Assemblée régionale : écoute et réflexions pour répondre aux défis de notre époque !

Débutée le 9 janvier dernier, l’Assemblée régionale de la région France et Belgique vient de s’achever avec la tenue des journées de travail et la préparation des conclusions à transmettre à Rome. Un processus d’écoute et de réflexion sur la manière de répondre aux défis de l’époque actuelle grâce à l’esprit de l’Opus Dei dans lequel nombre de fidèles et amis se sont engagés avec énormément d’enthousiasme !

Le 15 novembre dernier, Mgr Fernando Ocáriz convoquait tous les fidèles et amis de l’Opus Dei à participer aux préparatifs des assemblées régionales dont le thème était : En route vers le centenaire de l’Œuvre. Approfondir le charisme et renouveler notre désir de servir Dieu, l’Église et la société. Objectif : réfléchir tous ensemble à la manière de répondre aux défis de l’époque actuelle grâce à l’esprit de l’Opus Dei ! « Demander à tous les fidèles de la prélature et par extension aussi aux coopérateurs et amis quel est leur point de vue sur la manière de faire aller l’Œuvre de l’avant dans notre région me semble une chose très positive », explique Lorenzo dont la réflexion a notamment porté sur les axes d’améliorations des actions sociales.

Une mobilisation record

Comme Lorenzo, de très nombreux fidèles et amis de l’Opus Dei en France, en Belgique et au Luxembourg se sont mobilisés à chaque étape de ce processus d’écoute voulu par le Prélat. Ils ont ainsi été presqu’un millier à répondre au questionnaire partagé début janvier. « Les retours, très nombreux et d’une grande richesse, nous ont offert une formidable photographie des défis identifiés prioritaires dans notre région pour mieux servir l’Église et la société et des moyens et pistes d’actions concrètes à mettre en œuvre pour les relever », indique Agnès. Mais ce n’était là qu’une première étape ! « Évidemment, une fois que l’on a mis la tête et le cœur dans cette démarche, on a envie d’aller plus loin », témoigne Gabrielle. Assez naturellement des petits groupes de travail se sont donc formés aux quatre coins de France et de Belgique pour approfondir certaines des thématiques évoquées par le Père dans le document En route vers le Centenaire et entrevues dans le questionnaire.

Des défis pour l’avenir

À Toulouse, trois groupes de travail ont ainsi été montés : l’un sur la famille, l’autre sur l’éducation des jeunes et le troisième sur la communication. « Dans le groupe communication que j’accompagnais, j’ai été frappé par la qualité des contributions. Certainement le fruit de lectures, de réflexions et de prière ! », indique Jean-Sébastien. Les jeunes ont également largement joué le jeu dans ce processus comme en témoigne l’un des groupes de réflexion montés en région parisienne sur la question de la formation pour la jeunesse. « Nous avons eu la chance de travailler avec des étudiantes et lycéennes très impliquées, désireuses d’approfondir les thèmes d’actualité pour mieux comprendre le monde dans lequel elles vivent, et de mieux témoigner de leur foi auprès de leurs camarades », raconte Claire. Parmi les nombreux défis identifiés, celui de l’ouverture est également apparu pour beaucoup prioritaire. « Dans le groupe que nous avons constitué pour approfondir cet enjeu, nous avons énormément échangé sur l’importance de l’écoute et sur les différents freins qui nous empêchent de la vivre pleinement », explique Adine.

Des conclusions collégiales…

Les travaux de groupes menés entre avril et mai ont donné lieu à des dizaines de rapports qui ont servi de matériaux de base aux journées de travail organisées, côté hommes et côté femmes, en fin de processus. Celles-ci se sont déroulée à Paris du 18 au 20 mai pour les femmes, et à Paris et à Bruxelles en duplex du 30 mai au 2 juin pour les hommes. Elles ont regroupé une centaine de personnes. « Ces contributions extrêmement riches, nous ont permis d’identifier huit thématiques clés – allant de la famille et de l’éducation à la dimension sociale en passant par la question du travail – que nous avons confiées à huit commissions chargées chacune d’en faire ressortir les éléments les plus importants », explique Serge, le président de l’Assemblée régionale côté hommes. Les personnes participant à ces journées de travail se sont donc attelées pendant trois jours à prendre connaissance des contributions pour en extraire et en formuler des propositions pour l’avenir. « J’ai trouvé extrêmement stimulant de pouvoir m’appuyer, lors de cette étape finale de l’assemblée régionale, sur des réflexions déjà bien travaillées par d’autres. J’ai vraiment eu l’impression de m’inscrire dans une continuité super constructive », explique Laetitia. Une dynamique renforcée par la diversité des profils représentés lors des journées de travail. « Des jeunes, des personnes âgées, des Français, des Belges, des numéraires, des surnuméraires, des agrégés : c’est de la confrontation de nos différents points de vue que sont nées les conclusions », indique Arnaud. Quant à Raphaël, il retient de ces journées de travail « l’incroyable sentiment d’unité et d’universalité qui s’est manifesté tout au long des réunions et des échanges ».

… en forme de feuille de route

Envoyées très prochainement à Rome pour que le Prélat puisse en prendre connaissance et les valider, ces conclusions, élaborées collectivement, contribueront à la feuille de route de l’Opus Dei en France et Belgique pour les prochaines années. En attendant, comme le note Bénédicte qui, lors de sa participation aux journées de travail, a été frappée par la convergence de toutes les propositions autour de l’importance de l’initiative personnelle, « c’est vraiment à chacune et chacun de nous d’être protagoniste du changement, là où nous sommes, dans les années à venir ».