- 25 juillet : Visite à l'Archevêque de Santiago et première rencontre avec les jeunes
- 26 juillet : Cours sur l'identité chrétienne des universités et rencontre avec des jeunes
- 28 juillet : Rencontre avec les familles
- 29 juillet : Visite aux collèges Trigales et PuenteMaipo
- 30 juillet : Prière au Sanctuaire de l'Immaculée Conception
Mardi 30 juillet
Lors de son dernier jour au Chili, Mgr Fernando Ocáriz s'est rendu au Sanctuaire de l'Immaculée Conception, situé au sommet du Cerro San Cristóbal, où une statue de la Très Sainte Vierge veille et protège la ville de Santiago. Là, il y a 50 ans, saint Josémaria avait prié le rosaire. Dès sa descente de voiture, le Prélat a récité un Salve Regina en s’adressant à la Sainte Vierge, sous le vocable de l'Immaculée Conception. (Pour plus de détails, voir l'article en espagnol en cliquant ici).
Ensuite, le recteur du Sanctuaire, le père Jaime Tocornal, s'est approché de lui, lui a raconté l'histoire du Sanctuaire et lui a offert un livre. Il lui a mentionné que trois saints étaient passés par là : saint Alberto Hurtado (saint chilien), saint Jean-Paul II et saint Josémaria.
Après avoir prié devant l'Immaculée Conception, ils ont pris des photos et salué les personnes présentes. Sur le chemin du retour, Mgr Ocáriz et ses accompagnateurs se sont arrêtés quelques minutes devant l'image de saint Josémaria qui se trouve dans la rue du même nom. Là, il a salué Maribel, qui a ensuite transmis ses salutations aux jardiniers responsables du lieu, lesquels ont reçu avec gratitude le message du successeur de saint Josémaria.
En milieu d'après-midi, le regard tourné vers les Andes, le prélat de l'Opus Dei a décollé depuis les hauteurs, en direction de Lima, où il restera jusqu'au 8 août.
Lundi 29 juillet
Dans la matinée du lundi 29 juillet, le prélat a visité les écoles Trigales et PuenteMaipo, situées dans la commune de Puente Alto, un quartier pauvre de Santiago. Ces écoles ont ouvert leurs portes pour la première fois en 2018 et 2014, respectivement.
Avant d'arriver au Colegio Trigales, Mgr Ocáriz s'est arrêté au Centre de de la Fondation Nocedal. Le Centre de Nocedal, qui regroupe des collaborateurs et des voisins des écoles de la commune de La Pintana, propose des cours, des conseils juridiques et des soins dans le domaine de la santé mentale. Cela s'explique par le fait que la veille, lors de la rencontre du Père avec les familles, un couple de participants au centre - Ricardo et Millaray - l'ont invité à bénir une photo de la Sainte Famille.
À son arrivée à Trigales, Mgr Fernando Ocáriz a été accueilli par les autorités de l'école, la Fondation Nocedal, les enseignants et le personnel administratif. Des élèves lui ont remis, au nom de toute l'école, une image de Notre-Dame du Mont Carmel qu'ils ont peinte, non pas avec des pinceaux, mais avec 7 300 empreintes digitales, chacune accompagnée de la récitation d'un Ave Maria. Un peu plus loin, il a salué un groupe d'élèves qui se préparent à la première communion cette année. Il en a profité pour leur dire que le Seigneur les accompagne déjà et qu'il le fera désormais de manière plus intense, qu'« Il les aime tant et qu'Il les attend dans l'Eucharistie ».
Ensuite, un groupe d'élèves de l'atelier d'orchestre avait préparé une petite représentation avec des instruments classiques. À la fin, Mgr Ocáriz leur a dit que la musique est une expression de la beauté « qui nous amène à penser à Dieu, qui est la beauté ultime ».
Il s'est ensuite rendu dans l'espace où sera construit le futur oratoire de l'école. Il y a béni une image de saint Joseph et une autre de la Vierge Marie, qui seront placés dans le jardin de l’école.
À PuenteMaipo, la première réunion a eu lieu avec l'équipe de robotique, qui a récemment remporté le prix « équipe révélation » lors d'un championnat mondial de robotique aux États-Unis. Dans la cour de récréation, un autre groupe de jeunes de l'orchestre de l'école a interprété un air tiré du film Jurassic Park. Plus tard, à la récréation, le prélat a planté un hêtre chilien en souvenir de sa visite.
