Comment avez-vous connu l’Opus Dei ?
C’était en 2001. Je vivais à Bouaké. Je suis allée prier à la Cathédrale et là j’ai entendu une conversation entre deux personnes. L’une d’elles encourageait l’autre à trouver du temps pour prier. Cela m’a beaucoup intéressé. Elles sont parties, et j’ai vu que sur le banc il y avait un bulletin qui expliquait ce que c’était l’Opus Dei, avec une adresse postale à Abidjan et une adresse électronique. Je me suis dis qu’il n’y avait pas cela à Bouaké. En 2002, je suis allée vivre à Abidjan à cause de la guerre, et là j’ai cherché un Centre de l’Opus dei. Je voulais le connaitre. Par courrier électronique, on m’a donné le contact de Yarani, une école de formation professionnelle.
Qu’est ce qui vous a motivé à être coopératrice ?
La tache de formation que fait l’Opus Dei m’enthousiasmait. Elle aide à découvrir mille manières de traiter le Seigneur dans les choses quotidiennes, sans besoin de faire beaucoup de choses extraordinaires, pour ceux qui n’ont pas de temps. Je voulais me former et donner un coup de main.
Est-ce que vous collaborez à une initiative concrète d’apostolat?
Oui, je collabore dans une école de formation professionnelle pour les jeunes filles à Abidjan qui s’appelle Yarani. Comme travail professionnel, je m’occupe du secrétariat, mais j’aide également dans l’organisation de certaines activités.
En quoi consiste votre collaboration?
J’aide économiquement avec ce que je peux. Mon salaire n’est pas très élevé, mais je fais toujours un effort, parce que je sais qu’il y a beaucoup de dépenses. Je m’occupe également de l’organisation des conférences qui se font une fois par trimestre: l’organisation matérielle, les annonces, la salle, appeler les personnes intéressées … Je donne également un coup de main dans les activités pour les jeunes professionnelles les vendredis après-midi.
Que signifie pour vous être coopératrice ?
Je suis très contente et très reconnaissante à l’Opus Dei. Sur le plan spirituel, je reçois beaucoup de formation. J’ai appris à tirer des forces de la fréquentation avec le Seigneur dans l’Eucharistie. J’essaie également d’être régulière à la confession, qui est très importante. Sur le plan professionnel, cela m’aide beaucoup quand on me fait voir que je peux mieux faire quelque chose, ou un document peut être mieux présenté, etc. Je m’efforce de bien faire ce qu’on me confie, et de bonne grâce, pour aider avec mon travail au bon fonctionnement de l’équipe. Quand je peux, je parle avec les élèves pour leur donner des conseils.
Quel trait de l’Opus Dei vous attire le plus?
Son esprit de sanctification de la vie ordinaire, dans les choses quotidiennes; dans les choses que l’on a entre nos mains chaque jour. Cela m’a marqué d’entendre dans cette conversation dont j’ai parlé au début : si nous voulons, nous pouvons toujours trouver du temps pour prier. J’essaye de faire attention aux détails. Cela m’aide à lutter pour être ordonnée, soigner mon travail, la présentation de mes documents, etc.
Une autre chose qui m’a impressionné depuis le premier jour, c’est l’ambiance accueillante du Centre : l’attention merveilleuse envers les personnes qui viennent au Centre, également pour la première fois, et envers les élèves de l’école. Depuis lors, je me suis faite beaucoup d’amies.
Participez-vous aux moyens de formation chrétienne organisés par la Prélature? Pourquoi?
Oui, j’y participe parce que je valorise la fidélité de l’Opus Dei à l’Eglise. J’ai la certitude que ce que l’Opus Dei enseigne c’est ce qu’enseigne l’Eglise, sans plus, sans rien ajouter. Ici, il y a beaucoup de sectes; l’Eglise est très jeune. Nous avons besoin de lumière pour ce que nous faisons, de critères clairs pour bien choisir. La formation est très importante.
Avez-vous d’autres considérations personnelles
Je voudrais qu’il y ait beaucoup de gens qui viennent se former, qu’ils découvrent la merveille de l’Opus Dei, qui m’a beaucoup aidé à changer. J’ai appris à me faire un projet de vie, à me préparer à former une famille, beaucoup de fois en allant à contre-courant, apprenant à forger mon caractère et à être forte pour vivre ma vie chrétienne. J’ai vu qu’il y a beaucoup de personnes qui pensent comme moi, et qu’on peut vivre une vie propre.