Le ciel, l’enfer, le purgatoire et la mort. Que se passe-t-il à la fin de notre vie?

Enseignement du Catéchisme de l’Église Catholique sur ce qui se passe après la mort ainsi que sur la bonne habitude de prier pour les membres de notre famille et pour nos amis défunts qui est particulièrement indiquée, et à considérer au mois de novembre, surtout le jour où l’on commémore les Fidèles défunts.

Interieur de la Chapelle Sixtine. Photo: Wikipedia CC BY-SA 3.0.

Sommaire
1. Qu’y a-t-il après la mort ? Le bon Dieu juge-t-il chacun au regard de sa vie?
2. Qui va au Ciel? Comment est le Ciel?
3. Qu’est-ce que le purgatoire ? Est-il pour toujours ?
4. L’enfer, existe-t-il ?
5. Quand le jugement final aura-t-il lieu ? En quoi consistera-t-il ?
6. À la fin des temps, Dieu a promis un ciel nouveau et une terre nouvelle. Que devons-nous espérer ?

7. Pourquoi prier pour les défunts ? Explications du Catéchisme de l’Église Catholique.

Les Livres Saints parlent des Fins Dernières pour évoquer ce qui attend l’homme à la fin de sa vie : la mort, le jugement, sa destinée éternelle, le ciel ou l’enfer. L’Église en parle surtout durant le mois de novembre. À travers la liturgie, les chrétiens sont invités à méditer sur ces réalités-là.

1. Qu’y a-t-il après la mort? Le bon Dieu juge-t-il chacun au regard de sa vie?

Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que “la mort met fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ“.

«Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel soit pour se damner immédiatement pour toujours».

Saint Jean de la Croix assure que « au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour »

Catéchisme de l’Église catholique, 1021-1022.

Méditer avec saint Josémaria

Tout s'arrange, sauf la mort... Et la mort arrange tout. Sillon 878.

Serein face à la mort! voilà comment je te veux! — Ce n'est pas le stoïcisme froid d'un païen; mais la ferveur d'un enfant de Dieu, qui sait que la vie vient à changer et non à disparaître. — Alors, mourir?... c'est Vivre ! Sillon, 876.

Ne fais pas de la mort une tragédie ! car elle n'en est pas une. Seuls des enfants indifférents ne se réjouissent pas à l'idée de rencontrer leurs parents. Sillon 885.

Le vrai chrétien est toujours prêt à comparaître devait Dieu. En effet, s'il lutte pour vivre comme un homme du Christ, il est à chaque instant prêt à accomplir son devoir. Sillon 875

J’ai dû sourire à vous entendre parler des “ comptes ” que vous demandera notre Seigneur. Non, pour vous tous, il ne sera pas un juge, au sens austère du mot. Il sera simplement Jésus. ” — Ces mots, écrits par un saint évêque, qui ont consolé plus d’un cœur en tribulation, peuvent parfaitement consoler le tien. Chemin,168.

2. Qui va au Ciel ? Comment est le Ciel ?

Le ciel est la communauté bienheureuse de tous ceux qui sont parfaitement incorporés à Lui.

Le ciel est la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profondes de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif.

Et saint Paul écrit : “Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment " (1 Co 2, 9).

Après le jugement particulier, ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiées, vivent pour toujours avec le Christ. Ils sont pour toujours semblables à Dieu, parce qu’ils le voient " tel qu’il est "et ils jouissent de son bonheur, de son Bien, de la Vérité et de la Beauté de Dieu.

Cette vie parfaite avec la Très Sainte Trinité, cette communion de vie et d’amour avec Elle, ainsi qu’avec la Vierge Marie, les anges et tous les bienheureux, est appelée " le ciel ". Le ciel est la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profondes de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif

Par sa mort et sa Résurrection Jésus-Christ nous a " ouvert " le ciel.

