Accrochée à la vie grâce à l’affection

Maman Marthe est membre surnuméraire de l’Opus Dei. Elle a souffert une forme grave de COVID-19 et raconte comment elle a touché du doigt l’affection de l’Œuvre au cours de sa maladie.

En juin 2020, j'ai été atteinte du COVID-19 et internée dans un centre de prise en charge de Yaoundé, où j'étais entre la vie et la mort. Je ne pouvais communiquer avec personne de l'extérieur de l’hôpital et c'est ma fille qui se chargeait de transmettre les nouvelles de mon état de santé, qu’elle recevait du corps médical. C'est pour moi l'occasion de rendre un vibrant hommage à mes enfants pour leur présence et leur sollicitude à mon endroit. Merci mes enfants !

L’Opus Dei, ma famille spirituelle, a été aussi présente par la prière et par de nombreux détails d’affection. J'avais reçu une croix ainsi qu’une image de saint Josémaria Escriva que je gardais sous mon oreiller : il veillait sur moi.

Dès ma sortie de l’hôpital, quand les mesures barrière ont été assouplies, j’ai reçu de nombreuses visites plusieurs fois par semaine : on me faisait regarder des vidéos où je vivais les événements des autres surnuméraires; une numéraire venait à mon domicile tous les mardis pour converser avec moi et s'enquérir de mon état de santé ; l'abbé arrivait chaque semaine, sous le soleil ou sous la pluie, pour m’administrer les sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie. D'autres surnuméraires n'ont point passé une seule journée sans s’enquérir de mon état de santé.

Avec quelques amies qui étaient venues me rendre visite pendant ma convalescence

Même les jeunes du centre Rigel sont venues m’encourager, elles m’apportaient des paniers de fruits et je les remercie pour cela ! Il n’y a pas assez d’espace pour remercier tout le monde parce que tous les membres de l’Œuvre m’ont entourée de près ou de loin.

Pendant ma convalescence du COVID-19, j’ai dû être internée d’urgence pour une embolie pulmonaire ; lorsque je m’éveille sur mon lit d'hôpital, deux personnoes del'Oeuvre sont là, elles veillent sur moi.

Saint Josémaria Escriva affirmait que l’Œuvre est une famille. J'ai touché cela du doigt et je ne suis pas une privilégiée car tous les membres de l’Œuvre reçoivent cette même affection. Je me suis accrochée à la vie grâce à tant d’amour. Je suis très heureuse d'appartenir à cette grande famille !

Le comble du bonheur a été le 24 avril 2021 au soir lorsque j’ai reçu un gros gâteau pour mon anniversaire !

J'ai recommencé à fréquenter le centre Rigel où j'ai retrouvé les autres surnuméraires et mes amies Coopératrices. Quelle joie, les retrouvailles ! Merci à toutes et à chacune ! Merci pour tout.

Marthe Yogo