Déclaration de Maria del Carmen Tapia

Après avoir écrit, en 1992, un témoignage en opposition à la béatification du fondateur de l’Opus Dei, Carmen Tapia revient sur ses propos et se réjouit de sa canonisation imminente. Voici sa déclaration, envoyée à l’agence ANSA le 23 décembre 2001.

« Ma position par rapport à l’Eglise catholique a toujours été celle d’un amour filial vis à vis de tous et chacun de ses représentants. J’ai toujours été et continue d’être catholique pratiquante.

Ce serait donc une nouvelle et lourde erreur que d’utiliser l’information contenue dans mon livre pour mettre en doute la sainteté du fondateur de l’Opus Dei.

J’ai connu personnellement et j’ai travaillé auprès de Mgr Escrivá durant de nombreuses années de ma vie. A l’occasion de ce travail, j’ai toujours constaté que ses efforts s’orientaient entièrement vers bien de l’Eglise et des âmes. Il a toujours également été très clair pour moi qu’il a été un instrument entre les mains de Dieu pour diffuser l’Opus Dei à travers le monde.

L’heureuse issue attendue de la canonisation de Mgr Escrivá a été pour moi un motif de joie.

Durant ces années passées dans l’Opus Dei, j’ai travaillé de toute mon énergie et avec zèle pour l’apostolat et le bien des âmes. J’ai essayé de suivre et diffuser avec fidélité les enseignements du fondateur de l’Opus Dei.

L’heureuse issue attendue de la canonisation de Mgr Escrivá a été pour moi un motif de joie. Depuis son décès, j’ai eu recours à son intercession, de nombreuses fois, et je peux dire en toute vérité, qu’il m’a souvent exaucée. Le fait qu’il ait eu un caractère fort ne m’a jamais semblé un empêchement à sa sainteté et par conséquent à sa canonisation.

Depuis son décès, j’ai eu recours à son intercession, de nombreuses fois, et je peux dire en toute vérité, qu’il m’a souvent exaucée

Comme dans toute institution composée d’êtres humains, de graves erreurs peuvent être évidemment commises. Le livre que j’ai écrit rapporte, j’en suis convaincue, une de ces erreurs, dont le fondateur a été lui-même une victime involontaire : il a été informé de façon erronée sur ma propre personne. Ce serait donc une nouvelle et lourde erreur que d’utiliser l’information contenue dans mon livre pour mettre en doute la sainteté du fondateur de l’Opus Dei. Ce que j’ai voulu raconter concerne des agissements très concrets, selon moi injustes, commis par des responsables déterminés de l’institution, à ce moment donné. J’en ai accepté la publication pour que ces faits ne viennent pas à se répéter. »

Publié en préface dans la seconde édition des Ediciones B Barcelona 2004 et d’autres éditions postérieures.
Source : dimarzio
Communiqué de presse :"Au cœur de l'Opus Dei" : réédition d'un ancien témoignage amplement démenti.