Saint Josémaria parmi les malades de Madrid

En 1927, saint Josémaria est arrivé de Saragosse à Madrid où il s’est investi dans de très nombreuses visites au chevet des malades. Il s’occupait des patients en phase terminale à l’Hôpital del Rey. Un article de la revue Studia et Documenta en fait le détail.

En 1927, saint Josémaria est arrivé de Saragosse à Madrid, où il s’est occupé des patients en phase terminale à l’Hôpital del Rey.

Dans les quartiers à la périphérie de la ville et au cœur des plus défavorisés, saint Josémaria s’investit dans cette profonde activité sacerdotale à partir de son travail à la Fondation des malades, institution de bienfaisance dirigée par les Dames Apostoliques du Sacré Cœur de Jésus.

Par monts et par vaux, il administrait les sacrements aux malades et aux mourants que les Dames lui signalaient. Il confessait les enfants. Il évoquait comment durant ces années-là, il avait préparé à la Première Communion plusieurs milliers d’enfants. Il était confronté souvent à des situations dramatiques et insolubles mais qu’il pouvait apaiser avec sa charité et sa doctrine.

Vous trouverez en espagnol, l’article de Julio González-Simancas y Lacasa, publiée dans Studia et Documenta nº 8, centré sur les visites aux malades que le fondateur de l’Opus Dei fit entre 1927 et 1931.

"Toutes les biographies de saint Josémaria publiées jusqu’à présent ont plusieurs récits concernant son travail pastoral à Madrid à partir du moment où il fut nommé aumônier de la Fondation des Malades en 1927 et jusqu’à la fin de son mandat, en 1931. On y souligne toujours que durant ces années-là, il fit de nombreuses visites aux malades dans plusieurs quartiers de Madrid en collaborant intensément au travail apostolique des Dames Apostoliques du Sacré-Cœur, à partir de leur centre caritatif de bienfaisance.

Ce travail fut essentiel dans la maturation du cœur sacerdotal de saint Josémaria, dès avant le 2 octobre 1928 où le Seigneur lui fit voir l’Opus Dei et par la suite.

Concernant ces visites, la source documentaire principale de notre étude est rattachée aux messages et aux appels que les religieuses adressaient par écrit à leur aumônier pour qu’il se rende au chevet des malades. Les données contenues dans ces notes, doublées des témoignages de ceux qui l’ont fréquenté à cette période de sa vie, nous permettent de documenter suffisamment ce travail pastoral dans lequel il s’investit, de longues heures durant, pendant les quatre années où il fut l’aumônier de cette institution.

Les Dames Apostoliques qui s’occupaient de plus près des malades, contactaient ponctuellement leur aumônier au moyen de messages où elles lui indiquaient les services à rendre.

Elles se servaient souvent d’imprimés prévus à cet effet, mais elles notaient aussi les visites à faire sur tout autre papier. Nous disposons d’un grand nombre de ces messages, mais non pas de la totalité de ceux qu’il reçut. En effet, durant la première année vouée à cette activité qui démarra en juin 1927, notre aumônier en conserva beaucoup, mais à partir du printemps 1928, il ne le fit pas habituellement. De ce fait, à partir de là, nous ne disposons que de peu de messages dont le dernier est daté du mois de septembre 1931.

Pratiquement la moitié des documents archivés sont datés. Afin d’intégrer le reste dans la chronologie exacte fournie par ceux qui sont datés, nous avons eu recours à des critères calligraphiques et formels (texture du papier, types d’imprimerie, jours de la semaine où étaient habituellement passés ces messages, reprise de noms, etc.) qui nous ont permis de les cataloguer avec une certaine probabilité ».

Lire ici l’intégralité de cet article en espagnol.

"En el Patronato de Enfermos quiso el Señor que yo encontrara mi corazón de sacerdote" (Apuntes íntimos, nº 731 )