Mettre à profit et de partager au Cameroun ce que j’ai appris

Evrard, jeune numéraire camerounais qui a connu l’Opus Dei il y a 10 ans en Belgique vient de retourner dans son pays.

Evrard

Il raconte comment il vit sa vocation et pourquoi  après plusieurs années passées en Europe, il revient dans la terre de ses ancêtres. 

Evrard, comment as-tu connu l’Opus Dei ?

 

Evrard

J’ai connu l’Opus Dei tout seul, il y a bientôt 10 ans en lisant un livre sur le sujet (livre de Mgr Dominique Le Tourneau, collection « Que sais-je » des Presses Universitaires de France (PUF).  En lisant le livre, j’ai été frappé par la triade « Sanctifier son travail, se Sanctifier dans le travail et Sanctifier les autres par le travail »

 

Par la suite, comment as-tu pris contact ?  

J’ai envoyé un email au Bureau d’information de l’Opus Dei en Belgique pour avoir plus de renseignements sur l’institution. Trois ou 4 jours plus tard, je recevais à mon domicile une lettre et diverses informations dont le prospectus de la canonisation du fondateur de l’Opus Dei. Par la suite, je suis allé à Rome au départ de Bruxelles en Octobre 2002 pour ladite canonisation.

 

En quoi Saint Josémaria ou l’esprit de l’Opus Dei t’aide dans ta vie de tous les jours ?  

Avec quelques jeunes qui fréquentent le Centre d'Etudes Nolanga

D’abord, même si ça tombe sous le sens, je souhaite rappeler que Saint Josémaria aimait beaucoup Jésus. En répondant à l’appel de Dieu comme numéraire de l’Opus Dei, j’essaie de vivre très près du Seigneur dans mes multiples activités de la journée. Deux exemples pour illustrer mon propos : 1/ sur ma table de travail, j’ai une image de la Vierge noire de Czestochowa. 2/ J’offre au Seigneur spécialement à la messe quotidienne mes différentes activités pour diverses intentions personnelles ou celles qui m’ont été confiées par des proches.

 

Tu as fait toutes tes études universitaires en Belgique y compris un 3ème cycle, en quoi cela aidera ton pays maintenant que tu es retourné ?  

Je tiens à mettre à profit et à partager ce que j’ai appris. Comment me direz-vous ?

Etant donné que j’ai travaillé dans le domaine biomédical, que le Cameroun a besoin de ce genre de compétences tant dans les domaines public que privé, je souhaite contribuer à cet effort en apportant ma modeste pierre de touche. Aussi, continuer d’apprendre auprès des personnes au Cameroun et partager un certain optimisme sur l’avenir de notre continent souvent tant décrié.

 

Qu’allez-vous apprendre des camerounais ?

 

Je suis actuellement un des responsables du Centre d’Etudes Nolanga à Ngoa-Ekéllé. Chaque jour y passent plusieurs dizaines d’étudiants et de lycéens de Yaoundé qui ont pas mal de talents et de vertus diverses.