“Tu as le droit de t'appeler enfant de Dieu”
Rends souvent grâces à Jésus, parce que, par Lui, avec Lui et en Lui, tu as le droit de t'appeler enfant de Dieu.(Forge, 265)
“Dieu n'est pas lassé de nos infidélités”
Etre petit: les grandes audaces sont l'apanage des enfants. — Qui demande... la lune? — Qui ignore le danger pour réaliser ses désirs? "Mettez", dans un enfant "de la sorte", beaucoup de grâce divine, le désir de faire la Volonté de Dieu, un grand amour pour Jésus, toute la science humaine qu'il est capable d'acquérir..., et vous aurez décrit le caractère des apôtres d'aujourd'hui, tels que Dieu les veut indubitablement. (Chemin, 857)
“Ne jamais perdre le point de vue surnaturel”
Un remède pour tes inquiétudes: patience, droiture d'intention, considérer les choses dans une perspective surnaturelle. (Sillon, 853)
“Remets tout entre les mains de Dieu”
Outre sa grâce abondante et efficace, le Seigneur t'a donné une tête, des mains et des facultés intellectuelles pour que tu fasses fructifier tes talents. Des miracles — ressusciter des morts, rendre l'ouïe aux sourds, la vue aux aveugles, la faculté de marcher aux boiteux... —, Dieu veut sans cesse en opérer à travers ton activité professionnelle, quand elle est sanctifiée, transformée en holocauste agréable à Dieu et utile aux âmes. (Forge, 984)
“La véritable humilité pousse...à demander pardon ! ”
Mon enfant, s'il t'arrive de tomber, dépêche-toi d'aller te confesser, de te confier à ton directeur spirituel. Montre ta plaie ! pour qu'on te guérisse complètement; pour qu'on écarte de toi tout risque d'infection, même si cela te fait souffrir, comme fait souffrir une opération chirurgicale. (Forge, 192)
“La miséricorde de Dieu nous accorde le pardon”
Tu m'écris que tu t'es rendu, enfin, au confessionnal, et que tu as éprouvé l'humiliation de devoir ouvrir le cloaque de ta vie (c'est ainsi que tu t'exprimes) devant "un homme". — Quand donc extirperas-tu cette vaine estime que tu ressens pour toi-même? Alors, tu te rendras à la confession joyeux de te montrer tel que tu es, devant "cet homme" qui a reçu l'onction (cet autre Christ, le Christ lui-même!) qui te donne l'absolution, le pardon de Dieu. (Sillon, 45)
“Comment va cette présence de Dieu”
Tu manques de vie intérieure: parce que, pendant ta prière, tu ne considères pas les préoccupations des tiens, ni le prosélytisme— parce que tu ne t'efforces pas d'y voir clair de prendre des résolutions précises et de les mettre en pratique parce que tu n'as pas de vision surnaturelle dans ton étude, dans ton travail, dans tes conversations, dans tes rapports avec les autres... — Comment va cette présence de Dieu, qui est la conséquence et la manifestation de ta prière? (Sillon, 447)
“La religion est la plus grande révolte de l'homme”
Aujourd'hui, alors que le monde baigne dans la désobéissance, la médisance, la chicanerie, les ruses, nous devons aimer plus que jamais l'obéissance, la sincérité, la loyauté, la simplicité: et tout cela dans un esprit surnaturel qui nous rendra d'autant plus humains. (Forge, 530)
“Il est court, le temps que nous avons pour aimer”
Un enfant de Dieu n'a peur ni de la vie, ni de la mort, parce que le sens de la filiation divine est le fondement de sa vie spirituelle. Dieu est mon Père, pense-t-il. C'est Lui l'Auteur de tout bien, Il est la Bonté même. — Mais toi et moi, agissons-nous vraiment comme des enfants de Dieu? (Forge, 987)
“Nous aimons passionnément ce monde”
Le monde nous attend. Oui! Nous aimons passionnément ce monde parce que c'est ce que Dieu nous a appris: "sic Deus dilexit mundum..." (c'est ainsi que Dieu a aimé le monde) et parce que c'est le cadre de notre champ de bataille — une merveilleuse guerre de charité — afin que nous atteignions tous à cette paix que le Christ est venu instaurer. (Sillon, 290)