Les conditions de vie dans ce bidonville sont lamentables. Le manque de services publics, les chances infimes de s’en sortir par l’éducation ont condamné les gens à ne vivre que d’emplois précaires, sans avenir, sans stabilité. L’éducation n’est plus seulement un droit mais une nécessité pressante.
Dans ce contexte, en 1990, Jean-Paul II s’est rendu à la Vallée du Chalco et a dit : « Nous ne saurions plus vivre et dormir en paix alors que des milliers de nos frères, tout près de nous, manquent de ce qui est indispensable à la dignité de leur vie humaine » (texte intégral de l'homélie en espagnol). Ces propos frappèrent profondément un groupe de personnes soucieuses du développement de la zone. Encouragées par le Bienheureux Alvaro del Portillo, elles créèrent cette année-là, sur un terrain offert par le Gouvernement de l’État de Mexico dans la commune de Ixtapaluca, un établissement au service de ces gens démunis, pour assurer l’éducation intégrale de leurs enfants et pour former les parents et les professeurs.