Comment avez-vous vécu cette mission ?
Je n’avais aucune expérience de prêtre en paroisse. J’ai trouvé la prise de fonction difficile ; j’étais un peu perdu. Heureusement, j’ai pu m’appuyer sur l’héritage du Père du Vignaux et trouver beaucoup de soutiens. La mairie a été un interlocuteur très agréable, une assistance rapide lorsque survenaient des problèmes techniques. Pour la bonne marche de la paroisse, j’ai beaucoup apprécié le soutien de tous les paroissiens bénévoles : il y en a beaucoup, aussi discrets qu’efficaces, qui opèrent de façon invisible – rien que la logistique, les commandes, les inventaires requièrent beaucoup de temps et de soin. Pour la célébration des messes, je dois beaucoup à l’aide des pères de familles qui forment les servants d’autel. Nous avons une cinquantaine de servants de messe, dans la paroisse la plus petite des Yvelines : c’est un beau signe de vitalité !

Que retiendrez-vous parmi les initiatives et les moments forts de ces six ans ?
L’essor du scoutisme dans la paroisse est un beau succès. J’avais l’ambition de monter une troupe, et nous y sommes parvenus, malgré les difficultés rencontrées lors du Covid. Quant à la deuxième meute, je ne l’avais même pas prévue !
Je rends également grâce pour les messes célébrées dans les deux Ephads de la Maison Notre-Dame et des Tilleuls : les résidents y participent avec beaucoup de ferveur et de reconnaissance.
Au moment de partir, quel est votre sentiment ?
Je suis reconnaissant envers Mgr Crepy pour la nomination de mon successeur, le père Arthur Auffray. Je suis sûr et certain que les paroissiens de Saint Wandrille l’apprécieront et l’aimeront dès son arrivée ! Il apportera énormément à la paroisse grâce à ses nombreux talents et qualités.
Quel conseil avez-vous envie de donner aux paroissiens de Saint Wandrille ?
Qu’ils continuent dans le même esprit ! Qu’ils rayonnent de l’amour du Christ, et fassent grandir leur assemblée, à la recherche de nouveaux pratiquants. Les obsèques que l’on célèbre sont, à 80 %, celles de non-pratiquants : il faut multiplier les contacts, les initiatives, pour attirer nos frères et sœurs vers la lumière du Seigneur.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
De nouvelles responsabilités pastorales m’attendent au sein de l’Opus Dei, car le concept de « retraite » est étranger à la vocation sacerdotale !
