Le Pape à Paris : le témoignage d'Anne

Comment certains membres de l'Opus Dei ont-ils vécu les deux jours que le Pape a passé à Paris ? Nous vous proposons cette semaine plusieurs témoignages. Aujourd'hui, Anne, volontaire au centre de presse.

Anne, vous avez été volontaire pendant 3 jours au centre de presse où sont passés les 1300 journalistes accrédites pour la visite du Saint-Père. Quelle a été votre mission ?

Nous devions faciliter le travail des journalistes et des attachés presse. Trouver les cartes d’accréditations des journalistes…pas toujours présentes au bon moment  !  Contacter la personne qui pouvait répondre à leurs questions… Leur faire arriver en temps et en heure aux rendez-vous…. Chaque problème était là pour être résolu immédiatement.

Nous savions que tout était important : du café, qui était proposé régulièrement, jusqu'à la distribution en temps et heure des discours « sous embargo ». J’ai été ravie de faire partie d’une petite équipe qui a travaillé de façon efficace.

J’ai travaillé avec des étudiants et des professionnels qui ont pris du temps sur leurs congés pour cette occasion.

Nous avons passé des moments intenses, très intéressants et très sympathiques. Nous avions tous le même but : faciliter, à notre niveau, le bon déroulement de la visite du Saint-Père et sans donner une importance démesurée à ce que nous avons fait, il est vrai que nous savions que tout allait être jugé ! 

Vous avez pu suivre chacun des discours du Saint-Père. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

Travaillant dans un métier artistique, je suis très sensible aux aspects graphiques et esthétiques. Dans le cas de Benoît XVI, ce qui me frappe est la sobriété de ses gestes, marqués par une grande simplicité et humilité et laissant passer la force de la Vérité.

Comment les journalistes ont-ils reçu le message du Saint Père ?

 Je ne peux pas répondre à leur place. Nous le verrons dans les médias. La seule chose dont je puisse parler, c’est l’impression que j’ai ressentie en les observant dans la salle de presse : on les voyait arriver pressés, et parfois un peu agressifs. Ils posaient des questions, s’attachant à des détails extérieurs. Dans les grands écrans de la salle les images ont commencé à défiler et face aux paroles du Saint Père, on a senti le silence s’installer dans la salle de presse.

Je ne sais pas ce qu’ils pouvaient comprendre mais il y avait un certain étonnement. Cet homme que parle « vrai » avait un impact réel. J’avais l’impression qu’ils essayaient de le « décrypter ».

J’insiste, je ne peux pas parler à leur place mais par il me semble que, même au niveau de la salle presse, ils étaient « étonnés » de trouver des catholiques, hommes et femmes, majoritairement jeunes, actuels et sympa ! Assez éloignés je dois dire des clichés classiques !