :

« Depuis le Concile Vatican II, on parle beaucoup de la place et du rôle des laïcs dans l’Église de tous les jours. Ils ont trouvé, ces laïcs, où qu’ils soient et quoique ce soit qu’ils fassent, un guide et désormais un intercesseur en la personne du bienheureux Josémaria Escriva. »

Mgr Bernard Panafieu : « Le bienheureux Josémaria est vraiment un apôtre de Jésus, parcourant le monde à la recherche des brebis perdues. »

Mgr Bernard Panafieu, archevêque de Marseille, a présidé le 10 janvier une concélébration eucharistique en la basilique du Sacré-Cœur.

Au cours de l'homélie, il a souligné que Josémaria Escriva « à ceux qui prônaient une église élitiste, une sorte d'aristocratie de la sainteté, il a substitué l'édification d'une Église ouverte à tous, d'un Évangile à portée de main, en soulignant la vocation de tout chrétien à la sainteté, quel que soit son milieu, sa culture, ses capacités ». Le bienheureux Josémaria, a ajouté l'archevêque, « est vraiment un apôtre de Jésus, parcourant le monde à la recherche des brebis perdues, ne ménageant ni son temps ni sa peine, comme le bon serviteur de l'Évangile ; n'ayant d'autre but que de servir ses frères et de répéter la joyeuse nouvelle de la Pâque du Christ car, écrit-il, lorsque tu te lances dans l'apostolat sois convaincu qu'il s'agit toujours de rendre les gens heureux, très heureux : la vérité est inséparable de la joie. Peut-être est-ce un aspect de l'Évangile que nous avons oubliée : la foi rend heureux, la vérité libère en joyeuse espérance ».