Abbé Merveilleux du Vignaux : prêtre de l’Opus Dei et curé de paroisse

En septembre dernier, l’abbé Henri Merveilleux du Vignaux, prêtre de l’Opus Dei, est devenu curé de la paroisse Saint-Maurice de Bécon, à Courbevoie. Il revient avec nous sur cette nomination et sur sa manière d’envisager sa mission de curé de paroisse.

église Saint Maurice de Bécons (Courbevoie - France)

Vous êtes curé de Saint-Maurice de Bécon depuis la rentrée scolaire.
Comment s'est effectuée votre nomination ?

Avant l’été, l’abbé Marc Chatanay, responsable de l’Opus Dei en France, m’a proposé cette mission à la paroisse Saint-Maurice de Bécon. J’étais depuis 4 ans aumônier de l’Opus Dei à Nantes. J’ai alors rencontré Monseigneur Matthieu Rougé, évêque du diocèse de Nanterre, puis, le 1er septembre, j’ai quitté les rives de la Loire pour rejoindre celles de la Seine.

Que signifie, pour un prêtre de l'Opus Dei, d'être curé de paroisse ?

La mission de curé de paroisse est la même, que l’on soit prêtre de l’Opus Dei ou non : il s’agit de servir le mieux possible le peuple qui vous est confié. Le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, avait intitulé en 1988 un petit recueil d’homélies sur le sacerdoce : « Serviteurs de votre joie. » C’est une expression inspirée des paroles de l’ange Gabriel à Zacharie : « Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance » (Lc 1,14).
La mission d’un curé, comme en fait celle de tout prêtre, me semble bien résumée par ces quelques mots : « serviteur de votre joie »

Abbé Henri Merveilleux du Vignaux

Comment envisagez-vous votre mission de curé ?

Ces deux premiers mois m’ont permis de découvrir une communauté paroissiale chaleureuse et pleine d’initiatives. Les mois qui viennent seront encore des mois de découverte : chaque paroisse a son histoire et ses caractéristiques. Par exemple, la communauté paroissiale de Saint-Maurice est différente de celle de Saint-Wandrille du Pecq, dans le diocèse de Versailles, où j’ai été curé 8 ans. Pourtant ces deux paroisses sont assez proches géographiquement et toutes deux sont sur les bords de Seine.
Dans un cas comme dans l’autre, l’aide et l’implication des paroissiens eux-mêmes me permettent d’envisager avec confiance cette nouvelle mission. Enfin je compte surtout sur l’aide du Seigneur, de sa mère et de saint Maurice, le légionnaire romain martyr du 3e siècle, notre saint patron.