Josémaria Escriva et la France

« Un chrétien n'est pas un homme sans foyer ni attaches, mais quelqu'un qui conjugue un enracinement dans une région, dans un pays, dans une perspective universelle », affirme François Livi, invité par l'ambassade de France près du Saint-Siège, pour proposer quelques réflexions sur les liens privilégiés qui ont uni Josémaria Escrivá avec la France.

En 1960, au centre du boulevard Saint Germain (Paris), avec saint Josémaria

Josémaria Escriva était uni à la France en raison de sa proximité géographique, puisqu'il était aragonais. Mais il l'était de façon plus significative par un rapprochement culturel et spirituel. Depuis 1936, a-t-il rappelé, le fondateur de l'Opus Dei rêvait au commencement des activités apostoliques à Paris, — carrefour intellectuel — pour que se réalise la vocation universelle de l'Œuvre que Dieu lui avait inspirée le 2 octobre 1928. Les liens du Msgr Josémaria Escrivá avec la France se sont renforcés tout au long de sa vie, a ajouté le conférencier, qui a illustré cette croissance par trois noms de villes françaises : Lourdes, Lisieux et Paris.

Lourdes, objectif du premier voyage en France du Josémaria Escrivá , en 1937, et de son dernier voyage dans notre pays, en 1972 : une réalité qui montre que la France que Josémaria Escriva aimait était, avant tout, le pays de la dévotion mariale.

Lisieux : il s'y rendit pour prier devant la tombe de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, en 1955. Le professeur Livi a rappelé comment le Saint-Esprit a conduit Josémaria Escriva sur le chemin de l'enfance spirituelle, évoqué fréquemment, de façon explicite ou implicite, dans ses écrits.

Paris : Josémaria Escivá s'est rendu régulièrement dans la capitale française à partir des années cinquante. Le professeur de la Sorbonne a utilisé cet exemple pour montrer comment Josémaria Escrivá était en syntonie avec les valeurs les plus authentiques de la culture française. « D'une manière toute spéciale, avec la liberté, de laquelle fut un défenseur ardent tout au long de sa vie ». La liberté, fondement de la vie sociale, mais surtout manifestation de la confiance en l'homme, don précieux de Dieu, sans laquelle il ne pourrait y avoir ni choix, ni amour.

Voici un résumé de la conférence de François Livi au Centre saint Louis des Français, à Rome (Italie), publié dans le numéro 33 du Bulletin Romana, sur les liens privilégiés qui ont uni Josémaria Escrivá avec la France.

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