Vivre au ciel c’est " être avec le Christ " (cf. Jn 14, 3 ; Ph 1, 23 ; 1 Th 4, 17). Les élus qui vivent " en Lui ", y gardent, et, encore mieux, y trouvent leur vraie identité, leur propre nom

Catéchisme de l’Église catholique, 1023-1026

Méditer avec saint Josémaria

Les hommes mentent quand, à propos des affaires temporelles, ils disent “pour toujours”. Seul est vrai, et d’une vérité totale, le “pour toujours” de l’éternité.
— Vis donc, toi, d’une foi qui te fasse savourer le miel des douceurs célestes, en pensant à cette éternité qui, elle, est bien “pour toujours”! Forge, 999.

Songe comme Dieu notre Seigneur aime l’encens qu’on brûle en son honneur. Songe aussi au peu de valeur des choses de la terre, qui finissent à peine commencées...
En revanche, un grand Amour t’attend au ciel: là ni déceptions, ni tromperies; mais tout l’amour, toute la beauté, toute la grandeur, toute la science... ! Et sans le moindre écœurement: tu seras rassasié sans te rassasier. Forge, 995

Si nous transformons nos projets temporels en des finalités absolues, en effaçant de l’horizon la demeure éternelle et la fin pour laquelle nous avons été créés : aimer et louer le Seigneur, le posséder ensuite dans le Ciel. Alors les plus brillantes intentions deviennent des trahisons, voire les véhicules de l’avilissement des créatures. Rappelez-vous l’exclamation sincère, bien connue, de saint Augustin, qui avait fait l’expérience de tant d’amertumes alors qu’il méconnaissait Dieu et qu’il cherchait le bonheur en dehors de lui : Tu nous a créés, Seigneur, pour toi et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en toi ! Amis de Dieu, 208

Dans la vie spirituelle, il faut bien souvent savoir perdre, aux yeux du monde, afin de gagner dans le ciel. — Ainsi l’on est toujours gagnant. Forge 998.

3. Qu’est-ce que le purgatoire? Est-il pour toujours ?

Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel.

L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés.

Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Écriture : " Voilà pourquoi il (Judas Macchabée) fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché " (2 M 12, 46). Dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique (cf. DS 856 ;), afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts : Catéchisme de l’Église catholique, 1030-1032

Méditer avec saint Josémaria

Le purgatoire, cette miséricorde de Dieu, destinée à purifier les défauts de ceux qui désirent s'identifier à Lui. Sillon 889

Ne souhaite rien faire pour obtenir des mérites, pas même par peur des peines du purgatoire: efforce-toi de faire tout, jusqu’au plus petit détail, dès à présent et toujours, pour plaire à Jésus. Forge, 1041

“ C’est maintenant votre heure et le règne des ténèbres. ” — Le pécheur a donc son heure ? — Oui… et Dieu son éternité. Chemin, 734.

4. L’enfer existe-t-il?

Demeurer séparés de Lui – de notre Créateur et notre fin-pour toujours par notre propre choix libre est l’état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ".

Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu c’est choisir cette fin pour toujours.

L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.

Jésus parle souvent de la " géhenne " du " feu qui ne s’éteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir, et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps

Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : " Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14)

Catéchisme de l’Eglise catholique, 1033-1036

Méditer avec saint Josémaria

Il est vrai qu’il est plus facile d’éviter à tout prix la souffrance, sous prétexte de ne pas faire de peine à son prochain. Mais quelle erreur !Cette inhibition cache souvent la fuite honteuse devant sa propre douleur car, d’ordinaire, il n’est jamais agréable de faire une remarque sévère. Rappelez-vous, mes enfants, que l’enfer est plein de bouches fermées. Amis de Dieu, 161.

Jamais un disciple du Christ ne raisonnera ainsi: “Moi, je m’efforce d’être bon, et les autres, s’ils le veulent… qu’ils aillent en enfer.”
Ce comportement n’est pas humain, ni conforme à l’amour de Dieu et à la charité que nous devons à notre prochain. Forge, 952

L’enfer seul est le châtiment du péché. La mort et le jugement n'en sont que des conséquences, que ne craignent pas ceux qui vivent en état de grâce. Sillon, 890

5.Quand le jugement final aura-t-il lieu ? En quoi consistera-t-il ?

