La Journée Ivoirienne de la Famille : Colette et Robert, Ursule et Brice

La 14ème édition de la Journée Ivoirienne de la Famille(JIF) s’est déroulée ce dimanche 04 décembre à l’école Etimoé sise à Cocody Abatta. L’occasion a été pour nous de tendre notre micro à deux couples de l’Association Famille Education, promotrice de la JIF.

Colette et Robert

Colette et Robert

Êtes-vous à votre première participation à la JIF ? Ce n’est pas la première fois que vous participez à un tel événement, n’est-ce pas ?

Colette : Non ; nous nous sommes engagés aux activités de l’Association Famille & Éducation depuis longtemps : notamment, dans l’organisation des Cours d’Orientation Familiale. Pour ce qui concerne la Journée Ivoirienne de la Famille, nous étions déjà dans l’équipe promotrice de la première édition, en 2000.

Vous avez parlez de Cours d’Orientation Familiale. Pouvez-vous nous dire en quoi cela consiste ?

Les Cours d’Orientation Familiale sont des groupes de couples qui se réunissent pour discuter sur des questions relatives à la vie de famille, les rapports entre les époux et l’éducation des enfants.

Colette : Ce sont des groupes de couples qui se réunissent pour discuter sur des questions relatives à la vie de famille, les rapports entre les époux et l’éducation des enfants. Ces questions intéressent tout le monde et, pour beaucoup, elles constituent de véritables soucis. Pouvoir se réunir pour échanger des expériences et améliorer la façon d’analyser les situations et de réfléchir aux solutions et aux opportunités qui se présentent est très enrichissant pour tous les participants. La méthode adoptée est l’étude de cas concrets, un peu dans la ligne de ce qui se pratique dans les Business Schools.

Concernant la JIF quels sont les objectifs que recherchez en l’organisant ?

Olivier, José María, Rosa et François. Derrière eux, une photo de la famille Postigo-Pich

Robert : Pour le dire simplement, passer une belle journée ensemble, faire connaissance les uns avec les autres, nous amuser avec les enfants… et partager des sujets qui nous tiennent à cœur. Chaque année, après la Messe et une pause pour prendre un café ou un rafraîchissement, il y a une ou plusieurs conférences, suivies de questions, réponses, débats et échanges. Il y a aussi des ateliers de réflexion sur plusieurs sujets : les participants sont groupés normalement par tranches d’âges, pour parler des études, des nouvelles technologies, des rapports entre les parents et les enfants, etc. Après le repas de midi, des compétitions sportives des concours de karaoké etc. sont organisés, auxquels participent les parents et les enfants.

Cette année, nous avons pu compter pour la conférence sur la participation de Madame Rosa Pich et Monsieur José María Postigo, qui sont venus d’Espagne pour l’occasion. Ils ont dix-huit enfants. Rosa a écrit un livre qui expose des choses très sérieuses et très intéressantes, dites d’une manière très amusante, sur ses expériences en tant qu’épouse et maman d’une si grande progéniture.

Cette année, nous avons eu le privilège de compter pour la conférence sur la participation de Madame Rosa Pich et Monsieur José María Postigo, qui habitent en Espagne et sont venus à Abidjan pour l’occasion. Ils sont les heureux papa et maman de dix-huit enfants. Rosa a écrit un livre qui expose des choses très sérieuses et très intéressantes, dites d’une manière très amusante, sur ses expériences en tant qu’épouse et maman d’une si grande progéniture. Le livre, «Comment être heureux avec 1, 2, 3,… enfants ?» a été traduit dans une quinzaine de langues, dont le français. Après sa conférence, l’auteure a consacré un bon moment à dédicacer son livre. Le public était ravi.

Pendant la conférence


Nous avons eu aussi la satisfaction de compter sur l’appui de Madame la Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, qui s’est faite représenter par son Directeur de Cabinet.

Une autre caractéristique importante et heureuse de cette édition est que, pour la première fois, la Journée est célébrée « à domicile », dans les locaux de l’école Etimoé, qui appartient à l’Association Famille & Éducation. Les écoles de famille Etimoé pour les filles et Makoré pour les garçons, sont la concrétisation du désir d’un groupe de parents de plus en plus nombreux d’assurer une bonne éducation à leurs enfants, qui soit de la meilleure qualité pédagogique et qui dispense une éducation qui soit en syntonie avec celle que nous donnons à nos enfants au foyer.

Dieudonné pose une question


Rencontrez-vous des difficultés dans l’organisation de ces journées ? L’organisation d’un tel événement doit poserquelquesdifficultés, n’est-ce pas ?

Robert : Naturellement ! Chaque année nous nous organisons en plusieurs commissions, chargées de la conférence, des repas, des jeux et compétitions sportives, de la logistique (les bâches, les chaises, etc.). Sans oublier la recherche de sponsors et de personnes de bonne volonté qui veuillent bien nous soutenir financièrement. Depuis la première fois, en 2000, le nombre de participants n’a cessé de grandir, ce qui augmente l’importance du défi. Mais l’expérience acquise au fil des années nous permet de le relever avec de plus en plus de tranquillité. Et, dans tous les cas, le succès grandissant des éditions successives nous récompense largement de l’effort. Cette année, les papas, les mamans et les enfants totalisaient plus de six cents personnes.

Ursule et Brice

Ursule et Brice

Ursule et Brice, vous êtes à votre première participation à la Journée Ivoirienne de la Famille. Quels commentaires vous suscite-t-elle ?

Brice : J’avais participé un peu en arrière plan à quelques-unes des sessions précédentes, en aidant à l’organisation, alors que je n’étais pas encore marié. Maintenant que je participe « de plein droit », si l’on peut dire ainsi, avec ma femme et ma fillette, je suis très content. Nous sommes ici de nombreux couples jeunes, mariés depuis pas longtemps, et partager la joie et l’expérience de nos aînés nous encourage et nous stimule.

Parfois, au commencement de la vie professionnelle, on peut s’inquiéter un peu : est-ce que je pourrai consacrer à ma famille l’attention, le temps et le dévouement qu’elle mérite ? Une journée comme celle d’aujourd’hui donne une réponse « vécue » à ces interrogations.

Parfois, au commencement de la vie professionnelle, avec des horaires contraignants, des embouteillages, des défis professionnels à relever, on peut s’inquiéter un peu : est-ce que je pourrai consacrer à ma femme et à mes enfants l’attention, le temps et le dévouement qu’elle mérite et qu’ils mériteront lorsqu’ils viendront ? Une journée comme celle d’aujourd’hui donne une réponse « vécue » à ces interrogations.

Pour Ursule et moi, le fait de participer à des sessions d’Orientation Familiale a été aussi d’un grand appui. À tel point que nous participons aujourd’hui en tant que modérateurs pour de nouvelles sessions.

Le départ pour le cross des plus jeunes


Ursule : Je suis d’avis avec Brice et je voudrais ajouter que cette journée met la famille à l’honneur et nous rappelle son rôle déterminant pour une société meilleure. Par ailleurs les exposés de Rosa Pich et de son mari ont été magnifiques. Dix-huit enfants !!!... et tant de bonheur, tant d’énergie, tant de joie. Et, une chose qui n’a pas été dite mais qui transpirait à chaque instant : tant d’amour et tant d’accord, de complicité pourrait-on dire, entre eux ! vingt-cinq ans et dix-huit enfants plus tard, et amoureux comme des fiancés ! Dans une telle ambiance, les enfants apprennent à être généreux simplement en vivant.

L'un des matchs du tournoi de football