L’abbé Orlandis était originaire de Majorque, titulaire de la chaire de Droit Canonique et directeur de l’Institut d’Histoire de l’Eglise de l’Université de Navarre. Il est décédé le 24 décembre, à Palma de Majorque. Il avait 92 ans.
Après avoir raconté sa vocation, il écrivait dans ses mémoires : « Il se peut que quelqu’un, en écoutant ce récit, esquisse un sourire ironique et se dise en lui-même : alors que c’était le fondateur en personne qui parlait, compte tenu de son énorme personnalité humaine, qui aurait été capable de lui résister ? On pourrait répondre à une telle personne sceptique que l’attrait d’une personnalité imposante peut expliquer un élan d’enthousiasme, mais pas une persévérance de plus d’un demi-siècle. Cela serait impossible – encore plus dans l’Opus Dei – sans un appel de Dieu et sans l’aide de la grâce. »
José Orlandis est né à Palma de Majorque en 1918, il était membre d’honneur depuis 1999 de l’Académie Royale Majorcaine d’Etudes Historiques, et il a reçu, entre autre, le prix Raimon Llull en 2006.
Il a publié une trentaine de livres, et environ deux cents articles sur des sujets historico-juridiques, de spiritualité chrétienne ou sur des questions d’actualité. Certains livres ont été traduits en français.
Il était prêtre de l’Opus Dei. Il avait demandé l’admission il y a plus de 60 ans, il en était le membre le plus ancien.
En 1959, il s’est installé à Pampelune, pour enseigner à l’Université de Navarre. Il avait en même temps des charges d’enseignement à l’Université de Saragosse.
Il fut doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Navarre à sa création, en 1959, jusqu’en 1968, date à laquelle il fut nommé directeur de l’Institut d’Histoire de l’Eglise, jusqu’en 1990.
Il s’était spécialisé dans l’Histoire de l’Eglise ancienne et médiévale, ainsi que dans l’Histoire des Institutions canoniques.
En 1992, après sa retraite, il est rentré dans son pays d’origine, pour vivre à Palma, où il a continué d’exercer son travail pastoral.
