Comment avez-vous connu l'Opus Dei ?

J'ai commencé à travailler en 1989 en Côte d’Ivoire. A cette époque, j'ai fait la connaissance d’un Ivoirien, membre de l'Œuvre, lors d’une retraite d’inspiration jésuite. Tandis que nous réalisions ensemble des activités caritatives, cet ami me parlait de l'Opus Dei. Cependant, je percevais l’Œuvre comme un mouvement axé principalement sur la formation chrétienne, et je m'estimais suffisamment formé.

Vous avez rapidement demandé à faire partie de l'Opus Dei. Qu'est-ce qui vous a ainsi emballé ?

Près de vingt années se sont écoulées entre cette première rencontre et ma récente demande d'admission ! De retour en France, mon épouse et moi-même sommes entrés aux Equipes Notre Dame où l’oraison, la lecture de la Parole et la retraite sont quelques uns des points concrets d’effort à vivre en couple et que nous apprécions.

Cependant je voulais aller plus loin dans mon cheminement personnel, à l'aide d’un accompagnateur spirituel. C'est là que mon ami ivoirien m’a permis de découvrir que l’Opus Dei correspondait à mon attente. De plus la Providence a voulu que je rencontre avec cet ami des membres de l'Œuvre qui travaillaient dans la même entreprise que la mienne : ceci a finit par me convaincre que j'avais trouvé ce que je cherchais.

A partir de ce moment là, oui, j’ai pris ma décision rapidement. J’ai demandé à faire partie de l’Opus Dei, que je cherchais sans vraiment le connaître depuis vingt ans !

Quelle conséquence pourriez-vous décrire de cette formation que vous recevez ?

Je vous parlerai d'apostolat. La paroisse et la Providence aidant, avec un petit groupe de voisins, nous avons créé un groupe d’adoration. Ce temps de prière hebdomadaire nous permet de nous ressourcer ensemble et de partager notre foi.

Grâce à la formation que je reçois, les thèmes de discussion autour de l’enseignement de l’Eglise sont enrichis.

Comment votre épouse et vos enfants ont-ils réagi ?

Mon épouse a été très compréhensive face à cet engagement personnel, puisque nous cheminons ensemble dans la prière. Nous en avons beaucoup discuté.

Malgré le temps pris sur la vie familiale, en particulier pour la retraite et la rencontre, elle reconnaît les bienfaits que la formation produit sur moi.

Nous avons inscrit notre aîné au club Fennecs pour cette nouvelle année 2009-2010. Nous verrons s’il s’y plaira ! Quant à nos deux autres enfants, ils sont très jeunes et ne sont pas touchés particulièrement par mon adhésion.

Vous venez de terminer votre première rencontre intensive de formation. Qu'en avez-vous retenu ? Qu'est-ce qui vous a marqué ?

De la formation j’ai retenu que je n’étais pas formé chrétiennement à la hauteur de ma formation BAC+5. Pas mal de découvertes en perspective !

De plus, grâce à cette rencontre, j’ai pu découvrir l’Opus Dei de l'intérieur. La concordance entre ce que je cherchais et la réalité m’est apparue extraordinaire. En slogan cela donne « j’en ai rêvé, Dieu l’a fait... en mieux ! »