Elle a pris la forme d’une session de réflexion de cinq jours sur des thèmes d’actualité et en particulier celui de la liberté.
Elle a été suivie par une quinzaine d’étudiantes très motivées. Certaines d’entre elles avaient abrégé leurs vacances, d’autres anticipé un peu leur rentrée et d’autres encore avaient négocié quelques jours de stage à rattraper ensuite… Chacune avait sa motivation : Hélène souhaitait « une formation solide », Estelle « apprendre à se forger des idées claires et à les défendre de manière convaincante » !
La matinée démarrait par le cours « philosophico-théorique » du jour : la liberté à travers la littérature, à travers l’histoire, la sociologie, le bio-droit… Puis venaient les après-midi « ateliers » d’application : atelier mode, atelier journalisme, atelier bioéthique, etc… L’objectif était de voir avec des professionnels, l’atmosphère de liberté (ou de non-liberté)qui existe dans leur métier , de réfléchir à ce qui crée ces ambiances et à ce qui peut les éviter.
Les repas prolongeaient les débats lancés lors des sessions de travail, et généralement de manière assez animée! La semaine a déjà eu des effets concrets pour certaines. A titre d’exemple, Magalie a pris en compte ce qui avait été dit lors d’un atelier mode. Elle s’était beaucoup interrogée lors de l’atelier, pour savoir s’il y avait réellement une liberté possible par rapport à la mode du jour, ou si la vraie liberté n’exigeait pas d’en faire carrément abstraction... Il lui semblait qu’il n’était pas bon de soigner sa tenue, que c’était tomber dans la superficialité. La discussion avec les autres a été très passionnée et elle est revenue deux jours après transformée ! Elle avait pris la peine de se soigner, de se mettre en valeur, de s’habiller « pour les autres » !
A l’issue de la session, un bilan a été réalisé avec les participantes, en deux temps : tout d’abord en leur proposant des questions autour de la liberté auxquelles elles essayaient de répondre en se servant de tout le « matériel » reçu dans la semaine, et ensuite en leur faisant remplir un questionnaire de « satisfaction ». Les commentaires de contentement furent assez unanimes et elles ont pu proposer des thèmes pour l’édition de l’université d’été 2011 ! Il semble que celui de la « communication » ait le vent en poupe …