Henri, vous êtes moniteur au club Fennecs. Un club pour garçons dont l’aumônerie est confiée à l’Opus Dei. Vous avez vécu deux jours avec 80 adolescents venus écouter le Saint Père. Quels ont été les moments forts de ces journées ?
Pour tous ces jeunes qui étaient très enthousiastes, les moments forts ont été ceux où l'on avait une chance voir le pape « en vrai » et non par l'intermédiaire d'écrans.
Un des jeunes qui était avec nous a croisé le regard de Benoît XVI lorsqu'il allait des Bernardins vers Notre-Dame et en a été bouleversé : « ça m'a lavé les yeux », m'a-t-il dit quelques instants plus tard.
Le recueillement de la Messe célébrée aux Invalides a également eu beaucoup d'impact ; un des jeunes qui ne pratique quasiment pas nous a dit ensuite qu'il avait senti ce que pouvait être la prière.
Ces jeunes ont-ils apprécié le message du Saint Père ? L'ont-ils senti proches d'eux ?
Savoir s'ils ont apprécié le message du saint Père est difficile à évaluer, en tout cas ils l'ont retenu : le Saint-Esprit, la Croix et surtout le fait d'amener un ami à Jésus, paroles que Benoît XVI avaient prononcées vendredi soir à Notre-Dame. Les jeunes en ont parlé tout le long du week-end.
Le désir qu'ils ont de voir et d'acclamer le Pape prouve, je pense, que les jeunes l'aiment, se sentent proches de lui et veulent le soutenir.
Qu'ont-ils le plus aimé ?
Sans aucun doute la nuit passée sur l'esplanade des Invalides et l'arrivée du Chemin de Lumière, qui était très belle ; ainsi qu'être dans la foule pour sentir l'ambiance d'affection qui entourait le Saint Père.