La résurrection de tous les morts, " des justes et des pécheurs " (Ac 24, 15), précédera le Jugement dernier. Ce sera " l’heure où ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l’appel de la voix du Fils de l’Homme ; ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal pour la damnation " (Jn 5, 28-29). Alors le Christ " viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges (...). Devant lui seront rassemblés toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (...). Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à la vie éternelle " (Mt 25, 31. 32. 46).

Le jugement dernier interviendra lors du retour glorieux du Christ. Le Père seul en connaît l’heure et le jour, Lui seul décide de son avènement. Par son Fils Jésus-Christ Il prononcera alors sa parole définitive sur toute l’histoire. Nous connaîtrons le sens ultime de toute l’œuvre de la création et de toute l’économie du salut, et nous comprendrons les chemins admirables par lesquels Sa Providence aura conduit toute chose vers sa fin ultime. Le jugement dernier révélera que la justice de Dieu triomphe de toutes les injustices commises par ses créatures et que son amour est plus fort que la mort (cf. Ct 8, 6).

Le message du Jugement dernier appelle à la conversion pendant que Dieu donne encore aux hommes " le temps favorable, le temps du salut " (2 Co 6, 2). Il inspire la sainte crainte de Dieu. Il engage pour la justice du Royaume de Dieu. Il annonce la " bienheureuse espérance " (Tt 2, 13) du retour du Seigneur qui " viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru " (2 Th 1, 10).

Catéchisme de l’Église catholique, 1038-1041

Méditer avec saint Josémaria

Quand tu penses à la mort, n'en aie pas peur, malgré tes péchés... En effet Lui qui sait bien, que tu L'aimes..., sait bien aussi de quelle argile tu es fait.
— Si tu Le cherches, Il t'accueillera comme le père accueille l’ enfant prodigue: mais tu dois vraiment Le chercher! Sillon, 880

"J'en connais quelques-unes et quelques-uns qui n'ont même pas la force de demander du secours", me dis-tu, plein d'écœurement et de chagrin. — Ne passe pas ton chemin ; ta volonté de te sauver et de les sauver peut servir point de départ à de leur conversion. En plus, si tu réfléchis bien, tu t'apercevras qu'on a tendu la main, à toi aussi. Sillon, 778

Le monde, le démon et la chair sont des aventuriers ; spéculant sur la faiblesse du sauvage qui est en toi, ils veulent qu’en échange de la verroterie d’un plaisir — qui ne vaut rien — tu leur remettes l’or fin, les perles, les brillants et les rubis trempés dans le sang vivant et rédempteur de ton Dieu, qui sont le prix et le trésor de ton éternité. Chemin, 708.

Pour sauver l’homme, Seigneur, tu meurs sur la Croix ; et pourtant, pour un seul péché mortel, tu condamnes l’homme à une éternité pleine de malheurs et de tourments... Comme le péché t'offense ! Combien je dois le détester ! Forge, 1002

6. A la fin des temps, Dieu a promis un ciel nouveau et une terre nouvelle. Que devons-nous espérer?

Cette rénovation mystérieuse, qui transformera l’humanité et le monde, la Sainte Écriture l’appelle " les cieux nouveaux et la terre nouvelle " (2 P 3, 13 ; cf. Ap 21, 1). Ce sera la réalisation définitive du dessein de Dieu de " ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres " (Ep 1, 10).

Pour l’homme, cette consommation sera la réalisation ultime de l’unité du genre humain, voulue par Dieu dès la création et dont l’Église pèlerine était " comme le sacrement " (LG 1). Ceux qui seront unis au Christ formeront la communauté des rachetés, la Cité Sainte de Dieu (Ap 21, 2), " l’Épouse de l’Agneau " (Ap 21, 9). Celle-ci ne sera plus blessée par le péché, les souillures (cf. Ap 21, 27), l’amour propre, qui détruisent ou blessent la communauté terrestre des hommes. La vision béatifique, dans laquelle Dieu s’ouvrira de façon inépuisable aux élus, sera la source intarissable de bonheur, de paix et de communion mutuelle.

