"Nous ne nous séparons jamais, puisque le Christ nous unit"

Le prélat de l’Opus Dei a terminé son séjour en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. Voici un résumé de ses catéchèses su Panamá, au Costa Rica, au Nicaragua et à Porto Rico.

Panama du 24 au 27 janvier
Costa Rica du 28-29 janvier
Nicaragua 30 janvier
Porto Rico 31 janvier-3 février

Dimanche 3 février

Le dernier jour de son voyage à Porto Rico, le prélat a célébré la messe à Monteclaro. Dans son homélie, il a parlé de la sérénité que donne le fait de se savoir enfant de Dieu. Puis, il a rencontré les promoteurs et les conseils de direction de l'école hôtelière Monteclaro et des écoles Sonsoles et Summit Academy. Certains lui ont raconté des anecdotes au sujet du travail humanitaire réalisé après le passage sur l'île de l'ouragan Mary.

Avant de prendre congé, le prélat a béni un petit guayacán : arbre originaire des Antilles très apprécié pour son bois dur et résistant.

En donnant sa bénédiction, il a précisé que "nous ne nous séparons jamais parce que le Christ lui-même nous unit". À son départ de Paloblanco, où il a séjourné, il a rencontré un bon groupe d'enseignants, d'élèves et de familles, venus lui dire au revoir, sous leurs pavas (chapeaux indigènes), des maracas et de güiros à la main.

Samedi 2 février

En la fête de la Présentation du Seigneur, le prélat a célébré la messe dans l'oratoire de la résidence Paloblanco. À propos des textes de la fête liturgique, il s'est fixé sur les paroles du vieil homme Siméon : "Maintenant tu peux laisser ton serviteur partir en paix, car mes yeux ont vu le Sauveur". Nous devons désirer voir Dieu : le voir dans l'Eucharistie, le voir dans des circonstances ordinaires, le voir dans les gens que nous rencontrons...C'est ainsi que nous hisserons le Christ au sommet des activités humaines".

Ce matin-là, il a tenu sa première réunion de catéchèse avec des femmes qui participent aux moyens de formation proposés par l'Opus Dei. L'une des personnes présentes a rappelé que c'était le 50ème anniversaire du début de l'activité apostolique à Porto Rico : "Qu'attendez-vous de nous ?" Ce qui est important, c'est ce que Dieu attend de nous, et ce qu'il espère, c'est que nous soyons fidèles à notre propre vocation" fut sa réponse.

En fin d'après-midi, lors d'une autre rencontre catéchétique, mgr Ocáriz a parlé des difficultés comme des occasion de voir la volonté de Dieu : "La foi s'applique à ce qui n'est ni compris, ni vu. Cependant, l'amour de Dieu se manifeste là aussi".

Hector s'est lancé, avec d'autres, dans la création d'une école où la formation chrétienne sera également proposée : l'Académie du Sommet de Sonsoles. Il a demandé comment surmonter les difficultés qui se présenteront. Mgr Ocáriz a expliqué que " la foi est le premier moyen à utiliser. Ensuite, ne pas se laisser décourager par les refus lorsque vous demanderez de l'aide pour ces initiatives". Il a dit en plaisantant: "s'ils ne veulent pas aider, dommage pour eux".

Máximo a demandé comment fortifier la famille et les enfants dans un environnement hostile. Le prélat a raconté une anecdote : une mère marchait avec sa petite fille et a rencontré une amie ; quand celle-ci l'a vue avec une poussette, elle a osé dire que cela lui semblait fou d'avoir autant d'enfants. La mère a essayé de lui expliquer que les enfants sont un don de Dieu et là, la petite fille est intervenue en lui disant : "Eh bien, sachez que nous pensons en avoir encore plus".

