Une seule et même vocation, vécue selon différents modes de vie

Qu’ils vivent le célibat en tant que « numéraires ou agrégés », ou qu’ils soient « surnuméraires », les fidèles de la Prélature de l’Opus Dei partagent une même vocation. Voici trois manières dont se manifeste cette unicité de vocation, extraites de la lettre pastorale du prélat du 28 octobre 2020.

  1. Un même esprit : « Tous les membres de l’Œuvre, chacun dans sa situation personnelle ont la même vocation […] Nous avons tous le même esprit, qui nous pousse à sanctifier notre vie ordinaire et, en particulier, notre travail. « Il n’y a pas sur terre une noble activité humaine qui ne puisse être divinisée, qui ne puisse être sanctifiée. Il n’est aucun travail que nous ne devrions pas sanctifier, rendre saint et sanctifiant »[1]. Cet esprit nous conduit à rechercher l’union avec Dieu dans ce que nous entreprenons à chaque moment de notre vie. La sanctification du travail est ainsi l’axe sur lequel tourne, en réponse à la grâce, notre recherche de la sainteté, de l’identification à Jésus-Christ. »
  2. Une même mission apostolique : « Nous avons la même mission apostolique : nous sommes également appelés à nous sanctifier et à collaborer à la mission de l’Église dans la transformation chrétienne du monde ; dans notre cas, ce sera en vivant l’esprit de l’Opus Dei. La mission propre de l’Œuvre ne peut être bien comprise que dans le cadre de la grande mission de l’Église, où « nous sommes tous appelés à offrir aux autres le témoignage explicite de l’amour salvifique du Seigneur, qui au-delà de nos imperfections nous offre sa proximité, sa Parole, sa force, et donne un sens à notre vie. »
  3. Des moyens identiques pour accomplir la mission apostolique : «Pour mener à bien notre mission, le Christ est le chemin. Pour le suivre en tant qu’apôtres et disciples, nous avons dans l’Opus Dei des moyens identiques : les mêmes actes de piété et coutumes de vie chrétienne, les mêmes moyens de formation spirituelle et doctrinale. Selon les circonstances personnelles, elles sont vécues d’une manière ou d’une autre, mais l’ensemble est toujours sensiblement le même. »

Lire la lettre pastorale du 28 octobre 2020

[1] Saint Josémaria, Lettre du 31 mai 1954, n° 17