Dimanche 28 juillet
La réunion s'est déroulée dans un décor de montagnes et de mer, avec une réplique de la Vierge du sanctuaire de Lo Vasquez - la « Purisima » - qui « rend visite » à diverses initiatives apostoliques de l'Opus Dei, en remerciement pour le pèlerinage que saint Josémaria a fait il y a 50 ans, à cette même image de la Sainte Vierge. Les milliers de personnes présentes ont récité l'Angélus devant la « Purisima » et l'orchestre de l'école Nocedal et la chorale de l'école Almendral ont interprété un morceau de musique.
Le recours à la prière a été comme le fil conducteur des réponses du prélat: « La première chose, pour tout le monde, c'est la prière », a-t-il déclaré. Que faisons-nous pour préserver la foi de nos enfants ? Prier. Comment vivre avec joie les difficultés de la vie quotidienne pour élever une famille ? En priant. Comment mieux accompagner les personnes âgées, les malades, les mourants ? En priant le Seigneur pour ces personnes et en leur apprenant à prier. Il a recommandé la récitation du Saint Rosaire, affirmant la grande valeur de la répétition de cette prière devant la Vierge, la « toute-puissance suppliante ». Il a également rappelé que nous puisons notre force dans l'Eucharistie, centre et racine de la vie chrétienne, car c’est là que la rédemption du monde est présente.
L'école agricole Las Garzas a offert au prélat une bouteille du vin qu'elle produit et qui porte le nom de Don Adolfo, en souvenir du prêtre Adolfo Rodríguez, première personne de l'Opus Dei dans le pays et l'un des principaux promoteurs de l'école.
Un groupe de familles du Centre familial de la Fondation Nocedal a raconté comment 40 familles de La Pintana et Puente Alto sont allées aider et accompagner les victimes des graves incendies de Viña del Mar, à la suite d'une lettre du Père dans laquelle il exprimait sa proximité et sa prière pour les personnes touchées par les incendies. Mgr Ocáriz leur a dit qu'en plus de l'aide matérielle, il fallait toujours faire preuve de compréhension et d’affection.
Vendredi 26 juillet
Plus de cent professeurs ont écouté attentivement les paroles du prélat de l'Opus Dei, Mgr Fernando Ocáriz, lors du cours donné au pied de la Cordillère des Andes, où se trouve l'université du même nom.
C’est ainsi que mgr Ocáriz, qui est également recteur honoraire de l'université, a entamé son troisième jour sur le sol chilien. Lors de son exposé, il a développé les éléments qui composent l’« identité chrétienne ». Il a notamment souligné la primauté de la personne, le souci des autres, l'harmonie de la foi et de la raison dans le travail de recherche, l'amour de la liberté, l'autorité comme service, la collégialité, la justice et la dimension publique, entre autres.
« Les universités sont nées sous l'inspiration du christianisme. En effet, le désir de savoir et d’approfondir dans la connaissance du monde et des personnes est profondément chrétien. » Le Prélat a expliqué que, par son origine et par sa nature même, le chrétien, dans son processus de recherche de la vérité, arrive à la connaissance de Dieu.
L'identité chrétienne, concept qu'il a résumé par « identification avec Jésus-Christ », a un caractère à la fois institutionnel et personnel. « La primauté de la personne est capitale », a-t-il souligné. Dans chaque établissement d'enseignement d’identité chrétienne, il faut au moins un noyau de vie chrétienne personnelle qui vivifie la structure, a-t-il expliqué.
Concernant l'effort pour atteindre l'excellence professionnelle, le Prélat a rappelé que le Christ est Dieu parfait et homme parfait. « Ce qui est chrétien est humain », a-t-il ajouté, se référant au fait que l'effort pour bien travailler est un élément spécifique de l'identité chrétienne. Il a également évoqué la collégialité qui doit nécessairement exister dans les universités dont l’identité est chrétienne, ce qui se traduit par une prise de décision partagée.
Le cours a été précédé par une intervention du recteur José Antonio Guzmán, qui a rappelé la phrase de saint Josémaria « rêvez et la réalité dépassera vos rêves » faisant allusion aux 8.900 étudiants de premier cycle, plus de 2.100 de deuxième cycle et 13.800 autres en formation continue de l'Université des Andes.