Entre deux réunions, mgr Ocáriz a pu saluer plusieurs familles qui ont exprimé leur gratitude pour l'aide qu'elles reçoivent dans le climat de formation et d'accompagnement spirituel offert par l'Opus Dei.

vendredi 1er février

Le matin, après avoir célébré la Sainte Messe à l'École hôtelière de Monteclaro, mgr Ocáriz s'est rendu à San Juan, où il a accueilli vingt familles. Plus tard, dans l'atrium du centre éducatif de Puertorreal, il a parlé avec des prêtres et des séminaristes de plusieurs diocèses.

Le prélat a rappelé la nécessité "d'imiter Jésus-Christ pour l'amener aux autres". Un des prêtres a animé la rencontre en chantant une 'bomba' - air populaire typique - accompagnée de guitare, güiro et maracas, des instruments typiques des Caraïbes.

Un des participants a demandé comment surmonter les moments de fatigue et de découragement. "Nous ne pouvons pas confondre joie et enthousiasme, répondit Mgr Ocáriz. Tu peux souffrir, tu peux pleurer, mais tu ne peux pas être triste ! Pour y parvenir, nous devons approfondir notre relation avec Jésus-Christ". Il a conclu en rappelant la nécessité d'obtenir de nombreuses vocations sacerdotales.

En fin d'après-midi, une centaine de jeunes ont écouté la catéchèse du prélat. Javi a fait un tour de magie avec des cartes et a ensuite demandé comment savoir ce que Dieu veut de nous. "Ce que Dieu veut d'abord, c'est que nous fassions ce que nous avons à faire, c'est-à-dire accomplir nos devoirs". Il l'encouragea à avoir un emploi du temps pour améliorer l'ordre : " Si tu suis un plan de vie, tu auras la force, la sérénité et la joie."

Une autre question a donné au prélat l'occasion d'expliquer que "l'union avec le Seigneur est source de joie. Quand l'égoïsme nous domine, nous ne sommes pas heureux."

Avant la fin de la réunion, David s'est approché du prélat avec une batte de baseball pour lui demander de mettre quelques mots d'encouragement pour les 50 prochaines années. Le prélat a écrit quelques mots de saint Josémaria : "Rêvez et la réalité dépassera vos rêves".

31 janvier (Porto Rico)

Le prélat de l'Opus Dei est arrivé à 16h05 à Porto Rico, à l'aéroport international Luis Muñoz Marín de San Juan. Il a entamé sa visite pastorale qui se terminera le dimanche 3 février.

La première rencontre de catéchèse s’est passée avec les étudiantes de l'école hôtelière Monteclaro. Évoquant les JMJ, mgr Ocáriz a dit qu’ « une bonne résolution à prendre par tous les jeunes participants pourrait être de beaucoup prier pour le Pape ».

À la fin de la journée, il s'est recueilli pendant un temps d'adoration devant le Saint-Sacrement

30 janvier (Panamá)

Après une journée au Nicaragua, le prélat est revenu au Panama en fin de soirée. Le lendemain, il a commenté l’évangile du jour pendant son homélie et a encouragé les assistants à être lumière, sel et levain partout où ils se trouvent.

À la fin de l'Eucharistie, Lesbia, de Soloy (Chiriquí), lui a offert un chapelet confectionné par elle avec des graines de la région de Ngobe Bugle. Elle en avait fait plusieurs pour les vendre aux participants des JMJ, afin de récolter des fonds de bourses d'études pour l'école hôtelière où elle travaille.

Avant de retourner à l'aéroport d'où il se rendait à Porto Rico, le prélat a assuré à ceux qui l'accompagnaient : "je ne prends pas congé de vous car, dans l'Opus Dei et dans l'Église, nous sommes toujours unis par la communion des saints".

30 janvier (Nicaragua)

Le prélat est arrivé au Nicaragua tôt le matin pour tenir deux réunions catéchétiques à Managua, dans les centres culturels de La Rivera et Villa Fontana.

Dans sa rencontre avec les fidèles et les coopérateurs de l'Opus Dei, il a souligné que "la foi et l'amour de Dieu doivent nous remplir d’assurance, d'espérance, de joie, et quand vient la souffrance - la contrariété, petite ou grande - nous pouvons toujours nous unir à la croix du Seigneur. Offrir au Seigneur tout ce que nous vivons, fait que Jésus se l'approprie et lui donne une valeur immense".

