Harambee, présentation à la presse de l’édition 2006

« Tous ensemble, un espoir pour l’Afrique ». C’est la devise d’Harambee, projet de solidarité qui vit le jour à Rome en 2002 à l’occasion de la canonisation du fondateur de l’Opus Dei. Quatre nouvelles initiatives, qui vont contribuer au développement de ce continent, ont été présentées à la presse à Rome le 13 février dernier.

A l’occasion d’une conférence de presse, Harambee fait part aujourd’hui du début d’une campagne internationale d’appel de fonds pour mettre en route les quatre projets suivants :

1) Au Soudan : Qualification professionnelle de jeunes femmes du sud qui ont fui leur région à cause de la guerre civile que connaît leur pays.

2) Au Kenya : Un cours de perfectionnement pour les enseignants des écoles primaires et secondaires

3) À Madagascar : des Cours d’Artisanat, permettant aux familles de professionnaliser leurs acquis et de consolider ainsi leur économie familiale.

4) En République Démocratique du Congo : Création d’un service sanitaire en milieu rural. Dans les environs de Kinshasa, capitale du Congo, ce projet touche spécialement les enfants et les femmes.

À cette occasion, la 2ème édition du concours « Communiquer l’Afrique » a été aussi présentée. Ce concours concerne tout reportage de télévision montrant une réalité concrète du développement africain, sous un angle réaliste et encourageant.

Harambee 2002 vit le jour après la canonisation de Josémaria Escriva de Balaguer. Les organisateurs de l’événement ont voulu que la joie de ces journées produise des œuvres concrètes d’aide aux autres.

Depuis, Harambee a financé 24 projets dans 14 pays africains qui sont tous réalisés par des personnes de ce continent.

Les quatre nouveaux projets répondent aussi à l’appel du Saint-Père dans son encyclique Deus caritas est

Déclaration à la presse

« La campagne 2006, dit Carlo de Machi, promoteur d’Harambee, tient à étayer les espoirs des Africains. Ces quatre projets sont quatre gouttes d’eau dans le désert, nous ne le savons que trop, mais ils sont importants tout de même parce qu’ils encourageant tous ceux qui oeuvrent au développement africain avec de très bons résultats déjà ».

Linda Corbi, coordinatrice internationale de cette campagne, souligne que « tous les projets sont promus par des organisations locales africaines. L’Afrique résoudra ses problèmes grâce aux Africains eux-mêmes. Pour arriver à gérer leur avenir, ils ont besoin d’une aise qui encourage ceux qui travaillent déjà au développement du continent. »

Etaient présents à cette conférence de presse tous les représentants des projets en œuvre au Soudan et au Congo et qui vont compter sur les fonds d’Harambee 2006.

Patience Mbombo, infirmière à l’hôpital de Monkole (Kinshasa, Congo) a évoqué les efforts que fait son unité hospitalière pour l’assistance sanitaire à plus de 100 femmes et 500 enfants dans les environs de la capitale. Dans ces quartiers périphériques vivent près de 500.000 personnes. Ceci étant, elles sont conscientes qu’il leur faut en faire bien davantage : « Les mères de famille sont une pièce maîtresse dans le développement social du Congo : elles sont les responsables de l’éducation et ce n’est qu’avec leur secours que le continent connaîtra une renaissance. »

Sœur Liliana Ugolino, religieuse canossienne, a évoqué son expérience au Soudan, où elle travaille à la promotion sociale et professionnelle de la femme. « Ces années-ci, dit-elle, j’ai appris que ce qui aide les femmes africaines c’est aussi bien la formation que l’encouragement pour pouvoir développer les possibilités qui sont les leurs ».

Le maire de Rome, Walter Veltroni, a adressé un courrier aux organisateurs d’Harambee : « Il faut « communiquer l’Afrique », la faire connaître, sans cacher ses tragédies, mais tout en exaltant sa richesse qui est patrimoine de l’Humanité. »

Voilà l’esprit avec lequel Harambee convoque au concours pour le 2ème prix de « Communiquer l’Afrique ». Les documentalistes qui vont concourir « ne devront pas masquer les problèmes, mais montrer comment l’on travaille à les résoudre », a dit Diego Contreras, organisateur du concours.

Harambee est une initiative encouragée par l’ICU, Institution Coopération Universitaire, ONG dont le siège est à Rome et qui travaille depuis 1966 dans les cinq continents.