Odile, 37 ans, coopératrice de l’Opus Dei

Une coopératrice n’est pas membre de l’Opus Dei, mais en apprécie l’esprit et les actions. Elle aide de différentes manières. Odile nous raconte son histoire qui a débuté par une annonce à Pôle Emploi.

Comment avez-vous connu l’Opus Dei ?

Il y a un peu plus de 3 ans, je recherchais du travail et j’ai répondu à une annonce de Pôle Emploi pour un travail d’employée de maison.

Lors de l'entretien, la responsable d’un centre culturel qui m’a reçue m’a tout de suite dit qu’en plus des activités culturelles diverses, le centre proposait une formation chrétienne. Il s’agissait d’une formation confiée à l’Opus Dei et ouverte à celles qui le souhaitaient. Je ne connaissais absolument pas, et c'est en travaillant et en faisant la connaissance des membres de l’Opus Dei qui habitent la maison que j'ai connu différentes facettes de cette institution, incarnées dans la personnalité de chacune.

Pourquoi avez-vous souhaité devenir coopératrice de l’Opus Dei ?

J'ai souhaité devenir coopératrice de l'Opus Dei parce que ce que j'y ai découvert me plait, à savoir, plus particulièrement : une grande union entre les personnes, une grande gentillesse, également une grande liberté et, ce qui est pour moi très important, un respect des différences. J'ai été très sensible, à la proximité et à la solidarité entre les personnes. Le souci de l'autre, au sens positif du terme, est une donnée rare que j'ai trouvée parmi les membres de l'Opus Dei. La fidélité et la droiture d’intention sont des traits de l'esprit qui m’ont aussi attirée.

Collaborez-vous avec une initiative concrète d’apostolat de l’Opus Dei, laquelle ? Pourquoi ?

Je collabore en parlant de mon travail et de l'Opus Dei aux gens que je connais. C'est toujours un plaisir pour moi de dire que je travaille pour des personnes qui ont des qualités morales, des qualités de coeur importantes. Je le constate à travers de petites attentions qu’elles ont les unes pour les autres et aussi pour moi même. Ces petites choses sont pour moi beaucoup plus importantes que le spectaculaire. Ces femmes qui animent ce centre culturel ont toutes un métier et des âges différents. Je les trouve toujours contentes et reconnaissantes même lorsque je leur rends un tout petit service. A travers tout cela J’ai découvert que la foi est quelque chose de fondamental. J'ai envie que les gens à qui je parle de l’Opus Dei le comprennent également et se rendent compte que la présence de Dieu dans la vie est une vraie source de joie !

Je parle aussi de ma propre "redécouverte" de Dieu et de la pratique religieuse qui est maintenant la mienne.

Dans la pratique, ma collaboration se traduit en premier lieu par des prières pour l'Opus Dei, pour tous ses membres et en particulier pour ceux que j'ai la chance de connaître.

J'essaie, autant que je le peux, de travailler le mieux possible dans l'esprit de l'Opus Dei.

Que signifie pour vous être coopératrice ?

Etre coopératrice, c'est avant tout pour moi, une chance. C'est une aide pour ma vie chrétienne, c'est comme une "nourriture" pour ma propre foi, une manière de la rendre plus forte. C'est aussi la joie de servir dans la simplicité.