À la fin du cours, le recteur a remis au Prélat la Médaille d'Or, distinction qui, selon les informations fournies sur place, a été décernée à peu de personnalités au sein de cette institution, témoignant ainsi de la grande valeur et de l'affection pour le Prélat de l'Opus Dei.
Voir la conférence et le multimedia réalisé par l'Université des Andes
Rencontre avec des jeunes au collège Tabancura
Dans l'après-midi, le Père a rencontré des centaines de jeunes qui participent aux activités de formation spirituelle et humaine promues par l'Opus Dei. La rencontre a eu lieu au Collège Tabancura (Santiago du Chili), dans la même salle où, il y a 50 ans, saint Josémaria a parlé à un groupe de Chiliens de la vie de foi, de l'apostolat et de la recherche de la sainteté dans la vie quotidienne.
"Nous sommes des apôtres. Nous devons aimer les gens. Toutes les personnes sont l'objet de l'amour de Dieu", a-t-il dit aux jeunes. Il ajouta que, pour expliquer et partager avec les amis l'expérience de la prière, surtout avec des personnes éloignées de Dieu, il est important qu'il y ait une véritable amitié.
Ensuite, il leur a parlé de la nécessité de se mettre en présence de Dieu et de prier pour les autres. Il a souligné que l'expérience de la prière doit être transmise de manière simple et naturelle.
La rencontre a été ponctué aussi par des moments de musique traditionnelle chilienne et un groupe d'étudiants a récité des "Payas", un type de poésie musicale espiègle chilienne caractérisée par la rime et l'improvisation. À la fin, ils ont offert au Prélat un poncho, une couverture traditionnelle en laine de mouton à tissage dense et épais, ce qui lui confère une grande résistance au froid, à l'eau et une longue durabilité.
En répondant à la question sur les traits distinctifs de l'Opus Dei, Mgr Ocáriz a mentionné la centralité de l'Eucharistie : "tout tourne autour d'elle", a-t-il expliqué. Il a également parlé de la relation avec Dieu enracinée dans le sens de la filiation divine, qui, entre autres fruits, facilite l'ambiance familiale qui règne dans les centres de l'Œuvre et dans les familles de ses membres et que nous devons encourager. De plus, il a mentionné le trait essentiel de mettre la sainteté du travail au centre de toutes nos activités.
Lors de l'une des dernières interventions au sujet d'une initiative sociale d'un groupe de jeunes, il a répondu que la tendance à rechercher le bien des gens se trouve en toute personne humaine, et que cette tendance à aider ceux qui en ont le plus besoin est accentuée par la grâce surnaturelle : "nous disposons d'une grande lumière, par conséquent, nous avons la responsabilité d'aller vers les autres. La clé est de voir en les autres Jésus-Christ. Ne restons pas immobiles, ne restons pas inactifs. Souvent, nous pouvons faire plus que ce que nous pensons", a-t-il conclu.
Jeudi 25 juillet
Jeudi matin, Monseigneur Ocáriz a rendu visite à l'Archevêque de Santiago, Monseigneur Fernando Chomalí. Monseigneur Alberto Lorenzelli, vicaire général de l'archidiocèse, et le père Juan Ignacio Schramm, vicaire épiscopal de la zone nord étaient également présents lors de cette rencontre. Monseigneur Chomalí a offert au Prélat une médaille de la Vierge du Carmel et un livre.
Par la suite, le Père, accompagné d'un petit groupe, s'est dirigé à pied vers la Cathédrale, voisine du siège archiépiscopal. Il a prié dans la chapelle du Saint-Sacrement et, en parcourant l'église, ils sont passés devant l'image de l'Apôtre Saint Jacques, patron de la ville, dont la fête était célébrée ce jour-là. Ils ont également rencontré un groupe de jeunes de la ville de Talca qui avaient voyagé jusqu'à la capitale pour une rencontre qui devait avoir lieu dans l'après-midi. Le Prélat s'est arrêté un moment avec eux et a pris une photo de groupe.
