Mgr Echevarria fête ses 50 ans de sacerdoce.

Dimanche 7 août, le prélat de l’Opus Dei a fêté le cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale. Nous vous proposons à cette occasion quelques-unes de ses réflexions sur le sacerdoce, publiées dans l’un des livres qu’il a écrits, intitulé : « Pour servir l’Eglise ».

- « Il est écrit que le Prélat doit être « un maître et un père pour tous les fidèles de la Prélature ; qu’il les aime tous avec l’amour du Christ ; qu’il les guide et les protège avec une charité pleine de délicatesse ; et qu’il se sacrifie chaque jour plus pour eux, avec joie. » Je vous prie de demander à la Très Sainte Trinité, par l’intercession de saint Josémaria, que je sache incarner ces paroles de notre très aimé Père tout au long de mon service pastoral à la tête de l’Opus Dei ».

- « Ce don [sacerdotal] exige de vivre de nombreuses vertus, toutes informées par la charité. Il doit être, avant toute chose, humble. Il faut servir avec la conscience que là se trouve notre devoir. Et donc sans penser que nous faisons quelque chose d’extraordinaire lorsque nous nous dépensons pour les autres ; sans regretter les possibilités ou les réalisations personnelles auxquelles il a fallu renoncer. Ce don doit être un service désintéressé et gratuit, que l’on offre à Dieu avant de l’offrir aux hommes, et pour lequel, de ce fait, nous n’attendons aucun remerciement humain ni récompense terrestre. »

- « Notre service, celui des enfants de Dieu, celui des diacres et des prêtres, doit être un service joyeux, rendu de bonne humeur, même si parfois il est difficile de cacher la douleur ou la fatigue : Dieu aime celui qui se donne avec joie. Pour cela, saint Josémaria répétait très souvent que, dans de nombreuses occasions, un sourire - large, franc, même s’il nous a demandé un effort - est la meilleure mortification. »

- « Comment est-il possible que moi, qui suis un pauvre homme, j’ai reçu ces dons du Ciel ? Comment puis-je, dans mon indignité, remercier Dieu pour ce choix ? C’est justement le cri que nous venons de prononcer dans le psaume : Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? Le psaume nous offre la réponse : J’élèverai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom du Seigneur. Je t’offrirai le sacrifice de louange, et j’invoquerai le nom du Seigneur ».

- « Le Seigneur vient de nous rappeler dans l’Evangile que nous ne l’avons pas choisi, mais que c’est lui qui a choisi chacun d’entre nous. Notre faiblesse personnelle ne doit pas nous préoccuper, pas plus que la résistance inconsciente au don généreux de nous mêmes que nous expérimentons tant de fois. Mes enfants, c’est le Seigneur qui vous a appelés à cette vie de service, un service absolu rendu à l’Eglise et aux âmes, et il vous donne sa grâce pour que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, car tout ce que vous demanderez au Père en son nom, il vous le concédera. »

- « Un si grand détachement de nous-même et un tel don au service des autres n’est possible que si le prêtre s’efforce tous les jours de disparaître, pour laisser de coté sa propre personnalité, ses goûts, ses préférences personnelles, pour ne se laisser guider que par l’Esprit Saint. »

- Maintenant mes enfants, avec une force encore plus grande, vous devrez oublier votre propre moi, décidés à vous occuper des autres. Dans vos plans de travail et de repos, aillez toujours présent à l’esprit que vous avez été choisis pour représenter les hommes dans le culte rendu à Dieu, pour offrir des dons et des sacrifices pour les péchés. Vous devez vous montrer accueillant envers vos frères, à tout instant : au cours des vingt-quatre heures de la journée. Et non comme quelqu’un qui fait une faveur à celui qui lui demande quelque chose, mais avec la conscience d’accomplir un joyeux devoir auquel nous ne voulons pas nous soustraire. N’importe qui aura le droit de rechercher votre conseil spirituel ou vos paroles de consolations ; d’écouter de vos lèvres la doctrine salvifique de l’Evangile, de recevoir de vos mains le pardon divin, après avoir confessé ses péchés, de découvrir dans votre comportement la présence et l’amour du Christ ».