Le but de l’activité était de bien vivre ces jours qui nous préparent à la Pâques et en même temps de réfléchir sur des thèmes d’une grande importance: la mode et le travail du foyer. Les participantes étaient au nombre de 24, lycéennes, étudiantes et jeunes professionnelles.
Les ateliers sur la mode et sur le travail du foyer
L’atelier de réflexion sur la mode a eu lieu le vendredi 29 dans la matinée. Les participantes ont considéré l’impact de l’habillement de la femme. Elles ont tiré des résolutions concrètes pour améliorer la façon personnelle de s’habiller. Toutes sont parties du constat que de plus en plus de jeunes filles pensent que pour être à la mode il faut s’exhiber, ignorant les conséquences que leur tenue a sur les autres, spécialement les garçons. Mary et Ghislaine, modératrices de l’atelier répétaient : « Les filles ! La femme n’est pas un morceau de chair, elle est une personne, elle a une grande dignité. Si nous nous déshabillons au lieu de nous habiller, on ne nous respectera pas. Nous serons comme des objets. »

Suite à cette séance de travail plusieurs participantes ont décidé d’effectuer un tri dans leur garde-robe. Lucie, lycéenne, a déclaré quelques jours plus tard : « j’ai jeté les vêtements qui ne me couvraient pas suffisamment, je préférerais désormais porter les mêmes habits tous les jours que de mal me vêtir.»
Agathe, jeune ingénieur, sitôt rentrée à la maison, a expliqué à ses deux jeunes sœurs, étudiantes, tout ce qu’elle venait d’apprendre. Les trois ont alors passé en revue toutes leurs tenues ; elles se sont débarrassées de tout ce qui leur semblait inconvenant. « Il n’est pas nécessaire de s’habiller de manière extravagante et indécente pour être belle » affirme Agathe.
Au cours de l’atelier, l’accent a été également mis sur la pudeur dans la vie familiale. Les filles ont appris par exemple qu’il est important de faire sa toilette toute seule, pas en compagnie des autres membres de la famille ; de même il faut se vêtir seule dans une pièce ou, si nécessaire, créer une séparation dans la pièce à l’aide d’un rideau ; et en général éviter la promiscuité. La raison en est que l’intimité est personnelle et non collective et la pudeur est le sentiment qui permet de la protéger.

Le deuxième atelier, tenu le lendemain, portait sur le travail du foyer. Un enseignement a été donné sur son importante : c’est un service direct à la personne humaine ; il permet de construire la famille.
Vanessa, étudiante en géographie, a été profondément marquée par les idées transmises. « J’ai appris que toute femme, même si elle est ministre, est avant tout femme au foyer. Notre première tâche en tant que femme est de nous occuper tout d’abord de notre foyer. Je garde encore bien marquée dans mon esprit l’image de ma mère, enseignante au niveau primaire, qui se dédiait intensément aux tâches domestiques malgré son emploi du temps professionnel bien chargé. Par exemple, elle se levait tous les jours à 4h pour nous préparer le petit déjeuner et le déjeuner ; en outre, elle s’occupait elle-même d’une grande partie de l’entretien de la maison… J’avais toujours pensé que dans mon foyer j’aurais des domestiques pour la cuisine et le ménage afin de pouvoir me dédier à des tâches « plus élevées ». Cependant je me rends compte que j’avais une vision erronée du travail du foyer. A présent je suis convaincue que le fait de se dédier à cette occupation ne dépend pas du temps dont on dispose, mais de la volonté qu’on a à le faire. »
Le groupe a aussi assisté à deux activités pratiques: le repassage des chemises et le dressage d’une table pour les repas y compris la confection de centres de table. Divine est étudiante en télécommunication ; mais ce week-end lui a permis de découvrir une autre passion, l’hôtellerie : « je suis tellement contente d’avoir eu l’opportunité de pratiquer ces tâches ! J’aimerais mieux apprendre le repassage et les autres tâches d’entretien et de décoration de la maison. C’est passionnant ! »
Le cœur de la rencontre: les offices liturgiques de la semaine sainte.

Les offices de la Semaine Sainte constituaient le centre des journées. Les cérémonies liturgiques du jeudi et du vendredi saints ont été célébrés dans l’oratoire de Biwani. Les participantes ont constitué une chorale pour animer les offices. Pour la plupart, cela a été l’occasion de se familiariser avec le latin, langue dans laquelle ont été chantés plusieurs chants liturgiques.
Pour toutes, cette semaine sainte a été assurément spéciale. Ghislaine a publié les photos de ces jours sur sa page facebook avec ce titre : « une merveilleuse rencontre pascale ! »