Yelba a ouvert avec des amies un centre de formation à Diriamba, il y a dix neuf ans. Le prélat les a encouragées à toujours offrir cette formation humaine et chrétienne à beaucoup de femmes, "parce que tout ce qui est fait pour Dieu est efficace". Le Seigneur tient compte de nos difficultés et les fruits viennent souvent sans que nous nous en apercevions".

Jenny, une étudiante de ce centre, a confirmé que « ça en vaut la peine car beaucoup de gens nous attendent ». Quant à elle, elle a assuré qu'elle y avait découvert Dieu alors qu'elle ne pratiquait aucune religion. Le 26 mai 2018, alors que le Nicaragua était en pleine crise, elle fut baptisée et sa vie fut remplie d'un nouvel espoir.

Mariée et mère de deux enfants, Marcela lui a demandé si une mère pouvait découvrir sa vocation au cœur de ses nombreuses tâches ménagères. "C'est possible, bien sûr. C'est Dieu qui donne la vocation et pour Lui il n'y a rien d'impossible. ''Dieu s'intéresse aux gens qui ont beaucoup à faire et qui n'ont pas le temps''- assurait saint Josémaria- , parce que ce sont des gens qui sont dévoués et qui se donnent aux autres.

Sandra lui a demandé de prier pour l'unité et la paix au Nicaragua et le prélat lui a assuré qu'il recommande son pays à Dieu, tous les jours, afin que les gens s'approchent de Lui et cherchent la paix.

Cindy, ingénieure industrielle, a parlé de sa vocation au célibat dans l'Opus Dei. Lorsqu'elle découvrit cet appel divin, elle craignait que ses parents ne le comprennent pas, car ils ne partagent pas sa foi catholique. "Mais j'ai fait confiance au bonDieu, il m'aiderait." Le prélat a confirmé que le Seigneur compte sur notre liberté dans le cadre de cet appel, "cela dit, Il nous aide aussi par sa grâce ; nous avons parfois besoin d'une plus grande confiance en Dieu ".

Lors de sa deuxième rencontre, Mgr Fernando Ocáriz a invité les assistants à "ne jamais se départir de la joie et de l'espérance"." Ce qu'il faut pour être heureux, ce n'est pas une vie aisée, mais un cœur épris. Un cœur amoureux est source d'espérance" assurait Saint Josémaria.

Considérant le vaste horizon de l'évangélisation au Nicaragua,"il peut sembler - a-t-il dit- , que nous sommes peu nombreux pour tout ce qu'il y a à faire . Mais la force de Dieu est plus grande. Que ce travail à faire et la paix qu'il faut semer, vous conduisent à prier davantage, à pardonner davantage".

En ce sens, Humberto a demandé au prélat comment apprendre à mieux pardonner dans un contexte difficile. " En ayant les sentiments de Jésus Christ pour les autres. Saint Josémaria, en des temps tout aussi compliqués, priait ainsi : ô! mon Jésus, permets-moi de voir avec tes yeux". Vous trouverez la force du pardon dans l'Eucharistie.

Helio a eu récemment son premier enfant après son mariage : comment concilier vie de famille, travail et formation spirituelle ? Le prélat a conseillé à tous de cultiver la vertu de l'ordre. "Ayez un plan plus ou moins établi pour mettre chaque chose à sa place. Nous avons parfois tendance à consacrer plus de temps à ce que nous aimons le plus. Or l'ordre ‘rallonge’ la journée et permet de faire plus de choses ».

