Conférence annuelle de l’institut Murray Hill à New York

À New York, au mois d’octobre, l’institut Murray Hill a organisé son second cycle de conférences — chaque cycle dure le temps d’un week-end — sur le thème « Intégrité et éthique dans le travail ». Plus d’une centaine de femmes qui mènent une activité professionnelle y ont échangé leur expérience sur l’éthique du travail dans le domaine de la finance, du droit, de la médecine et de l’éducation.

Lors de la première conférence, Karen Bohlin, directeur exécutif du Center for the Advancement of Ethics and Character de l’université de Boston, a rappelé l’exemple d’éthique et d’intégrité des travailleurs qui ont donné leur vie pour porter secours à d’autres personnes lors de la tragédie du World Trade Center, le 11 septembre dernier.

« Des centaines de pompiers et de policiers se sont précipités dans les édifices en flammes, tandis que des milliers de personnes en sortaient en toute hâte », a rappelé Karen Bohlin. Nombre d’entre eux sont morts lors de l’écroulement des tours dans lesquelles ils n’étaient entrés que pour essayer de sauver ou d’aider d’autres personnes. Au moins une personne a refusé d’abandonner un de ses collègues de travail qui était en chaise roulante. L’aumônier catholique du corps des pompiers a perdu la vie tandis qu’il exerçait son ministère au milieu des décombres. D’innombrables personnes se sont encouragées mutuellement et se sont entraidées pour parvenir à progresser vers la sortie dans les escaliers enfumés. Trois passagers d’un des avions détournés, tout en sachant que cela allait leur coûter la vie, ont eu le courage d’affronter ceux qui tentaient de faire de cet avion une arme fatale pour un plus grand nombre de personnes. »

Kathleen Driscoll, vice-présidente de la branche courtage direct (Vicepresident of Direct Brokerage) de la société d’assurance vie John Hancock (Life Insurance), mère de six enfants a dit que « l’éthique consiste à savoir faire la différence entre le bien et le mal, c’est être fidèle à la parole donnée ». Elle a signalé que la plupart des sociétés qui ont un code éthique, l’ont établi comme réponse à des exigences juridiques, ou de par la culture d’entreprise, ou parce qu’elles ont été fondées avec une mission bien précise.

Le professeur Barbara Payne Rockett, membre du conseil de direction de la American Medical Association, a abordé quelques-uns uns des sujets brûlants en matière d’éthique médicale, entre autres, la recherche sur les cellules souches. Le titre de la conférence du professeur Rockett, qui a été présidente de la Massachussets Medical Society — organisme qui publie le fameux New England Journal of Medicine — était « les principes éthiques comme guide des décisions médicales ». Le professeur a répondu aux nombreuses questions de l’assistance.

L’institut Murray Hill, fondé en 2000 par un groupe de professionnels afin de promouvoir des changements positifs dans le monde du travail, organise des activités où les femmes se réunissent pour échanger leurs idées et leur expérience sur leur rôle dans la société. Le programme des activités de l’institut, qui s’adressent à des professionnelles issues des domaines les plus divers de la société, s’inspirent des enseignements du bienheureux Josémaria. En 2002, année du centenaire de la naissance du fondateur de l’Opus Dei, la conférence annuelle de l’institut Murray Hill abordera le thème suivant : « Josémaria Escriva : le travail et le sens de la vie ».