Une aide au Ciel

À partir de son décès, le 26 juin 1975, on a reçu au siège de la Prélature de l’Opus Dei à Rome, venant de partout dans le monde, des récits de faveurs attribuées à l’intercession de Mgr Josémaria Escriva

« Lorsque le Seigneur voudra bien m’appeler et me prendre au Ciel, je pourrais vous y aider davantage et plus efficacement »

À partir de son décès, le 26 juin 1975, on a reçu au siège de la Prélature de l’Opus Dei à Rome, venant de partout dans le monde, des récits de faveurs attribuées à l’intercession de Mgr Josémaria Escriva : des conversions, des retours à une foi chrétienne vécue à fond, des guérisons, des faveurs matérielles… L’écho de cette dévotion a été qualifié par le Saint-Siège « d’authentique phénomène de piété populaire ».

L’intercession des saints

Les saints ont vécu sur terre pour aimer Dieu et les autres en imitant Jésus-Christ qui « a vécu en faisant le bien ». Or, arrivés au ciel, comme nous le dit le Catéchisme de l'Église catholique (n. 2683) « ils ne cessent pas de prendre soin de ceux qu'ils ont laissés sur la terre. Leur intercession est leur plus haut service du dessein de Dieu. Nous pouvons et devons les prier d'intercéder pour nous et pour le monde entier ».

Tout a commencé par une prière

Beaucoup ont commencé à prier saint Josémaria après avoir trouvé, très souvent par hasard, une image pour sa dévotion.

Sur le marché

Voici ce qu’écrit une dame guatémaltèque qui travaille au marché : « Je me confie tous les jours à monseigneur, et je vous serais très reconnaissante de m’envoyer des images pour que je les distribue parmi ceux qui veulent en obtenir des grâces. En effet, je leur dis que monseigneur fait des merveilles : il guérit les malades, il déracine le vice de l’alcool. Il y en a déjà qui ont vu ces prodiges. C’est pourquoi je vous demande des images avec cette prière.»

En prison

Écrite en prison, cette lettre a été reçue il y a longtemps, bien avant la béatification de Mgr Escriva: « J’ai reçu les images pour sa dévotion privée que vous m’avez envoyées et les ai distribuées le dimanche après la messe parmi, les prisonniers croyants qui récitent tous les jours leur chapelet. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir en envoyer d’autres à l’aumônier de la prison. En effet, personne ici ne connaissait cette belle prière et elle est d’un grand secours pour chacun dans ses nécessités quotidiennes. Ce prêtre rend visite à six autres pavillons où il y a des vieillards comme moi qui savent apprécier toute la valeur du christianisme. »

Au désert

Cette image est très souvent passée de main en main. Elle est arrivé aux endroits les plus reculés. Voici ce qui est arrivé à un avocat chilien : « Il y a deux ou trois semaines, mon associé et moi avons fait un voyage au nord du pays. Nous devions nous arrêter dans plusieurs villes et villages pour suivre de près l’évolution de certains procès. Notre route passait par les immenses étendues du plus aride des déserts : le désert d’Atacama. Comme nous avions du temps devant nous, nous avons voulu visiter la Vallée de l’Enchantement et son site archéologique. La route était pénible, très souvent on avait du mal à faire la différence entre la route et le désert. Nous sommes arrivés à la guérite du gardien du site. Nous y sommes entrés. J’ai commencé à regarder des vases rupestres exposés sur une étagère et j’ai trouvé, à ma grande surprise, une image de monseigneur Escriva, un peu délavée par le soleil et appuyée sur le mur. J’ai demandé au gardien s’il priait ce prêtre et il m’a répondu qu’il le faisait parce qu’il lui vouait une très grande dévotion depuis longtemps. »

À l’hôpital

« À Galway, écrit un médecin irlandais, beaucoup de mes patients reconnaissent monseigneur Escriva lorsque je leur donne son image. Certains me disent : « J’ai cette image depuis longtemps et j’ai toujours dit cette prière ». D’autres ajoutent, pleins de conviction, : « C’est une prière très puissante ». À l’hôpital où je travaille, je la trouve sur les tables de nuit des malades, au chevet de leur lit, sur la fenêtre. Parfois, les malades ont recopié la prière à la main pour la donner à leurs familles. Beaucoup ont recours à l’intercession de monseigneur pour affronter leur maladie, d’autres offrent l’image aux leurs pour qu’ils prient pour leur guérison. Ils en prennent grand soin et sont ravis lorsqu’ils en reçoivent d’autres. »