29 janvier 2019

Le prélat a eu un entretien avec des étudiants universitaires et de jeunes professionnels au Centre universitaire Miravalles. Mgr Ocáriz a suggéré aux personnes présentes de rendre "grâce à Dieu pour la formation chrétienne que vous recevez, sachant que la formation ne finit jamais. Le but de cette formation est de nous identifier à Jésus-Christ et cette formation doit être reçue avec une attitude active, afin que nous en arrivions à avoir les mêmes sentiments que le Christ.
Et, quand nous ne vivons pas selon le Christ, "nous pouvons toujours nous tourner vers la confession, qui peut nous élever. La force vient du Sang du Christ, d'où l'importance d'être des âmes eucharistique.

Le prélat leur a rappelé de continuer à prier pour le Pape François et "pour le monde entier, car il y a des endroits où les gens traversent des moments très difficiles. Concrètement, que cela vous pousse à mieux traiter les autres et à prendre soin de la fraternité, à la maison et entre amis."
Isaac a ouvert le feu : il fait des études de vétérinaire et collabore déjà dans une ferme, avec des vaches et des cochons. Comment découvrir la beauté de la vertu de la pureté ? a-t-il demandé. "Le sexe n'est pas quelque chose de trouble, de pas net. Mais, justement parce que c'est une réalité si bonne, si grande et si noble, sa corruption en est d'autant plus mauvaise, -a répondu le prélat-. En revanche, si nous luttons pour bien vivre cette réalité, selon l'ordre voulu, nous serons joyeux, capables de penser aux autres. Nous devons tous nous battre, sans nous décourager. Il en sera ainsi jusqu'à la fin de nos jours."

José Luis a dit qu'il est originaire du Venezuela, bien qu'il étudie au Costa Rica. "Mais je souhaite de toutes mes forces retourner dans mon pays pour aider mon peuple." Le prélat lui a dit qu'il prie beaucoup pour le Venezuela afin qu'il n'y ait plus de violence ni de pénurie.

Nacho a demandé comment protéger et promouvoir davantage les femmes, dans une société où elles ne sont pas suffisamment respectées et où leur dignité est souvent violée.

Tomas et Mariano ont offert à Mgr Ocáriz un T-shirt de l'équipe nationale du Costa Rica - "la sele" - à l'occasion de l'anniversaire de son élection et de sa nomination comme prélat de l'Opus Dei. Il était écrit "Le Père" au dos du "rouge".

Juan Félix a dit qu'il est "Juan Félix 3", et que son grand-père, son père et lui s'appellent pareil et sont tous les trois surnuméraires de l'Opus Dei. Il a commenté qu'il avait demandé récemment l'admission et il voulait savoir comment maintenir son enthousiasme pour sa vocation et ne pas perdre son élan. "Nous avons tous une vocation. Personne n'est indifférent au Seigneur. Dieu a un plan pour tout le monde. Cela ne dépend pas de l'enthousiasme ; il ne faut pas confondre la certitude de la vocation avec l'enthousiasme. C'est la réponse à un appel de Dieu".

Fernando Quesada, 21 ans, fait des études d'ingénieur industriel. Il a demandé comment inclure le respect de la création dans notre chemin vers la sainteté. "La sainteté est en tout parce que nous pouvons trouver Dieu en tout et en toute activité. Le respect et le soin de la création consistent aussi bien à ne pas abattre une forêt, si elle ne doit pas l'être, qu'à l'abattre quand il faut le faire, si c'est un bien pour l'être humain. Tout dépend de l'ordre selon lequel on fait les choses".

Auparavant, Mgr Fernando Ocáriz avait fait une autre catéchèse avec des femmes qui assistent aux moyens de formation proposés par l'Opus Dei. Le prélat leur a parlé de l'importance de "faire face à toutes les situations de notre vie, joies et peines, comme Jésus le ferait".

Maripaz Villalobos, une étudiante en éducation préscolaire, a demandé comment naviguer sur les réseaux sociaux. "Tu peux être présente et le faire d'une manière très positive. En même temps, cela exige beaucoup de maîtrise de soi, afin de ne pas y consacrer plus de temps que nécessaire." a répondu mgr Ocariz.

