"Mon Père du Ciel, me voici, aide-moi..."

Toi qui te démoralises, je vais te répéter quelque chose de très consolant: Dieu ne refuse pas sa grâce à celui qui fait ce qu'il peut.

Notre Seigneur est Père, et si un de ses enfants lui dit, dans la paix de son coeur: mon Père du Ciel, me voici, aide-moi... S'il s'adresse à la Mère de Dieu, qui est notre Mère, il va de l'avant. Mais Dieu est exigeant. Il demande un amour véritable; Il ne veut pas de traîtres. Il faut être fidèles à cette lutte surnaturelle qui consiste à être heureux sur terre à force d'esprit de sacrifice. (Chemin de Croix, X station, n.3).

Recourez toutes les semaines — et chaque fois que vous en aurez besoin, sans pour autant donner prise aux scrupules — au saint sacrement de la Pénitence, sacrement du pardon divin. Revêtus ainsi de la grâce, nous franchirons les montagnes et nous gravirons, sans nous arrêter, les pentes raides de notre devoir chrétien. Si nous utilisons vraiment ces ressources, si nous prions aussi le Seigneur de nous accorder une espérance qui grandisse de jour en jour, nous posséderons la joie contagieuse de ceux qui se savent enfants de Dieu: si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Optimisme donc ! Poussés par la force de l'espérance, nous lutterons pour effacer la tache visqueuse que propagent les semeurs de haine, et nous redécouvrirons le monde dans une perspective pleine de joie, car ce monde est sorti beau et propre des mains de Dieu. Et, si nous apprenons à nous repentir, c'est empreints de cette même beauté que nous le Lui rendrons.

Il nous faut grandir en espérance. C'est là un moyen pour nous de nous affermir dans la foi, qui est la véritable garantie des biens que l'on espère, la preuve des réalités qu'on ne voit pas. Grandir dans cette espérance revient aussi à supplier le Seigneur d'accroître en nous sa charité, car l'on ne se confie pleinement qu'en ce qu'on aime de toutes ses forces. Et il vaut la peine d'aimer le Seigneur. Vous avez observé comme moi que celui qui est amoureux s'abandonne avec confiance, dans une harmonie merveilleuse où les coeurs battent d'un seul et même amour. Qu'en sera-t-il donc de l'Amour de Dieu ? Ne savez-vous pas que le Christ est mort pour chacun de nous ? Oui, c'est pour notre coeur pauvre et petit que s'est consommé le sacrifice rédempteur de Jésus.

Le Seigneur nous parle souvent de la récompense qu'Il a gagnée pour nous par sa Mort et sa Résurrection. Je vais vous préparer une place. Et quand Je serai allé vous préparer une place, Je reviendrai vous prendre avec moi, afin que, là où Je suis, vous soyez, vous aussi. Le ciel est le terme de notre chemin sur terre. Jésus-Christ nous y a précédés et II y attend notre arrivée, dans la compagnie de la Vierge et de saint Joseph, que je vénère tant, et des anges et des saints. (Amis de Dieu, 219-220).

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