Opus Dei

"Vous ne pouvez imaginer à quel point je suis heureux d'accueillir un orchestre comme celui-ci, qui est né de la conviction et de l'expérience que la musique unit les gens au-delà de toute division car la musique est l'harmonie des différences, comme lorsqu'au début de chaque concert, vous accordez vos instruments. (...)

« Comme toute fête chrétienne, celle que nous célébrons aujourd’hui est, avant tout, une fête de paix. [...] Mais regardons aussi le monde: pourquoi n’y a-t-il pas de paix sur la terre? ». Saint Josémaria se pose cette question dans son homélie du 4 avril 1971, Dimanche des Rameaux.

Maladie, soucis familiaux, économiques, brouilles passagères ou tristesse prolongée. Les mauvais « quarts d’heure » font partie de notre vie, sont-ils sanctifiables ? Sont-ils une chance ou un écueil dans la vie du chrétien ?

Benoît XVI commente des paroles de saint Paul : “ils ont tous été réconciliés” et se pose cette question : « Où est dans l’histoire cette paix dont nous parle ton apôtre ?. Car en réalité, dans le monde règne l’inimitié et la violence”

Sainte Marie est la Reine de la paix: l'Eglise la prie sous ce vocable. C'est pourquoi, lorsque le trouble agite ton âme, ton milieu familial ou professionnel, ou encore la vie en société, les relations entre les peuples, ne cesse pas de l'acclamer sous ce titre: "Regina pacis, ora pro nobis!" — Reine de la paix, priez pour nous!

Lors d'une rencontre à Pampelune, en Espagne, en 1972, saint Josémaria parlait de l'importance de la lutte dans les petites choses de chaque jour, parce que "l'amour fait devenir grand ce qui est petit".

Le Seigneur qui avait envoyé prêcher ses disciples, les rassemble dès leur retour et les invite à aller avec Lui dans un lieu solitaire pour s’y reposer. Que de choses leur a-t-il demandées, combien d’autres leur a-t-il racontées! Ceci dit, l’Évangile est toujours actuel.

L’Abbé Sissoko nous écrit de Yamoussoukro. Notre pays a connu ces derniers mois la dureté d’un conflit civil. Le message chrétien de pardon et de compréhension de saint Josémaria a profondément touché le cœur des Ivoiriens : « Je me mettrais à genoux et du fond de mon cœur je vous demanderais que, par amour de Dieu, vous vous aimiez, vous vous donniez la main, vous sachiez vous pardonner ».

Ana María - Madrid (Espagne)

“Il faut unir, il faut comprendre, il faut pardonner. Ne dresse jamais une croix, uniquement pour rappeler que certains hommes en ont tué d'autres. Ce serait l'étendard du diable. La Croix du Christ consiste à se taire, à pardonner et à prier pour les uns et pour les autres, afin que tous obtiennent la paix”.