Rosa, du Guatemala, se demandait comment faire confiance à la volonté de Dieu quand elle n'est pas facile à accepter. En effet, a dit le prélat, Dieu a un dessein pour chacun de nous, qui nous est souvent difficile à comprendre, parce que le Seigneur permet les revers et les échecs. Saint Josémaria, qui a eu beaucoup à souffrir, nous a appris que nous pouvons pleurer ou ne pas comprendre beaucoup de choses, mais que nous ne devons pas admettre la tristesse. Si nous avons la foi, nous croyons au grand amour de Dieu pour nous. Dieu veut que nous soyons saints, ce qui ne veut pas dire être parfaits ; Il nous aime avec nos défauts, si nous luttons toujours.
Paula, étudiante, a participé aux Journées Mondiales de la Jeunesse au Panama, et a dit comme elle avait été frappée par le nombre de jeunes de différentes latitudes qui composent l'Église. Mgr Ocáriz a dit : "Cela doit nous aider à voir chez les autres l'amour que Dieu a pour chacun de nous. Essayons de les voir avec ses yeux. Parfois, c'est un peu compliqué, mais on y parvient en demandant à Dieu cette charité envers chaque personne".
Le prélat a aussi rappelé que pour se lier d'amitié avec les personnes qui ne partagent pas la même foi, il faut d'abord les aimer et penser que Dieu veut s'adresser à eux par notre intermédiaire, "non pas que nous soyons meilleurs, mais parce que nous avons reçu davantage de Dieu. Nous devons prier pour les personnes éloignées de Dieu".

28 janvier 2019

Dès le début, mgr Ocáriz a souligné l'importance de la joie : "Le désir de Dieu est que nous soyons heureux, que notre joie soit accomplie; on y arrive avec sa grâce et son aide. Pour être heureux il faut un cœur amoureux de Dieu qui nous donne la force d'aimer tout le monde: notre famille, nos amis et nos collègues”.

Marjorie, qui aura bientôt 55 ans, lui a posé la première question : comment arriver à vraiment comprendre que nous avons beaucoup à apporter à nos familles ? « Tu as bien réalisé que la plus grande chose que nous puissions faire c’est de faire connaître le Christ, le fréquenter et de le conduire partout, dans notre famille tout d’abord, pour répondre à tout ce qu'Il nous a donné. »

Ensuite, le prélat a répondu à Jessica, Péruvienne qui travaille au Costa Rica, qui voulait savoir comment apporter la lumière de la foi à beaucoup de monde. "Profite des circonstances de ta journée pour rencontrer plus de gens, demande des lumières à l'Esprit Saint”.

Le prélat a insisté sur la valeur de la fraternité dans les familles, entre amis et entre collègues. Gabriela, mère de sept enfants, voulait savoir comment vivre la charité avec nos êtres chers qui ne partagent pas nos idées : " Être ami, mari ou mère demande un effort spirituel. Pour comprendre ceux qui nous entourent, nous devons d'abord voir en eux le bien, l’aspect positif, ce que chacun a de meilleur. Nous sommes tous très valables et devant à cette réalité, il n'y a pas lieu de faire de distinguos: ces différences doivent nous conduire à nous aimer et à nous apprécier davantage”.

"Faire connaître le Christ, le fréquenter, le porter partout : voilà CE QUE NOUS POUVONS FAIRE DE PLUS GRAND"

Claudia aimerait bien ne pas se décourager quand elle essaie d’approcher les autres de Dieu, alors qu’ils lui disent qu’ils n’ont pas de temps pour Lui

"Ne te décourage pas. Pense au mal que saint Josémaria s’est donné pour commencer l'Œuvre. En même temps, sache que nous ne travaillons pas en vain. Quand on fait les choses pour Dieu, tout est pour sa gloire”.

Le prélat a souligné le rôle des coopérateurs, qui soutiennent le travail de l'Œuvre qui peut ainsi faire avancer tous ses projets.

Juste avant la fin, Laura, épouse et mère de famille, lui a posé ces deux dernières questions : Comment contribuer à la culture de la vie et comment s’adresser aux jeunes couples pour les encourager à être fidèles?

