Levain dans la pâte

Depuis 60 ans déjà, au Canada, les femmes de l’Opus Dei s’efforcent quotidiennement de partager leur joie et leur espérance chrétienne avec toutes les personnes que Dieu place sur leur route.

« Le laïc doit être laïc. Baptisé, il a la force qui vient de son baptême », insiste le Pape François à temps et à contre-temps (22 mars 2014).

Les femmes de l’Opus Dei, toutes laïques mariées ou célibataires, en font l’expérience : à notre époque où tant de gens n’ont pas eu la chance d’entendre parler de l’Évangile de façon sérieuse et crédible, cette force de leur baptême les pousse à témoigner de leur amour pour l’Amour en personne dans l’espoir d’en amener d’autres à la joie d’une rencontre avec Jésus Christ.

Depuis le Concile Vatican II, l’Église catholique rappelle que « le propre de l’état des laïcs (est) de mener leur vie au milieu du monde et des affaires profanes; ils sont appelés par Dieu à exercer leur apostolat dans le monde à la manière d’un ferment, grâce à la vigueur de leur esprit chrétien (…) À tous les chrétiens donc incombe la très belle tâche de travailler sans cesse pour faire connaître et accepter le message divin du salut par tous les hommes sur toute la terre ».

Apôtres du troisième millénaire

En fait tous les baptisés d’aujourd’hui sont les premiers chrétiens du troisième millénaire et sont appelés, à l’exemple des tout premiers chrétiens, à être apôtres, transmetteurs d’Évangile. Pensez un moment à cette force du corona virus… avec Dieu on a toute la force pour propager la Bonne Nouvelle! Ferment dans la pâte du monde. Tout simplement là où les chrétiens vivent et travaillent, dans leur famille, leur métier ou profession, leurs engagements sociaux, puisque c’est là qu’ils trouvent Dieu, servent les autres et œuvrent au bien collectif.

Pareille découverte peut changer une vie et peut changer le monde! Combien d’amies, de collègues, ont découvert cette perspective en fréquentant les femmes de l’Œuvre : « Il y a quelque chose de saint, de divin, qui se cache dans les situations les plus ordinaires, et c’est à chacun d’entre vous qu’il appartient de le découvrir (…). Notre vie de tous les jours peut être un chemin de sainteté », affirmait saint Josemaría Escrivá, le fondateur de l’Opus Dei.

Saint Jean-Paul II le comprenait bien : « Votre institution appelle chacun à sanctifier sa vie tout en accomplissant son travail au sein de la société : vivre l’Évangile au cœur du monde (…). Il s’agit vraiment d’un bel idéal. »

« Propagez la joie de l’Évangile! »

Devenir saint n’a rien d’impossible, a soutenu l’actuel prélat de l’Opus Dei, lors de son passage au Canada en août 2019. Il a affirmé qu’il nous faut prendre conscience de la vocation à la sainteté à laquelle nous sommes tous appelés, sachant que Dieu aime chacun de nous d’un amour infini et veut que nous en venions à nous identifier à Lui. Cette sainteté n’est pas une utopie, selon lui, c’est une chose à laquelle nous pouvons arriver, avec l’aide de Dieu (Vancouver, 9 août 2019).

Et Mgr Fernando Ocariz n’a pas manqué d’encourager ses filles à propager d’un océan à l’autre l’amour de Dieu, la joie de l’Évangile et ce « trésor de l’Œuvre » que le Seigneur a déposé dans leurs mains. Toute l’efficacité apostolique découle de la grâce de Dieu, croit-il, mais elle dépend aussi de la vie intérieure de chacune et de sa décision de collaborer avec le Seigneur pour aller porter en tout lieu l’esprit, la force, la joie qui vient de la fréquentation et de la connaissance de Dieu (Montréal, 17 août 2019).

À l’aune de l’amitié

Depuis 60 ans déjà, au Canada, les femmes de l’Opus Dei s’efforcent quotidiennement de partager leur joie et leur espérance chrétienne avec toutes les personnes que Dieu place sur leur route. Amies de leurs amies, elles ne sont pas là pour donner des leçons ou pour convaincre, mais pour écouter avec intérêt, affection, empathie, compassion. Et quand vient le temps des confidences, elles n’hésitent pas à partager spontanément ce qu’elles pensent et ce qu’elles portent dans leur cœur.

Si tout a commencé au Québec le 12 avril 1959, voilà qu’à l’autre bout du pays, à Britannia Beach en Colombie-Britannique, « Copper Ridge » vient tout juste d’ouvrir ses portes. Situé dans le décor enchanteur des montagnes de la Chaîne Côtière, ce centre de conférences offrira des cours, des retraites, des ateliers et des séminaires à longueur d’année. Son objectif : offrir aux participants un enrichissement spirituel et culturel qui les préparera à s’engager plus efficacement encore pour améliorer la société dans le contexte de leur vie familiale, professionnelle et sociale et à répandre la paix.

Saint Josemaría l’avait prédit lorsque, sur un ton chaleureux, il avait confié à Laly Martin, toute jeune numéraire arrivée la première en sol canadien : « Si vous êtes fidèles, le Seigneur fera de grandes choses au Canada! »

Prochain arrêt…l’AVENIR!

Copper Ridge, nouveau Centre de conférences ouvert en mars 2020