Quelque chose que j'aime, Quelqu'un que j'aime

Olamide Akinyede, pharmacienne et entraîneuse de basket-ball, parle de sa passion pour la formation des étudiants et de la façon dont elle allie le sport et la foi.

Olamide et son équipe de basket

Pour moi, le basket-ball n'a jamais été qu'un sport - un sport que j'aime beaucoup mais qui, au fond, n'est qu'un jeu.

Jusqu’au jour où j'ai découvert le livre Chemin et le message de saint Josémaria sur l'élévation de tous les aspects de notre vie vers Dieu, sur la transformation, de l'intérieur, de toutes les activités humaines. J'ai compris que, même en jouant au basket, je pouvais trouver Dieu. J'ai donc dit à notre Seigneur : « Seigneur, à partir de maintenant, nous allons jouer ensemble ! »

Maintenant, quand je fais un tir, je lui dis : « Seigneur, ce panier est pour toi. » Et même quand je rate, je dis : « Seigneur, l'effort que j'ai fait pour ce tir est pour toi ». « Rien de ce qui est donné à Dieu n'est jamais perdu. »

Au début, c'était juste une découverte personnelle, quelque chose d'utile pour moi. J'ai commencé à jouer au basket avec plus de détermination ! Je n'ai pas tardé à me rendre compte que c'était l'occasion de cultiver de solides vertus humaines, qui servent de base au développement de vertus surnaturelles. Des valeurs telles que l'obéissance, la loyauté, la maîtrise de soi, la discipline, l'optimisme, l'intégrité, la stabilité émotionnelle, la gestion du stress et le travail d'équipe sont devenues partie intégrante de mon jeu. Je me suis rendu compte que le sport pouvait être un canal remarquable pour la formation personnelle, et si cela fonctionnait pour moi, pourquoi cela n'aiderait-il pas les autres ?

Quelques mois plus tard, mes amies et moi avons proposé au directeur d'une école secondaire voisine de créer un club de leadership et de sport. Notre objectif était d'aider les jeunes filles à découvrir et à développer les vertus par le biais du sport. Le principal a accepté et le club a pris son envol.

Bien sûr, j'étais enthousiaste. J'avais la chance de partager quelque chose que j'aime avec d'autres, ce qui était merveilleux. Mieux encore, les filles allaient pouvoir devenir de meilleures versions d'elles-mêmes. Et c'était l'occasion pour moi de leur présenter quelqu'un que j'aime : Jésus.

Nous avons un peu moins de deux heures d'entraînement par semaine. Nous commençons chaque séance en discutant du thème central du jour, comme le travail d'équipe. Je donne des exemples pratiques sur la manière dont elles peuvent l'appliquer sur le terrain avec leurs coéquipières. Cette discussion dure environ dix minutes. Ensuite, nous nous plongeons dans les exercices prévus pour la journée. En fonction de l'évolution de l'entraînement, nous pouvons être amenées à organiser une réunion d'équipe au cours de la séance pour réévaluer nos progrès. À la fin de l'entraînement, nous réfléchissons à la manière dont il s'est déroulé et chacun est encouragé à partager ses réflexions et à se fixer des objectifs personnels pour le prochain entraînement.

Je me suis rendu compte que les séances périodiques de mentorat individuel avec les filles sont cruciales. Ces séances les aident à assimiler les leçons du club et leur offrent un espace pour discuter de tous les sujets qu'elles souhaitent.

C'est ce que nous avons fait au cours des trois derniers mois, à l'exception des vacances scolaires. Même si nous venons à peine de commencer, je peux déjà voir les effets positifs. Cela a été une expérience très enrichissante pour nous tous. J'apprends à être plus patiente avec les filles et elles apprennent à leur tour à exiger davantage d'elles-mêmes. L'unité de l'équipe se renforce, tout comme la considération qu'elles ont les unes pour les autres. Elles écoutent plus attentivement et se concentrent davantage. De mon côté, j'ai développé une profonde affection pour ces filles.

J'ai appris que chaque circonstance de notre vie peut être une occasion de nous tourner vers Dieu et se transformer ainsi en quelque chose de plus beau. Je suis très enthousiaste à l'idée des possibilités infinies qui s'offrent à nous.

Olamide Akinyede (Nigeria)