Ensuite, ils se sont rendus à la Paroisse El Sagrario, où se trouve l'image de la Vierge du Carmel, Patronne du Chili, et y ont prié quelques minutes. C'est devant cette image que Don Adolfo Rodríguez, premier prêtre envoyé par Saint Josémaria pour commencer l'Opus Dei au Chili, avait prié le lendemain de son arrivée dans ce pays en 1950.
Dans l'après-midi, Monseigneur Ocáriz a rencontré plus de 350 jeunes dans l'un des auditoriums de l'Université des Andes. Répondant aux questions des participants, il a expliqué que la clé du bonheur dans cette vie se trouve dans un cœur amoureux de Jésus-Christ. Il a également indiqué qu'en face des difficultés ou du découragement, nous pouvons nous adresser à Dieu comme "Mon Père", avec la confiance que nous sommes ses enfants, membres de sa famille.
Le Prélat a encouragé les participants à inciter d'autres personnes à collaborer à des œuvres de service pour les autres, car nous sommes tous responsables du monde dans lequel nous vivons. Il les a donc invités à rêver du bien de leur propre existence et de celle des autres. Il leur a proposé de vivre une vie heureuse, amoureuse, pleine de l'amour de Dieu, même lorsque la souffrance apparaît, car au milieu de la douleur, il est réconfortant de penser à l'amour que Dieu a pour nous.
Les chants n'ont pas manqué — un groupe a chanté une mélodie à la Vierge du Carmel, — et une jeune fille a interprété au piano "Alfonsina y el mar". Il y a aussi eu des cadeaux : un petit âne représentant 1000 heures d'étude offertes pour les fruits du voyage du Père et des sandales artisanales.
À la fin, le Prélat a invité les participants à être généreux dans leur prière pour le Pape, pour l'Église et pour l'archevêque de Santiago, à qui il avait rendu visite le matin.
Mercredi 24 juillet
Mercredi 24 juillet, à 7h10, l'avion que prenait Mgr Fernando Ocáriz, prélat de l'Opus Dei, atterrissait sur le sol chilien. Un groupe de familles l'attendait sur place. "Nous lui avons réservé un accueil matinal très, très chaleureux", commentait une des mères de famille présentes. En effet, ils avaient préparé quelques chansons pour l'accueillir. La première chanson qu'ils ont entonnée était Contracorriente, composée par une des filles du groupe familial et dédiée aux jeunes. La seconde était la chanson emblématique Si vas para Chile, composée par Chito Faró, interprétée par le groupe Los Huasos Quincheros, et qu'ils avaient chantée pour saint Josémaria, il y a des années.
Le Père s'est approché pour saluer et discuter avec chaque famille avec beaucoup d'affection. Certaines lui ont offert des biscuits faits maison, d'autres des fleurs et des lettres. Lorsque ce fut le tour de la famille Johnson Estévez—une des familles fondatrices du nouveau collège Pedregales—, ils lui ont remis un coffret contenant des pierres du collège, pour qu'il bénisse cette initiative qui a commencé récemment.
La préparation du voyage
La visite s'inscrit dans le cadre du 50e anniversaire du voyage de saint Josémaría dans plusieurs pays d’Amérique Latine.
Dans une lettre datée du 15 juillet, le prélat écrivait : "Dans quelques jours, je commencerai le voyage vers certains pays d'Amérique du Sud, en commençant par le Chili. Comme toujours, je compte sur l’aide de votre prière ".
Mgr Ocáriz aura une rencontre avec des familles le dimanche 28 juillet à 12h00. Celle-ci sera présidée par l'image de la Vierge de Lo Vásquez, qui visitera ces jours-là différentes œuvres sociales et apostoliques de l'Opus Dei. Ce pèlerinage de la "Purísima" a débuté lorsque le père César Flores, vice-recteur du Sanctuaire de Lo Vásquez, a contacté le vicaire de l'Opus Dei au Chili, l’abbé Álvaro Palacios, pour proposer qu'une réplique de l'image de la Vierge fasse un pèlerinage pour commémorer les 50 ans de la visite de saint Josémaría à Lo Vásquez. "Nous voulons que ce soit aujourd'hui la Purísima de Lo Vásquez qui visite saint Josémaría Escrivá et son œuvre", a-t-il expliqué.
Le 30 juillet, Mgr Fernando Ocáriz poursuivra son voyage pastoral au Pérou, en Colombie, en Équateur et au Venezuela.