L'avortement est le meurtre d'un innocent, a répondu le prélat à la première question, l’enfant est une autre personne ; Ne nous laissons pas entraîner par le courant, malheureusement dominant". Concernant la deuxième question, il a répondu : "Quand un couple se casse très vite, c'est parce qu'il y manque l'amour. L'amour n'est pas la passion initiale qui disparaît, mais vouloir le bien de la personne. Nous devons apprendre aux plus jeunes ce qu'est l'amour”.

27 janvier 2019

Arrivé du Panama à San José (Costa Rica) à 16 h 15, le Père était attendu au Centre Universitaire Miravalles par quelques familles qui souhaitaient l’accueillir. Elles venaient de Ciudad Neilly, près de la frontière avec le Panama, de San Luis de Santo Domingo de Heredia, et de Curridabat, un faubourg de San José.

Après un petit échange avec lui, le Prélat leur a donné sa bénédiction.

Puis, il a été accueilli par plusieurs étudiants. Ensuite, un groupe de fidèles de l'Œuvre l'attendait à Guaitil, École hôtelière, contiguë à Miravalles

Dans l'un de ces échanges, José Daniel dit au prélat que sa fiancée et plusieurs de ses amis qui avaient lu "Chemin" avec lui, en avaient été remués. Le prélat leur a dit de ne pas avoir peur de Dieu et de Lui parler en ami. "Les Saintes Écritures nous conseillent souvent de ne pas craindre Dieu et de nous savoir toujours accompagnés par Lui. Saint Josémaria disait que celui qui a peur ne sait pas aimer. N'ayons pas peur s’il venait à nous demander plus que ce que nous voulons lui donner”.

25 janvier 2019

Le prélat s'est rendu à Entremares, centre universitaire de l'Opus Dei très près du Campo Santa María La Antigua, épicentre des principales rencontres de la Journée mondiale de la Jeunesse.

Dans une courte homélie de la Messe qu’il y a célébrée, il a fait allusion à la fête de la conversion de saint Paul. Il a encouragé les personnes présentes à demander à l'apôtre des gentils la conversion de chacune des personnes présentes aux actes avec le Saint-Père : "Non seulement pour les conversions de personnes qui n'ont pas la foi, mais pour que chacun de nous fasse des pas vers le Seigneur”.

Nous devons désirer une "conversion permanente", a-t-il dit. Comme saint Paul, nous rencontrons continuellement le Seigneur qui nous dit : " Qu'attends-tu ? A quoi bon ce retard?Demandons au Seigneur de nous faire réagir ". Il a aussi demandé des prières pour les chrétiens qui sont persécutés ou qui rencontrent des difficultés particulières.

"Qu'attends-tu ?
à quoi bon ce retard ?"

Mgr Ocáriz s'est ensuite rendu au Centre de Congrès Vasco Núñez de Balboa, pour une première rencontre catéchétique dans le cadre des JMJ. À son arrivée, il s'est entretenu un moment avec un groupe de jeunes venus du Venezuela. Sa première catéchèse a été suivie par plus de 1500 jeunes filles issues de nombreux pays : du Panama aux Philippines. Ces jeunes l'ont accueilli avec une " 'ola' spéciale ", une grosse vague évoquant l'Atlantique et le Pacifique qui baignent les côtes du Panama.

Dès le départ, le prélat qui a demandé des prières pour le Pape François, a aussi parlé de joie, puisque "notre but est d'aimer le Seigneur chaque jour davantage" et que le bonheur attend chacun à sa place" . Zugeilys, du Panama, a posé la première question, suivie de María José (Colombie), de Natalia (Brésil), de Guadalupe (Uruguay), de Sofia (El Salvador), de Karin (Chili), de Regina (Mexique), de Tita (Guatemala) et de María Gabriela (Brésil).

