L’Opus Dei : 80 ans d'histoire avec les femmes.

Le 14 février 2010, l'Opus Dei célébrera un anniversaire spécial de la présence des femmes dans l'Opus Dei : 80 ans d'histoire.

Lorsqu’il fonda l’Opus Dei en 1928, Saint Josemaria pensait que seuls des hommes y seraient appelés pour vivre une vocation à la sainteté au milieu du monde.

Toutefois, le 14 février 1930, alors qu’il célèbre la messe, Dieu lui fait comprendre que les femmes sont également appelées à ce chemin de contemplation dans le monde et lui montre une fois de plus que l’Œuvre n’est pas sienne. Son confesseur de l’époque lui dira d’ailleurs : « Ceci vient de Dieu comme le reste ».

Depuis ce jour, le nombre des femmes dans l’Opus Dei n’a cessé de croître. Elles sont présentes dans près de 100 pays, elles dirigent de très nombreuses écoles, collèges, universités ou hôpitaux animés par l'esprit de l’Opus Dei. Mais elles témoignent aussi de manière plus ordinaire là, où elles sont, dans leur milieu professionnel, dans leur famille ou dans leurs loisirs, de l’amour de Dieu.

Saint Josémaria n’a jamais cessé, dans ses écrits et ses interviews, de mettre en avant les femmes et leur apport essentiel dans l’Église et dans la société ; il écrivait dans le livre Entretiens (n°87) : 

« Sur le plan de l'essentiel — qui doit comporter sa reconnaissance juridique, aussi bien en droit civil qu'en droit ecclésiastique — il est clair qu'on peut parler d'égalité des droits, car la femme possède, exactement au même titre que l'homme, la dignité de personne et de fille de Dieu. Mais, à partir de cette égalité fondamentale, chacun doit réaliser en lui-même ce qui lui est propre ; et sur ce plan, émancipation veut dire possibilité réelle de développer entièrement ses propres virtualités : celles qu'elle possède en tant qu'individu et celles qu'elle possède en tant que femme. L'égalité devant le droit, l'égalité quant aux chances devant la loi, ne suppriment pas, mais supposent et favorisent cette diversité qui est richesse pour tous. »

Et en 1968 il écrivait dans une revue féminine espagnole :

« La femme est appelée à donner à la famille, à la société civile, à l'Église, ce qui lui est caractéristique, ce qui lui est propre et qu'elle est seule à pouvoir donner : sa tendresse délicate, sa générosité infatigable, son amour du concret, sa finesse d'esprit, sa faculté d'intuition, sa piété profonde et simple, sa ténacité. La féminité n'est pas authentique, si la femme ne sait découvrir la beauté de cet apport irremplaçable et l'incorporer à sa propre vie. »