L’Esprit Saint

Nous vous présentons quelques textes de saint Josémaria qui parlent de l’Esprit Saint : « Aide-moi à réclamer une nouvelle Pentecôte qui embrase encore une fois la terre. » (Sillon, 213)

LES ACTES DES APOTRES

Comme le jour de la Pentecôte était arrivé, ils étaient tous ensemble au même endroit. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Et ils virent paraître des langues séparées, comme de feu ; et il s'en posa une sur chacun d'eux. Et tous furent remplis d'Esprit Saint, et ils se mirent à parler en d'autres langues, selon ce que l'Esprit leur donnait de proférer.

Or il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs, hommes pieux de toutes les nations qui sont sous le ciel. Ce bruit s'étant produit, la foule s'assembla et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler en sa propre langue.

Actes 2, 1-6 TEXTES DE SAINT JOSÉMARIA

Le Seigneur avait dit : Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, un autre Consolateur, pour être avec vous à jamais (Io 14, 16). — Alors que les disciples se trouvaient tous ensemble au même endroit, vint soudain du ciel un bruit semblable à celui d'un violent coup de vent qui remplit toute la maison où ils se tenaient. — Au même moment apparurent des langues de feu qui se divisaient et il s'en posa une sur chacun d'eux (Ac 2, 1-3).

Remplis de l'Esprit Saint, les Apôtres étaient comme ivres (Actes 2, 13). Et Pierre, entouré des onze autres Apôtres, éleva la voix et parla. — Nous l'entendons, nous, hommes de cent nations différentes. — Chacun d'entre nous l'écoute dans sa langue. — Toi et moi dans la nôtre. — Il nous parle de Jésus-Christ et de l'Esprit Saint et du Père.

Il n'est ni lapidé ni jeté en prison : de ceux qui l'ont entendu, trois mille se convertissent et sont baptisés.

Toi et moi, après avoir aidé les Apôtres à administrer le baptême, nous bénissons Dieu le Père pour son Fils Jésus, et nous nous sentons nous aussi ivres du Saint-Esprit

Saint Rosaire, 3ème mystère glorieux

C'est pourquoi la tradition chrétienne a résumé l'attitude que nous devons adopter envers le Saint-Esprit en un seul mot : docilité. C'est-à-dire, être sensibles à ce que l'Esprit divin réalise autour de nous et en nous, aux charismes qu'Il distribue, aux mouvements et aux institutions qu'Il suscite, aux résolutions et aux décisions qu'Il fait naître en notre cœur. Le Saint-Esprit accomplit dans le monde les oeuvres de Dieu. Il est, comme le dit l'hymne liturgique, dispensateur des grâces, lumière des cœurs, hote de l'âme, repos dans le travail, réconfort dans les larmes. Sans son aide, rien ne subsiste dans l'homme qui ne soit péché, car c'est Lui qui lave les souillures, guérit les blessures, incendie les froideurs, redresse les erreurs et conduit les hommes au port du salut et de la joie éternelle.

Quand le Christ passe, 130

Cela vaut la peine de risquer sa vie, de se donner pleinement pour répondre à l'amour et à la confiance que Dieu met en nous. Cela vaut la peine, avant tout, de nous décider à prendre au sérieux notre foi chrétienne. Quand nous récitons le Credo, nous proclamons notre foi en Dieu le Père tout Puissant, en son Fils Jésus-Christ, qui est mort et ressuscité, en l'Esprit Saint, Seigneur et auteur de la vie. Nous confessons que l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique est le corps du Christ, animé par le Saint-Esprit. Nous nous réjouissons de la rémission des péchés et de l'espérance de la résurrection à venir. Mais ces vérités pénètrent-elles jusqu'au fond de notre cœur ou bien restent-elles sur nos lèvres ? Le message divin de victoire, de joie et de paix de la Pentecôte, doit être le fondement inébranlable de la façon de penser, de réagir et de vivre de tout chrétien.

Quand le Christ passe, 129

Voilà la merveille de la Pentecôte : la consécration de tous les chemins, qui ne peut jamais être interprétée comme un monopole, comme la mise en valeur d'un seul, au détriment des autres.

La Pentecôte, c'est une infinie variété de langues, de méthodes, de façons de rencontrer Dieu : et non pas une violente uniformité

Sillon, 226

Docilité, tout d'abord, parce que c'est le Saint-Esprit qui, par ses inspirations, imprime un ton surnaturel à nos pensées, à nos désirs et à nos actes. C'est Lui qui nous pousse à adhérer à la doctrine du Christ et à l'assimiler en profondeur. C'est Lui qui nous éclaire, nous rend conscients de notre vocation personnelle et nous donne la force de réaliser tout ce que Dieu attend de nous. Si nous sommes dociles au Saint-Esprit, l'image du Christ se formera sans cesse davantage en nous et nous nous approcherons ainsi chaque jour davantage de Dieu le Père. Tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.

Si nous nous laissons guider par ce principe de vie présent en nous qu'est le Saint-Esprit, notre vie spirituelle se développera et nous nous abandonnerons dans les mains de Dieu notre Père avec la spontanéité et la confiance d'un enfant qui se jette dans les bras de son père. Si vous ne retournez à l'état des enfants, vous ne pourrez entrer dans le Royaume des Cieux, a dit le Seigneur. C'est le vieux chemin intérieur de l'enfance, toujours actuel, et qui ne procède ni de la mièvrerie ni d'un manque de qualités humaines, mais d'une maturité surnaturelle qui nous fait approfondir les merveilles de l'amour divin, reconnaître notre petitesse et identifier pleinement notre volonté à celle de Dieu.

Quand le Christ passe, 135

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