"Il peut nous arriver de souffrir, de pleurer, mais d'être tristes? absolument pas! ". Et de parler aussi de la vocation que Dieu a pour chacun de nous. "Il nous faut du courage pour vouloir, pas seulement pour voir. Quand nous disons oui au Seigneur, c'est par une grâce intérieure. Il n'y a pas lieu d'avoir peur parce que la vocation, toute vocation, est un don qu'Il nous fait”.

Cela dit, "nous devons y mettre du nôtre dans ce "oui, je le veux". Puis, a-t-il rappelé, il faut se laisser conseiller, prier et avoir recours le plus souvent possible à l'Eucharistie". Il a aussi largement évoquéla liberté, "puisque que pour s'engager, il faut le faire librement. S’engager est une façon d'exercer sa liberté "

Enfin, il a parlé de l'importance de l'amitié. "Quand l'amitié est vraie, on s'intéresse vraiment à l'autre.Si elle est vraiment ton amie - a-t-il dit à l'une des assistantes- tes affaires la concerneront, les siennes, te toucheront aussi. C'est un point de départ, petit à petit, l'amitié devient un apostolat et c'est ensemble que vous vous rapprocherez du Seigneur..

Après avoir reçu quelques familles, dans l'après-midi, le prélat a tenu une autre rencontre catéchétique avec des étudiants. Environ 900 jeunes gens, d'Amérique centrale pour la plupart, ont rempli la salle. En entrant, il s'est arrêté à saluer Gerardo, jeune homme en fauteuil roulant qui reçoit une formation chrétienne dans un centre de l'Opus Dei et qui a offertau prélat une image de saint Oscar Romero.

Lors de cette catéchèse, mgr Ocáriz a souligné que "saint Josémaria nous a rappelé que nous pouvons rencontrer notre Seigneur à tout instant, dans la vie ordinaire. La sainteté est à la portée de tous : au travail, dans le sport, dans la famille... en tout". Et d'ajouter : "Parfois, nous ne comprenons pas les événements qui nous concernent ou qui arrivent dans le monde. Dans ce sens, la foi nous est bien utile.

Clément, Chilien de 22 ans, a demandé au prélat ce qu'il pensait des jeunes qui envisagent une vocation au célibat apostolique. . "Si quelqu'un perçoit que c'est la voie que Dieu lui indique - à travers ses circonstances, par les signes et par les conseils de ceux qui le connaissent -, qu'il s'y lance [...] "Avec son célibat apostolique, il ne fait aucun cadeau au bon Dieu puisque c'est Lui qui nous fait ce don. Pense à ce que Jésus a dit à la Samaritaine : " Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te le donne... ".

Francisco, Mexicain, a avoué qu'il y a deux ans il était très loin de Dieu et qu'aujourd'hui il vit dans un centre de l'Œuvre. "Comment arriver à ne pas délaisser la prière quotidienne ?" a t-il demandé. Le prélat lui a confirmé que la fidélité à un temps de conversation quotidienne avec Dieu est coûteuse. "Le catéchisme, lorsqu'il parle de la prière, évoque un " combat " . Cela demande notre effort qui vaut toujours la peine, même si nous n'y avons pas réussi. Il y a de nombreuses méthodes de prière. L'une consiste à lire l'Évangile, à plonger dans la scène, pour y fréquenter le Seigneur ".

Un jeune Nicaraguayen a évoqué les difficultés que connaît son pays. "Il ne faut pas perdre espoir, lui a répondu le prélat. Priez, car en priant, nous y mettons beaucoup du nôtre. La Croix est un mystère, nous ne la comprenons pas. C'est une question de foi."

Quelqu'un d'autre a demandé ce qu'il faut quand on a fait un mauvais choix."Nul ne choisit le mal pour le mal. On trouve toujours quelque chose de bon dans le mal que l'on choisit. L'important est "d'être très sincère avec soi-même pour reconnaître que ce qui nous rend heureux, c'est le bien, l'amour, le grand Amour qu'est le bon Dieu".

