Aujourd’hui, c’est un jour de silence dans l’Eglise : le Christ gît au tombeau, et l’Eglise médite, admirative, sur ce que le Seigneur a fait pour nous. Elle reste silencieuse pour apprendre du Maître, en contemplant son corps détruit. (…)
Le Samedi Saint n’est pas une journée triste. Le Seigneur a vaincu le démon et le péché, et dans quelques heures, il vaincra également la mort par sa glorieuse résurrection. Il nous a réconcilié avec le Père céleste. Nous sommes de nouveau enfants de Dieu ! (…)
L’on comprend que l’on ait mis le corps sans vie du Fils dans les bras de la Mère, avant de lui donner une sépulture. Marie est la seule créature capable de lui dire qu’elle comprend parfaitement son Amour pour les hommes, car elle n’a pas été la cause de ses douleurs. La Vierge très pure parle pour nous ; mis elle parle pour nous faire réagir, pour nous nous expérimentions sa douleur, devenue une seule et même chose avec la douleur du Christ.
Tirons de cela des résolutions de conversion et d’apostolat, d’identification plus profonde avec le Christ, afin d’être entièrement tourné vers les âmes. Demandons au Seigneur qu’il nous transmette l’efficacité salvatrice de sa Passion et de sa Mort. Considérons le panorama qui se présente à nous. La foule qui nous entoure attend que les Chrétiens lui fasse découvrir les merveilles de la rencontre avec Dieu. Il faut que cette semaine sainte – et chaque jour par la suite – soit pour nous l’occasion d’un saut en qualité, pour dire au Seigneur de se mettre totalement dans nos vies. Il faut communiquer à de nombreuses personnes la Vie nouvelle que le Christ nous a obtenu par la Rédemption.