« Saint Josémaria est un communicateur d’amour »

La Belgique produit quelques-unes des meilleures bandes dessinées du monde. Lorsque Paule Fostroy, directrice des éditions Coccinelle, découvre la vie de saint Josémaria, elle décide de la mettre en images. Actuellement, la bande dessinée est disponible en sept langues.

Voici comment la bande dessinée illustre la fondation de l'Opus Dei, le 2 octobre 1928

Paule Fostroy est interviewée par le Service Information-Communication de l'Opus Dei. Pourquoi avoir voulu réaliser une BD (« bande dessinée ») sur Saint Josémaria ?

J’ai été fort marquée par la lecture de la biographie « Des pas sur la neige ». Une coïncidence — mais y a-t-il des « coïncidences » pour un chrétien ?— m’a touché : le 2 octobre 1989, j’ai pris une décision radicale quant à mon orientation professionnelle. Cela m’a amusée de noter que le jour de la fête des Anges Gardiens coïncide avec la date de fondation de l’Opus Dei et qu’il a donc aussi une signification particulière pour quelqu’un d’autre, en l’occurrence Saint Josémaria. En lisant la biographie, j’ai été conquise par les notes personnelles de Josémaria, notes très imagées, très « visuelles ». Une bande dessinée coulait de source…

Vous êtes la scénariste de la BD : ce travail vous a-t-il apporté quelque chose ?

La découverte d’une personnalité complètement différente de ce que certains médias présentent habituellement. Lire des passages du journal intime du fondateur de l’Opus Dei est une chose passionnante, qui a signifié pour moi une rencontre personnelle avec lui.

Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans la figure du fondateur de l’Opus Dei ?

Sa façon radicale de s’en remettre à Dieu en tout et pour tout, son amour pour la Vierge Marie et sa confiance totale en une communion active des saints. Il est un communicateur d’Amour.

Pensez-vous qu’il s’agisse vraiment d’un saint pour notre époque ?

J’en suis tout à fait persuadée. Il insuffle la joie, le dynamisme, il « met en route ». C’est le saint de l’activité quotidienne, quelle que soit cette activité. J’aime beaucoup sa phrase, reprise dans la BD : parlant d’un membre de l’Opus Dei qui venait d’être nommé ministre, il s’exclamait : « Peu m’importe qu’il soit ministre ou balayeur, pourvu qu’il se sanctifie dans son travail !».

Que peut apporter le genre BD dans la catéchèse et l’évangélisation ?

En quelques dessins et quelques phrases, la bande dessinée permet de toucher le lecteur quel que soit son âge et son niveau culturel. Elle lui permet d’entrer dans les situations, de les vivre et de s’approprier le message. Pour beaucoup, elle donne envie d’en savoir plus et en toute simplicité, elle ouvre le dialogue.