Prier pour le voyage apostolique du Pape au Brésil

Le dimanche 6 mai, à midi, le Pape s'est présenté à la fenêtre de son bureau pour prier avec les milliers de personnes réunies Place-St.Pierre.

Avant de réciter le Regina Coeli, Benoît XVI a rappelé que le mois de mai à peine commencé «est pour les communautés chrétiennes le mois marial par excellence. Au cours des siècles, il est devenu une des dévotions les plus chères au peuple et toujours plus valorisé par les pasteurs comme occasion favorable à la prédication, la catéchèse et à la prière communautaire».

Le Saint-Père a ensuite expliqué qu'après le Concile Vatican II, le culte marial s'est complètement renouvelé. Le mois de mai, coïncidant partiellement avec le temps pascal, est propice pour admirer en Marie la Mère qui accompagne la Communauté des disciples réunis en prière en attente de l'Esprit Saint. Ce mois peut donc être l'occasion pour retourner à la foi de l'Eglise des débuts et, en union avec Marie, il peut nous faire comprendre qu'aujourd'hui encore, notre mission est d'annoncer et de témoigner avec courage et joie le Christ crucifié et ressuscité, espoir de l'humanité».

«Je souhaite – a t-il dit – confier le voyage apostolique que je ferai au Brésil du 9 au 14 mai à la protection de la Vierge Marie, la Mère de l'Eglise. Comme l'avaient fait mes prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II, je présiderai l'ouverture de la cinquième Conférence générale de l'Episcopat latino-américain et caraïbe, dimanche prochain au sanctuaire marial d'Aparecida».

Rappelant que c'est «sa première visite pastorale en Amérique latine», le Pape a dit se préparer «spirituellement à rencontrer le continent sud-américain où vit presque la moitié des catholiques du monde entier, dont beaucoup sont jeunes. C'est pour cela que ce continent a été surnommé le continent de l'espoir, un espoir qui concerne non seulement l'Eglise, mais toute l'Amérique et le monde entier».

Benoît XVI a ensuite demandé à tous les fidèles de prier la Vierge «pour le pèlerinage apostolique, et en particulier, pour cette cinquième Conférence générale de l'épiscopat continental, afin que tous les chrétiens de toutes les régions se sentent disciples et missionnaires du Christ, Chemin, Vérité et Vie».

« Les défis actuels – a-t-il conclu – sont très nombreux, et il est important que les chrétiens soient formés pour être ferment de bien et lumière de sainteté de notre monde ».

Cité du Vatican, 6 mai 2007 (VIS).