Le chemin de Compostelle, main dans la main avec un saint

"Je te propose de faire le chemin avec saint Josémaria, un pèlerin de notre époque". C'est l'initiative de Santiago Climent, un prêtre qui a compilé des textes du fondateur de l'Opus Dei, un "contemplatif itinérant", liés au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et au chemin de vie.

"L'Apôtre Saint Jacques a voyagé en Hispanie pour l'évangéliser. De retour à Jérusalem, il fut mis en prison et martyrisé. Ses disciples prirent son corps et le transportèrent par mer jusqu'à Iria Flavia, en Galice. Quelques kilomètres plus loin, vers l’intérieur, ils l'ont enterré. Les invasions successives des peuples barbares et musulmans ont fait passer sous silence le sépulcre de Saint Jacques". C'est ainsi que commence Hacer el camino, une brochure de Santiago Climent. Ce silence séculaire autour de la tombe du pêcheur de Galilée a été brisé par les pas des innombrables pèlerins qui, depuis la découverte de la tombe, se rendent à Compostelle.

C'est un chemin que "beaucoup de pèlerins font encore avec une attitude de conversion, particulièrement lors les années saintes, ces temps privilégiés de grâce et de salut éternel que l'Église offre à tous pour un renouvellement intérieur de la vie chrétienne", écrit Climent.

Dans cette ligne, il souligne : "Celui qui commence le chemin de Saint-Jacques a un intérêt, une raison plus ou moins profonde ; une lumière s'est peut-être allumée dans son âme - une demande à faire, un désir de Dieu qui naît dans le cœur et qui a besoin de mûrir dans la solitude du tête-à-tête avec Lui pour être sûr ; de réparer une vie passée pleine d'erreurs et commencer un nouveau chemin avec un cœur renouvelé...".

tableau de saint Josémaria en prière devant la statue de l'apôtre saint Jacques (Nacho Valdés, 2007). Ce tableau se trouve au centre sacerdotal Hospitaliño, à Compostelle

"La joie est partie intégrante de ton chemin".

La géographie du chemin jacobéen, des étapes arides de la Castille aux étendues vertes de la Galice, reflète les difficultés d'un parcours qui, pourtant, incite à l'optimisme, comme le souligne Climent dans un texte de saint Josémaria : "La joie fait est partie intégrante de ton chemin".

Saint Josémaria a fait plusieurs pèlerinages à Santiago, le premier en juillet 1938 lorsque, comme aujourd'hui, l'année sainte de 1937 a été prolongée, alors à cause de la guerre, maintenant à cause des restrictions de mobilité dues à la pandémie.

Le fondateur de l'Opus Dei "était un contemplatif itinérant parce qu’il a rencontré Jésus sur le chemin de sa vie et ne l'a plus abandonné. Il est tout à fait possible que Jésus ait une rencontre fortuite avec toi pendant le chemin", s'aventure l'auteur d'un texte divisé en quatre sections portant ces titres : "Le départ et l’arrivée", "Le chemin", "Les obstacles, les chutes" et "L'aide des autres".

Dans chacune d'elles, après une brève introduction, il reprend des textes de saint Josémaria, la plupart tirés de son livre Chemin, mais aussi d'autres comme Forge, Sillon ou Quand le Christ passe.

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