Nous ignorons le temps de l’achèvement de la terre et de l’humanité, nous ne connaissons pas le mode de transformation du cosmos. Elle passe, certes, la figure de ce monde déformée par le péché ; mais nous l’avons appris, Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre où régnera la justice et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme " (GS 39, § 1)

" Mais l’attente de la terre nouvelle, loin d’affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, qui offre déjà quelque ébauche du siècle à venir. C’est pourquoi, s’il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d’importance pour le royaume de Dieu, dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation de la société humaine " (GS 39, § 2).

Catéchisme de l’Église catholique, 1043-1049.

Méditer avec saint Josémaria

Tant que nous vivons ici-bas, le royaume est semblable au levain que prit une femme et qu'elle mélangea à trois mesures de farine, jusqu'à ce que toute la masse ait fermenté

Qui comprend ce qu'est ce royaume que le Christ propose, se rend compte qu'il vaut la peine de mettre tout en œuvre pour le conquérir: il est cette perle que le marchand acquiert en vendant tout ce qu'il possède; il est le trésor trouve dans un champ. Il est difficile de conquérir le royaume des cieux et personne n'est assuré d'y parvenir: seule l'humble clameur de l'homme repentant peut en ouvrir les portes à deux battants. Quand le Christ passe 180

Sur cette terre, la contemplation des réalités surnaturelles, l'action de la grâce dans nos âmes, l'amour du prochain, fruit savoureux de l'amour de Dieu, supposent déjà une anticipation du ciel, le début de quelque chose qui doit croître de jour en jour. Nous, chrétiens, nous n'admettons pas de double vie, nous maintenons dans notre vie une unité simple et forte, dans laquelle se fondent et se mêlent toutes nos actions.

Le Christ nous attend. Nous vivons déjà comme des citoyens du ciel, tout en étant pleinement citoyens de la terre, au milieu des difficultés, des injustices et des incompréhensions, mais aussi avec la joie et dans la sérénité de qui se sait l'enfant bien-aimé de Dieu. Quand le Christ passe, 126.

Le temps est notre trésor: c'est "l'argent" qui achète l'éternité. Sillon 882

7. Pourquoi prier pour les défunts? Explications du Catéchisme de l’Église Catholique.

Dans l’Église catholique, le mois de novembre est tout spécialement éclairé par le mystère de la communion des saints qui est l’union et l’entraide mutuelle que les chrétiens sont en mesure de s’apporter les uns les autres :

ceux qui sont encore ici-bas, ceux qui sont déjà assurés du ciel et qui, avant de se présenter devant Dieu, se purifient au purgatoire des vestiges de leur péché et ceux qui intercèdent pour nous devant la Très Sainte Trinité dont ils jouissent à tout jamais. Le ciel est la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profondes de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif. Catéchisme de l’Église Catholique 1024.

" En attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté accompagné de tous les anges et que la mort détruite, tout lui soit soumis, les uns parmi ses disciples continuent sur terre leur pèlerinage ; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ; d’autres enfin sont dans la gloire contemplant ‘dans la pleine lumière, tel qu’il est, le Dieu un en trois Personnes’ ": Tous cependant, à des degrés divers et sous des formes diverses, nous communions dans la même charité envers Dieu et envers le prochain, chantant à notre Dieu le même hymne de gloire. Catéchisme point 954.

" Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car ‘la pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse’ (2 M 12, 45) " (LG 50). Catéchisme point 958

Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel . Catéchisme point 1030

L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. Catéchisme, point 1031

Dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages pour eux, tout particulièrement le sacrifice eucharistique afin que, une fois purifiés, ils soient en mesure d’atteindre la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi l’aumône, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts.

Saint Josémaria dans Sillon

“Le purgatoire, cette miséricorde de Dieu, destinée à purifier les défauts e ceux qui désirent s'identifier à Lui”. (Point 889).

“Comme l'on doit mourir content, lorsqu'on a vécu avec héroïsme toutes les minutes de sa vie! — Oui, je puis te l'assurer, pour avoir reconnu cette joie chez ceux qui, avec une sereine impatience, des années durant, se sont préparés à cette rencontre.” (Point 893).