Vie et œuvre du bienheureux Josémaria Escriva est le titre de la première biographie du fondateur de l’Opus Dei en russe, qui vient de voir le jour ce mois d’octobre avec un tirage de 2000 exemplaires. L’auteur s’appelle Eugueny Pazukhin, écrivain, penseur, philosophe et journaliste. De religion orthodoxe, il a promu la culture chrétienne russe, pendant plus de vingt ans, dans la clandestinité, en encourageant la création de forums de débats, de conférences, de revues et de livres.
L’auteur a écrit cette biographie après le choc produit par le message et la figure du bienheureux Josémaria, lorsque l’un de ses livres lui est tombé entre les mains. Il l’a écrite en pensant à ses concitoyens russes, avec l’intention d’entamer un dialogue vivant avec ces personnes qui, comme lui, ont vécu dans une société où la liberté faisait défaut et qui maintenant se trouvent dans une période post-soviétique chargée d’inquiétude et d’incertitude, mais avec de grands désirs et de grandes espérances.
Pour écrire sa biographie, Pazukhin a pris comme référence la biographie de J.M. Cejas, ainsi que celle intitulée « Entrevue sur le fondateur de l’Opus Dei », réalisée par C. Cavallieri et Mgr Alvaro del Portillo.
Brève biographie de l’auteur
Eugueny Pazukhin naît à saint Pétersbourg (à l’époque Leningrad) en 1945, où il a fait ses études de langue et de littérature russe. Marie, il est collaborateur scientifique du « Musée de l’histoire de la Religion » et de l’office du tourisme de Leningrad pendant les années 70, d’où il fait connaître à la ville les écrivains russes.
Il commence son activité clandestine au début des années 70, en organisant des cercles et des séminaires religieux, en préparant des écrits informels sur la philosophie religieuse en Russie et sur la poésie clandestine à Leningrad. Il a donné des cours sur l’histoire de l’Église, l’exégèse, la patrologie, le christianisme et la culture, etc. Il a promu plusieurs revues et il fut le rédacteur en chef des journaux « Christianisme et société » et « Transfiguration ». Au cours des dernières années du communisme, il dut travailler dans la sidérurgie pour faire vivre sa famille.
Pendant les années 90, il lance avec d’autres penseurs la Société Philosophico-Religieuse de V. Soloviev. Il participe à l’émission de radio « Deutsch Welle » et « RFE ». Il est l’auteur de plusieurs livres et de plus de cinquante articles.