« Les sacrements sont la trace du Christ sur la terre ».

Le prélat de l’Opus Dei vient d’achever son voyage aux Etats Unis et au Canada. Au cours de la dernière réunion publique, à Houston, devant 2500 personnes il a parlé des sacrements, « qui nous aident à trouver la sainteté dans la vie ordinaire ».

Au cours de la réunion à Houston (Texas)

« Là où nous sommes – sur notre lieu de travail, dans notre famille, avec nos amis, n’importe où – nous pouvons être saints, en sanctifiant nos occupations et en sanctifiant ceux qui nous entourent ».

« Pour y parvenir, les sacrements nous sont d’un grand secours. Ils sont la trace du Christ sur la terre ; Lui, Jésus Christ, est là, avec nous ; nous ne sommes pas seuls ! Nous pouvons le rencontrer dans les sacrements, spécialement dans la confession et l’eucharistie ».

La réunion à Houston (Texas) a eu lieu le 28 septembre dernier, au Grand Plaza hotel. Cette réunion mettait un point final à la visite pastorale de Mgr Echevarria aux Etats Unis et au Canada commencée le 11 septembre. Le prélat s’est rendu au cours de ce voyage à New York, Montreal, Toronto, Vancouver et San Francisco.

Comme dans toutes les réunions, il a demandé de prier pour le Pape. « L’Eglise est une famille. Ne laisser pas passer un jour sans prier pour la Pape. Vous pouvez constater combien il aime l’Eglise qui lui a été confiée. Priez pour que nous soyons tous très unis à lui ».

Un autre thème fréquent, également abordé à Houston : la beauté de l’amour humain. « Nous ne pouvons confondre liberté et libertinage ; nous ne pouvons nous comporter comme des animaux. Parfois, nous pouvons nous retrouver dans la même situation que celle des premiers chrétiens, dans la Rome païenne. Ce sera le moment d’affronter son milieu avec foi et courage, et de donner le bon exemple, sans nous laisser entraîner par ses modes sociales qui portent atteinte à la dignité de la personne ».

'Lui, Jésus Christ, est là, avec nous. Nous ne sommes pas seuls !'

Pour parler de la confession et de la joie que procure ce sacrement, il a raconté l’histoire d’une dame âgée, un peu sourde, qui après s’être confessée, s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de prêtre dans le confessionnal. « Elle est partie en riant de son erreur. Le lendemain, elle est retournée dans l’église et un jeune s’est approché d’elle pour la remercier : « hier je vous ai vue rire après vous être confessée, et cette joie m’a encouragé à me confesser. Merci beaucoup ».

Une personne lui a posé une question sur le contrôle des naissances. « Nous ne pouvons juger personne. Mais en même temps nous devons affirmer avec force ce principe général : le mariage doit être ouvert à la vie. Les époux doivent savoir qu’ils jouissent de l’énorme pouvoir créateur de Dieu. Soyez ouverts à la vie, à l’amour, à l’amour que Dieu nous envoie. Avoir des enfants donne beaucoup plus de joie que d’avoir des voitures, des télévisions ou des distractions. Avoir des enfants nous fait devenir plus généreux, et Dieu peut ainsi nous appeler à son amour. Il ne nous abandonnera jamais ».