Pour faire le plein de joie

Le temps pascal est imprégné de la joie caractéristique de la vie chrétienne. Saint Josémaria nous aide à la découvrir.

Le temps pascal est imprégné de la joie caractéristique de la vie chrétienne. Saint Josémaria nous aide à la découvrir.

Tu jouis d'une joie intérieure et d'une paix que tu n'échangerais pour rien au monde. Dieu est là : rien de mieux à faire que lui confier tes peines, pour qu’elles n’en soient plus en fin de compte.

Forge, 54.

La joie d’un homme de Dieu, d’une femme de Dieu, doit être débordante : sereine, contagieuse, alléchante… Bref, elle doit être si surnaturelle, si accrocheuse et tellement naturelle qu’elle en entraîne d’autres sur les chemins chrétiens.

Sillon, 60

Toi qui es, au cœur du monde, un citoyen de plus, en contact avec des hommes soi-disant bons ou méchants… ; toi, tu dois éprouver le désir constant de donner aux gens la joie dont tu jouis, du fait d’être chrétien.

Sillon, 321

Avant, tu “ t’amusais ” beaucoup… Désormais tu portes le Christ en toi et ta vie tout entière est pleine d’une joie sincère et communicative. Aussi en attires-tu tant d’autres.

Avant, tu “ t’amusais ” beaucoup… Désormais tu portes le Christ en toi et ta vie tout entière est pleine d’une joie sincère et communicative. Aussi en attires-tu tant d’autres.

— Fréquente-Le davantage, pour atteindre tout le monde.

Sillon, 673

La joie est un bien chrétien. Seule l’offense à Dieu réussit à la cacher : en effet, le péché découle de l’égoïsme, et l’égoïsme est cause de tristesse. Ceci dit, même alors, cette joie demeure enfouie sous les braises de l’âme, car nous savons que Dieu et sa Mère n’oublient jamais les hommes. Si nous nous repentons, si un acte de douleur jaillit de notre cœur, si nous sommes purifiés par le saint sacrement de pénitence, Dieu sort à notre rencontre et nous pardonne. Alors, il n’y a plus de tristesse: il est tout à fait juste de se réjouir puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouve.

Quand le Christ passe, 178

Les années s’écoulent depuis leur rencontre avec le Seigneur et, avec leur maturité, ils ont une jeunesse et une joie fermes et indélébiles. Ils sont vraiment jeunes et gais !

Tu as rajeuni ! En effet, tu perçois que l’amitié de Dieu t’a ramené en peu de temps à la période simple et heureuse de ta jeunesse, voire même à l’assurance et à la joie de l’enfance spirituelle —sans enfantillages— … Tu regardes autour de toi et tu constates qu’il en est de même pour les autres.: les années s’écoulent depuis leur rencontre avec le Seigneur et, avec leur maturité, ils ont une jeunesse et une joie fermes et indélébiles. Ils sont vraiment jeunes et gais ! Cette réalité de la vie intérieure attire, confirme et subjugue les âmes. Remercie chaque jour “ Deum qui lætificat juventutem ” — ce Dieu qui comble de joie ta jeunesse.

Sillon, 79

La tristesse est la scorie de l’égoïsme ; si nous tenons à vivre pour le Seigneur, la joie ne nous saurait nous manquer, même à la vue de nos erreurs et de nos misères. La joie s’invite dans notre vie de prière, et nous n’avons plus alors qu’à nous mettre à chanter, puisque nous aimons et que chanter est le propre des amoureux.

Amis de Dieu, 92

Réfugie-toi dans la filiation divine : Dieu est ton Père très aimant. Voilà ta sécurité, le mouillage où jeter l’ancre, quoi qu’il arrive à la surface de cette mer qu’est la vie. Et tu y trouveras la joie, la fermeté, l’optimisme, la victoire !

Chemin de Croix, VIIème Station, 3

Apprenons à obéir, apprenons à servir: il n’y a pas de plus grande dignité que de vouloir se livrer volontiers pour être utile aux autres. Lorsque nous sentons l’orgueil qui bouillonne en nous, cet orgueil qui fait que nous nous prenions pour des surhommes, sachons dire « non », car notre seul triomphe est celui de l’humilité.

Aussi serons-nous identifiés au Christ sur la Croix — ni troublés, ni inquiets, ni de mauvaise grâce, mais dans la joie —, car cette joie, dans l’oubli de soi, est la meilleure preuve d’amour.

Quand le Christ passe, 19

N’est-il pas vrai que, dès que tu cesses d’avoir peur de la Croix, de ce que les gens appellent croix, et que ta volonté s’applique à accepter la Volonté divine, tu es heureux, et que disparaissent tous tes soucis, toutes tes souffrances physiques ou morales ?

Douce et aimable est, en vérité, la Croix de Jésus. Avec elle, nulle peine n’a d’importance : seule compte la joie de se savoir corédempteur avec lui.

Chemin de Croix, Station II, 2