a première de cette série d’exhibitions a eu lieu dimanche 22 avril au Sanctuaire Marial de Nsimalen. Bernadette –l’une des promotrices de cette activité- nous raconte son expérience
Après quelques imprévus au moment du départ, indépendants de notre volonté, nous arrivons à Nsimalen au sortir de la messe de 6h. Nous installons notre matériel: des panneaux bien en vue et très expressifs relatant la vie de saint Josémaria, de sa tendre enfance jusqu’à sa mort, et présentant ses successeurs jusqu'au prélat actuel. Nous attendons patiemment la fin de la seconde messe qui a commencé à 8h. Notre présence en ces lieux a été annoncée par le célébrant.
À la sortie de cette messe, une foule de fidèles curieux d’en connaître un peu plus sur ces tableaux et ces livres se dirigent spontanément vers nous. Nous les prenons par petits groupes pour une visite guidée. De la naissance de St Josémaria, sa vie familiale, les débuts de l’Oeuvre avec ses dates clé -2 octobre 1928,14 février 1930, 14 février 1943-, la guerre civile en Espagne, le cheminement de l’Opus Dei et son expansion dans les 5 continents, jusqu’à sa mort en 1975 ; les différents successeurs jusqu'au prélat actuel, rien n'a été oublié.
Les visiteurs montrent un intérêt certain et écoutent attentivement les explications données. Ils posent des questions, achètent des livres, et laissent leurs contacts pour en savoir plus sur les activités de l'Oeuvre dans les différents centres de Yaoundé. Reprenant les mots de saint Josémaria, nous leur disons que nous sommes tous appelés à la sainteté, quelque soit notre situation et notre condition, nous sommes tous appelés à participer à la vie du Christ. Aussi, l'arme de l'Opus Dei c'est la prière ; c'est pourquoi nous transformons le travail en prière. Notre sainteté se situe donc dans l'accomplissement des petits devoirs de chaque instant.
L’exposition explique aussi que cet immense travail du fondateur et des premiers membres de l’Oeuvre ne s'est pas fait sans heurts. Il y a eu des ennemis et des obstacles, mais saint Josémaria a appliqué cette règle : "Pardonner, se taire, prier, travailler, sourire." Le fondateur avait une grande dévotion envers la Sainte Vierge Marie, il a appris à ses enfants à lui vouer le même amour et à demander son aide à tout moment. Au sortir de la messe de 11 h, même scénario, le tout dans une ambiance joyeuse.
La prochaine étape est fixée dimanche 29 avril à l'église Saint Esprit de Mvolyé à Yaoundé et à Ste Monique de Maképé à Douala.