Le prélat a conclu par un appel à l'optimisme : " Nous ne devons pas nous décourager ; saint Josémaria nous a appris à commencer et à recommencer. Recommencez toujours en allant recouvrer la force là où elle se trouve : dans la confession et dans l'Eucharistie ; dans les bonnes amitiés ; dans le conseil...".

À la fin, les participants lui ont offert un chapeau typiquement guatémaltèque, des brassards des JMJ et une statue de la Sainte Vierge.

24 janvier 2019

Mgr Fernando Ocáriz a atterri jeudi 24 à 18h45 à l'aéroport de Tocumen (Panama). Des fidèles de l'Opus Dei et des volontaires des JMJ l'ont accompagné à la chapelle où, quelques jours auparavant, une plaque avait été dévoilée pour commémorer le passage des différents saints, dont saint Josémaria. Le prélat a prié devant la représentation de la patronne du Panama, Sainte Marie d'Antigua.

Il s'est ensuite rendu au centre de rencontres et de conférences « Cerro Azul », situé dans les montagnes près de Tocumen.

À son arrivée, il a salué les fidèles de l'Œuvre qui l'attendaient au Centre de formation de Tagua,investi dans des programmes de formation au profit des femmes panaméennes.

À Cerro Azul, ceux qui l'entouraient lui ont raconté des anecdotes des JMJ, du Pape, qui reflétaient bien l'ambiance qu'il y a parmi les jeunes rassemblés au Panama.

21 janvier 2019

L'archevêque métropolitain de Panama, Mgr José Domingo Ulloa, a inauguré le 21 janvier dernier à l'aéroport international de Tocumen (Panama) une plaque faisant mémoire des saints et bienheureux arrivés dans ce pays par cet aéroport.

Résumé du voyage pastoral que le prélat fera après les JMJ

Voici le texte : "En mémoire du passage par cet aéroport international de Tocumen - Panama, de : Saint Jean Paul II, Pape ; Saint Oscar Arnulfo Romero, Archevêque ; Saint Josémaria Escriva de Balaguer, Fondateur ; Mère Teresa de Calcutta, Fondatrice ; Bienheureuse Maria Romero Meneses, religieuse ; Bienheureux Alvaro del Portillo, et d'autres personnes remarquables qui ont vécu au service de l'humanité"

"L'Histoire retiendra ainsi que de grands personnages sont passés par cet aéroport", a ajouté l'archevêque.

Sur la plaque, on peut ensuite lire : Cette plaque, a été dévoilée par Monseigneur José Domingo Ulloa Mendieta, archevêque de Panama, en commémoration de la visite de Sa Sainteté le Pape François, du 23 au 27 janvier 2019, et de l'accueil réservé à la première représentation de Notre-Dame du Rosaire de Fatima, à l'occasion des JMJ".

Alors qu'il effectuait un voyage de catéchèse en 1975, saint Josémaria est passé par le Panama pour se rendre du Venezuela au Guatemala.

Mgr Ulloa lit la plaque

Visite de saint Josémaria

En février 1975, quelques mois avant son départ au ciel, saint Josémaria se rendait du Venezuela au Guatemala, et son avion a atterri au Panama, à l'aéroport international de Tocumen. Le travail de l'Œuvre au Panama n'avait pas encore commencé (il a commencé en 1996). Le bienheureux Alvaro del Portillo accompagnait alors saint Josémaria.

Mgr Echevarria, en tant que prélat de l'Opus Dei, s'est rendu au Panama en l'an 2000 et il a évoqué ce court séjour de saint Josémaria -qu’il accompagnait- sur la terre du canal, lors d'une rencontre avec les fidèles de l'Œuvre : "Je joins ma prière, dit alors Mgr Echevarria, à celle que saint Josémaria fit il y a 25 ans". C'était un prêtre au cœur débordant d’amour. Nous n’avons pu y demeurer qu’une petite heure puisque nous étions en transit, mais je vous assure que sa prière se concentra sur cette merveilleuse contrée, sur ceux qui s’y trouvaient, ceux qui nous avaient précédés et ceux qui y viendraient par la suite."