Collège Gaztelueta : le Saint Siège clôt le dossier.

La Congrégation pour la doctrine de la Foi a communiqué, en date du 9 octobre 2015, la ferme décision du pape François de clore le dossier des présumés abus de la part d’un ancien professeur du collège Gaztelueta. Elle indique également qu’il faut « rétablir la bonne réputation et l’honneur de l’accusé ».

La conclusion de cette enquête canonique, qui a duré du début de l’année jusqu’au mois d’octobre, coïncide avec celle réalisée antérieurement par les autorités civiles (le communiqué du collège est plus détaillé).

Nous reproduisons à cet effet le communiqué diffusé par le collège :

Leioa, 12/10/15

La direction du collège Gaztelueta informe publiquement du fait qu’elle a reçu un avis faisant étatde la ferme décision du Pape François de clore le dossier des prétendus abus de la part d’un ancien professeur de ce collège.

L’enquête réalisée par la Congrégation pour la doctrine de la Foi a déterminé que les faits dénoncés « n’ont pas été prouvés, en conséquence de quoi, il faut rétablir la bonne réputation et l’honneur de l’accusé, sans qu’il soit nécessaire d’intenter aucune autre action à l’encontre de cette personne ». Cette conclusion arrive au terme d’une vaste enquête comprenant – en plus des expertises pertinentes-, « une minutieuse analyse <i>super actis, </i>examinant les nombreux documents publics et privés », ainsi que d’autres témoignages et entretiens auprès de diverses personnes.
Cette conclusion du Saint Siège confirme celle de l’enquête menée par le collège, et celle menée par diverses instances officielles : l’Inspection de l’Education du Gouvernement Basque, le Procureur en charge des mineurs et le Procureur Général du Pays Basque.
Nous renouvelons notre engagement à continuer de collaborer avec les institutions officielles. Nous tenons également à manifester notre compréhension à l’égard de tous.
Dans une lettre adressée aux familles du collège, Imanol Goyarrola, directeur de Gaztelueta explique que cette conclusion est le résultat d’une longue enquête de plusieurs mois, incluant la minutieuse analyse de nombreux documents publics et privés, d’entretiens, de témoignages et d’expertises ».
Goyarrola ajoute : « C’est déjà la quatrième instance extérieure au collège à étudier ce cas. Toutes parviennent à la même conclusion. En même temps que le rétablissement de l’honneur du professeur et de sa bonne réputation tant personnelle que professionnelle, il me paraît important que soit réparé, d’une manière ou d’une autre, le préjudice causé à notre collège. Celui-ci s’est vu exposé et questionné de façon injuste. Nous renouvelons encore une fois notre engagement de collaborer avec institutions officielles et je voudrais vous remercier, au nom de l’équipe de direction et des professeurs, pour la confiance que vous nous avez toujours démontrée ».