Mgr Echeverria clôture l’année du centenaire

Les activités du centenaire de la naissance de saint Josémaria s’achèvent à Rome par une messe célébrée par le prélat de l’Opus Dei en la basilique saint Eugène.

« Un saint à la portée de tous, le saint de la vie quotidienne, de la joie » : c’est avec ces paroles que le prélat de l’Opus Dei a fait référence à saint Josémaria, au cours de l’homélie de la messe célébrée le 9 janvier en la basilique saint Eugène de Rome. Et c’est avec cette cérémonie, à laquelle ont participé plusieurs milliers de personnes, que se sont achevées les activités du centenaire de la naissance de saint Josémaria, activités qui avaient débuté un an plus tôt. Saint Josémaria est né à Barbastro (Province de Huesca, Espagne) le 9 janvier 1902.

Le prélat de l’Opus Dei a dit que parmi les bienfaits reçus cette année, la canonisation de saint Josémaria, le 6 octobre dernier, venait au premier plan. En rappelant cette date, il a invité les personnes présentes à rendre grâce à Dieu pour « tous les dons qu’il nous a concédés ».

Mgr Echeverria a souligné que la vie de saint Josémaria « a éclairé de nombreuses âmes, car de lui-même rayonnait la lumière du Christ. Non seulement par ses qualités personnelles, mais également par les vertus de notre Seigneur qui se reflétaient dans sa vie d’homme fidèle ».

Le prélat de l’Opus Dei a considéré quelques traits du nouveau saint, tels que sa vie de prière, son travail, sa pénitence et son apostolat ; et il a indiqué que son élan apostolique le poussait à parler « spontanément du Christ à toutes les personnes avec lesquelles il se trouvait tout au long de la journée ». En se référant à cet exemple, Mgr Escriva a encouragé les participants à « être des chrétiens cohérents, capable d’ouvrir les bras aux nécessités de toutes l’humanité ».

Activités d’étude et de service au cours de centenaire.

Le centenaire a commencé avec le Congrès International « La grandeur de la vie ordinaire », qui s’est déroulé à Rome du 7 au 11 janvier 2002, organisé par l’Université Pontificale de la Sainte Croix. Mille deux cents participants sont venus à ce Congrès, pour étudier certaines questions liées à la famille, au développement, à l’éducation et à l’intégration sociale, à la lumière du message de Josémaria Escriva, au cours d’une centaine de conférences et de tables rondes.

Pendant l’année du centenaire, des citoyens de différents pays ont été à l’origine d’initiatives de service, poussés par le désir d’améliorer la situation matérielle de leur environnement, et pour que de nombreuses personnes s’approchent de Dieu et découvrent la joie de la vie chrétienne : c’est ainsi que sont nés l’Institut for Industrial Technology (Lagos, Nigeria) la Clinique médico-sociale Moluka (Kinshasa, République Démocratique du Congo), l’Ecole agricole Guatanfur (Temza, Colombie), le dispensaire médical Anauco (Caracas, Venezuela), le Centre Educatif Los Pinos (Montévideo, Uruguay), la Clinique Médicale Centenario (Monterrey, Mexico), le Programme de Formation Professionnelle pour immigrants Braval (Barcelone, Espagne) et le Centre des Citoyens Laguna (Madrid, Espagne). Comme l’indique Marta Manzi, porte-parole des activités du centenaire, « ces institutions veulent être un signe visible et permanent de la célébration du centenaire ».

C’est dans cette esprit que le comité organisateur de la canonisation de Josémaria Escriva a promu le Projet « Harambee 2002 », un fond de solidarité destiné à financer des programmes éducatifs en Afrique. On peut trouver plus d’information sur ce projet sur la page web