Pardonner et demander pardon : la solution pour toute la famille

Le prélat de l’Opus Dei, Mgr Javier Echevarría, a séjourné en Suisse le week-end dernier. Il a rencontré samedi plus de 500 personnes en contact avec le travail de l’Opus Dei.

Selon son habitude, Mgr Echevarría a eu avec le public une conversation très fami-liale sur des sujets concernant la vie quotidienne du chrétien courant. Les assistants étaient en majorité des familles et des jeunes, raison pour laquelle ce sont surtout des thèmes en rapport avec la famille et l’éducation qui ont été abordés. Mgr Echevarría a beaucoup insisté sur l’importance de pardonner et de demander pardon. C’est seule-ment ainsi que les familles restent unies et que les enfants apprennent à pardonner. Les chrétiens savent que Dieu leur pardonne même les fautes les plus graves, s’ils le lui demandent sincèrement. Ils sont ainsi capables, avec la grâce de Dieu, de pardon-ner eux-mêmes aux autres.

En ce qui concerne les enfants et les adolescents, Mgr Echevarría a concrètement atti-ré l’attention sur les jeux vidéo. Le contenu de nombre d’entre eux est tout simple-ment inacceptable. Dans l’un de ces jeux, par exemple, on obtient le plus de points lorsque l’on tire sur une femme enceinte. Il faut laisser beaucoup de liberté aux en-fants, a-t-il affirmé ; mais l’on doit aussi savoir ce qui leur tombe entre les mains – et ne pas déposer de tels produits au pied de l’arbre de Noël, comme cela arrive parfois.

Une mère de famille a posé une question au sujet de la mode, qui véhicule souvent une image indigne de la femme. La dictature de la mode exerce sur les filles une grande pression et est souvent la cause de tensions au sein des familles. Le prélat a encouragé les femmes à refuser qu’on les traite comme des objets. Mgr Echevarría a rapporté le cas d’une femme travaillant pour une agence de publicité, qui a courageu-sement exigé le respect de sa dignité ; d’autres femmes dans la même situation se sont senties soulagées et l’on remerciée.

La joie de se savoir fils de Dieu permet de surmonter tous les obstacles, a-t-il encore affirmé, car elle donne beaucoup de confiance, malgré les faiblesses de chacun. Car on ne compte plus alors sur ses seules forces humaines. Les responsables ecclésiasti-ques ont aussi besoin d’appui surnaturel. D’où les encouragements de Mgr Echevarría à prier pour l’Eglise, pour le pape, pour les évêques diocésains, ainsi que pour les au-torités du pays.

Mgr Javier Echevarría (74 ans) a été pendant 25 ans un étroit collaborateur du fonda-teur, saint Josémaria. En 1994 il est devenu son deuxième successeur à la tête de la prélature de l’Opus Dei. Il est membre de la Congrégation pour les causes des saints et du Tribunal suprême de la signature apostolique. Il a participé à plusieurs synodes d’évêques.